Une recette proposée par Delphine et présente dans « Pense à sourire N°7« , sur le partage.
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Ingrédients
300 gr d’eau
350 gr de farine
1 cuillère à café de sel
10 à 15 gr de levure de boulanger fraîche.
Faire fondre la levure dans l’eau.
Ajouter la farine, puis le sel (ne pas mettre le sel direct dans l’eau, le sel et la levure ne sont pas très copains).
Ajouter, si on le souhaite, des fruits, des graines, des herbes, des épices…
Mélanger à la cuillère.
Saupoudrer d’une cuillère de farine et recouvrir.
Attendre deux heures que ça monte.
Mettre dans un moule à cake.
Cuire 40mn à 200 degrés.
Enlever aussitôt du moule (sans se brûler), pour éviter que le fond du pain soit humide.
À la place de l’eau, on peut mettre du lait, du lait végétal, on peut aussi ajouter du sucre et du chocolat ou des fruits confits pour avoir un pain sucré.
Finalement, c’est Loutacam qui nous a prêté un bout de studio et mis à disposition du matériel pour que nous puissions enregistrer et partager ce moment.
Après une rapide introduction, Nicolas commence à lire quelques chapitres de son roman « Barnabé et la Tour d’ivoire ».
Dans un univers décalé et burlesque, qui n’est pas sans rappeler celui des aventures et des rencontres du baron de Münchhausen, Nicolas D. Morillon présente, chapitre après chapitre, une vision des absurdités et des incohérences de notre société. Barnabé et la Tour d’ivoire est une fantastique épopée pour les grands enfants de 7 à 117 ans.
Black Friday… Un simple nom de jour rattaché à une couleur qui revient chaque année, et avec lui, pour moi, toujours le même sentiment : abject. Et cette année, à plusieurs chefs, mon courroux est plus grand encore.
A aucun moment, les instances dirigeantes, politiques ou commerciales ne semblent avoir eu l’idée de se questionner sur la légitimité de cette journée de bamboche commerciale, en cette période de pandémie.
« Les courses de Noël retardées », peut-on lire en Une de certains journaux. Courses retardées, ou retard de réflexion du correspondant ?
« Amazon France et d’autres enseignes ont annoncé leur décision de reporter le Black Friday d’une semaine, par solidarité avec les petits commerces encore fermés. » C’est un journaliste qui relaie cette infox ?! Depuis quand Amazon est-il solidaire ?!
« Un compromis assez intelligent et plutôt bien géré par Bercy […] ». Où se cache le rédacteur en chef pour laisser son journaliste écrire de telles inepties ?
« Le gouvernement ne peut rien faire, c’est une manifestation privée qui ne rentre pas dans le cadre des soldes » peut-on encore lire de ces petits soldats du journalisme.
Oui, je suis en colère. Et fatigué de voir tous les lobbies à la manœuvre. Depuis des années, nous réclamons une politique, des investissements et des esprits tournés vers la protection de notre environnement. Et de nous entendre dire que c’est utopique, que ça ne fonctionne pas comme cela, que ce n’est pas possible, que le gouvernement ne peut rien faire. Or, pour ceux qui en doutaient encore, nous le constatons depuis 8 mois, tout est VRAIMENT possible pour l’éradication du COVID : mobiliser un pays (le monde), tourner les pensées et mettre une économie (serait-elle mondiale) au service de ce seul objectif.
Alors, oui, sur simple décision, avec en plus les pleins pouvoirs actuels, il était possible pour le gouvernement de dire : « pas de Black Friday cette année ».
Le 4 décembre : Non à la bamboche du commerce !
Il y a quelques jours, nous devisions sur nos devoirs de citoyens à nous retrouver en décembre, sur les difficultés pour l’un d’aller voir son papa malade, de l’autre qui s’est vu interdire, parce qu’atteint de la COVID, l’accompagnement à la mort de sa maman en phase terminale de cancer, et de tous ces autres interpellés et réprimandés comme des inconscients par ce qu’ils se baladaient en forêt ou sans attestation.
C’est vrai quoi, inconscients que nous sommes : stop à la bamboche ! Interdisons à ces jeunes de se retrouver, d’avoir du lien social. Les superlatifs ont été usés jusqu’à la corde pour nous sensibiliser à protéger nos anciens, et prendre soin du milieu hospitalier.
Nous avons transmis à nos enfants, par la morale, le port du masque obligatoire, les fameux gestes barrières, qu’ils sont potentiellement un danger pour les autres, et que les autres sont des dangers pour eux. Nous doutons, nous nous questionnons depuis 8 mois entre ce que l’on détruit de notre humanité et la nécessaire protection de l’autre, dans nos devoirs pour vivre ensemble.
Nous sommes pour une réouverture des commerces, des librairies, nous avons besoin de travailler, de commercer, de faire vivre nos familles. De retrouver des perspectives. Mais pas comme cela. Pas par cette débauche. Le symbole consumériste de cette journée n’a rien à voir avec le commerce, ni avec la solidarité aux petits commerçants.
Lorsque Black Friday = Black Cluster
Lorsque mes deux enfants jouent ensemble (7 et 9 ans), je leur dis régulièrement : vous ne pouvez pas changer les règles du jeu comme cela, comme ça vous arrange, au détriment de l’autre. Pour les responsabiliser, j’essaie autant que possible d’être cohérent, si ce n’est pas dans les actes, tout au moins dans les paroles.
Irritable sentiment d’avoir suivi les règles inutilement. Règles aujourd’hui transformées sans aucune cohérence. Impression d’efforts vains, dégoût. Solidaire des petits commerces ! Depuis quand le Black Friday apporte-t-il un plus aux petits commerces ? Eviter les clusters ?! Comment le Black Friday va-t-il réussir ce miracle d’une ruée sans contamination ? Si le risque valait ces mesures, qui, aujourd’hui, est inconscient ?
Le 13 novembre, il y a à peine 10 jours, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, lançait « Il n’y aura plus de week-end de mansuétude » face à ces terribles croyants irresponsables. Dans le même temps, à Angers, un commerçant était pénalisé parce que son stand « click and collect » ne respectait pas précisément toutes les consignes.
Mais rassurons-nous, le Black Friday va sauver nos commerçants, et la COVID-19 fera une pause ce WE là.
C’est insupportable !
Le Green Friday contre le Black Friday !
De ce nouveau signe fort de victoire des grands lobbies, sur l’économie, la politique, la santé, de victoire sur nos vies, nous la refusons toujours avec la même force en sachant qu’un autre monde est possible.
Ce vendredi 4 décembre 2020, nous ferons le Green Friday. Le site sera fermé !
Non, il ne sera pas fermé, mais on ne vendra rien… Uniquement les coloriages, contes, et autres ressources gratuites resteront disponibles.
C’est une goutte d’eau dans l’océan. Mais l’eau potable disponible ne représente que 0,4% des 3% d’eau douce de la totalité de l’eau, est c’est bien celle là qui nous est nécessaire pour vivre.
Dominique Demaegdt
Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Marie habite dans une curieuse maison où les pièces changent sans arrêt de place. Un jour, la porte de la pièce dont on ne parle jamais, est ouverte… Alors Marie entre… Angoisse – secret – résilience mots clefs :Épanouissement personnel, émotions, confiance, les peurs, magie intérieure, peur, danger, résilience, secret, fil, couture, broderie, maison
Un petit guide de jardinage intérieur. Si nous prenions ensemble le temps de poser un regard doux et aimant sur nous-même pour accueillir notre vraie nature ? Et si nous acceptions de déranger ? Et si nous levions le pied sur les contraintes que nous nous imposons ? Et si…
Les écrans… Un sujet si vaste que je ne sais comment l’aborder. Leur influence sur les personnes diffère en fonction de l’âge, du type d’écran et du contenu.
L’influence des écrans est réelle, et ce sont là des outils de transmission puissants que nous avons entre les mains. A nous de faire la part des choses et de choisir leur utilisation.
Il existe encore quelques controverses qui nient cette influence. Notamment à propos des jeux et images violentes. Ces polémiques me font penser à celles des années 60 sur le rapport entre le tabac et le cancer. Le « doute » n’existait que dans l’esprit des fabricants de tabac…
C’est donc à chaque famille, pour chaque enfant, de trouver des accords pour une relation saine aux écrans.
Mais si nous sommes aujourd’hui sensibilisés sur les potentiels des écrans, sommes-nous conscients de l’utilisation que nous en faisons, nous, adultes, comme instrument de pouvoir sur nos enfants ?
Lorsque j’échange avec les parents sur le sujet des écrans, c’est souvent pour parler des problématiques. Rarement pour parler des bienfaits, ce qu’apporte l’écran, ce qu’il permet et ce qu’il nécessite comme investissement de notre part. Et encore moins, du pouvoir que les écrans nous donnent à nous, adultes.
Utilisé comme bâton ou comme carotte, l’écran nous donne un grand pouvoir de direction, de manipulation sur nos enfants. Pouvoir que nous avons du mal à lâcher le moment venu.
Pourtant, bien souvent, nous connaissons mal les possibilités des écrans. Le voyant comme source de distraction, nous passons à côté de ses sources de concentration, d’instruction, de développement, d’autonomie, de partage et de liberté. Les possibles sont tellement vastes qu’il faudrait leur dédier un billet entier de blog.
De cette méconnaissance des formidables outils qu’ils peuvent être, du pouvoir de direction qu’ils nous procurent, et de nos peurs de leurs inconvénients, nous créons des règles autour des écrans.
Et ce sont ces règles qui font naître entre nos mains un nouvel instrument de pouvoir. Un pouvoir qui peut être arbitraire : le pouvoir de nous désengager de nos propres responsabilités comme le montre la vidéo ci-dessus.
Le pouvoir de restriction de l’écran de manière arbitraire (le bâton). En fonction de notre humeur, de notre ressenti, en fonction aussi du comportement de l’enfant : « tu n’as pas été gentil, tu ne jouera pas à la console ».
Nous disposons également d’un pouvoir de récompense (la carotte, le bonbon, la tétine), pouvoir fondé sur la méritocratie : « finis tes devoirs et tu pourras jouer à la console ».
Lorsque l’enfant grandit, nous disposons toujours de cette emprise sur lui. Adolescent, l’enfant s’émancipe. Pourtant, la gestion du smartphone nous laisse une forte ascendance sur lui. Un moyen de conserver notre contrôle parental, de maintenir notre petite puissance, notre piédestal. L’enfant doit encore nous demander la permission, et nous lui autorisons en recevant au passage un merci, qui flatte notre ego.
Pourtant, je pense que le smartphone, c’est comme un rite de passage pour l’adolescent : signe extérieur d’émancipation, de liberté et d’autonomie. Je me souviens à 11 ans de mon premier rendez-vous avec la liberté : mon 1er vélo pour pouvoir aller au collège. Ai-je commis des erreurs avec ce nouvel outil ? Oui bien sûr : aller au café sans autorisation, m’accrocher derrière un camion pour monter une côte ou tenir le bras d’un ami plus âgé en mobylette. Combien de courses de vitesse, de sens interdits, de slaloms dans les rues piétonnes… Il ne s’agissait pas là d’un problème de vélo, ou de smartphone, ce sont juste des outils, des instruments. Il s’agit d’instruction, d’éducation, de formation à la liberté. Les interdictions n’y faisaient rien tant que je n’avais pas la compréhension. Me priver de vélo ne faisait que repousser le moment de mes péripéties. Je devais intégrer la liberté, le libre choix, devenir sensible à ce que j’étais et ce qu’étaient les autres… En un mot, grandir.
Alors, dans le même temps où j’observe les dangers des écrans pour mes enfants, je réfléchis sur les possibles et les opportunités qu’ils m’apportent, et je porte un regard critique sur moi-même.
Une introspection nécessaire pour regarder cette règle que je pose. Est-elle là pour me désengager, être tranquille, est-ce un bâton, une sucette (1). Est-elle nécessaire pour mon enfant ou pour moi ? Flatte-t-elle mon ego, me met-elle en position de supériorité ? Si cette règle est pour parer un risque, comment j’en parle avec mon enfant ?
Soyons vigilants sur ce pouvoir que nous avons. Sachons, lorsque nous posons une règle, l’identifier car, à chaque fois que nous posons une règle, nous restreignons une liberté. Sachons les faire de qualité, prenons ce temps, car échanger, discuter, revenir sur une règle prend du temps, beaucoup de temps.
Une règle saine aux écrans est celle qui ne détériore pas la relation parents/enfants, et la laisse équilibrée.
Dominique Demaegdt
(1) Il m’arrive d’utiliser, même de prévoir, l’utilisation des écrans pour un moment de tranquillité. Par exemple, pour un voyage en voiture. Et je sais qu’à la sortie du trajet, mes enfants auront besoin d’un temps avec moi. S’il m’arrive d’avoir besoin de facilité, d’être fatigué, et d’aller vers les possibles du bâton ou de la carotte, je sais aussi que, bien souvent, cela m’empêche de transmettre ce que j’ai vraiment envie de transmettre. Alors, ensuite, j’y reviens.
Petites réflexions à déguster et partager comme de petites friandises. De la première à la dernière page, ou au hasard… Mais le hasard existe-t-il vraiment ?
Un ouvrage qui apporte à chacun et chacune des clés et des astuces pour être mieux et se reconnecter à soi et à la vie.
Interview de Natalie Slater le 02 novembre 2020 dans le contexte de confinement et du coronavirus – Covid-19, par Emmanuelle de Pétigny.
Natalie, pourquoi avez-vous décidé d’écrire ce livre ?
Ce livre n’existerait pas sans la rencontre avec Joëlle. Elle a commencé à dessiner par rapport à mon travail de thérapeute et aux exercices que je proposais. Et quand j’ai vu ses illustrations, nous avons commencé à échanger et Joëlle, qui avait déjà écrit des livres, m’a proposé d’en faire un ensemble.
C’est un vrai travail en collaboration.
Quel est l’objectif de ce livre ?
Quand mes enfants étaient plus jeunes, la période n’était pas plus facile. Nous avons vécu la destruction des Twin Towers (NdR 11 septembre 2001), et les enfants montraient une grande anxiété. Et je voulais les aider à retrouver une paix intérieure.
C’est ce que j’ai voulu faire avec ce livre : proposer aux parents et aux enfants des outils pour retrouver sa paix intérieure quand le chaos est à l’extérieur. Un livre avec des mots et des images, car les images sont très importantes, notamment pour les enfants.
Cela commence par la prise de conscience de ce qui se passe dans notre corps, dans nos pensées. Cela commence par l’observation, sans jugement.
Prendre conscience de sa respiration, tout simplement.
Un témoignage qui vous a ému ?
Ce livre touche à la fois des personnes qui pratiquent déjà beaucoup la méditation et la pleine conscience ou des personnes qui n’ont pas ce genre de pratique. Elles ouvrent le livre et comprennent, tout simplement…
Plusieurs témoignages m’ont touchée : cette professeure de kyūdō (tir à l’arc japonais) a beaucoup aimé livre et en a créé un compte instagram, ou bien ce professeur de yoga, qui ne me connaît pas, et qui a dit à mon mari qu’il avait acheté le livre pour ses petits-enfants. La gérante de La Balançoire, la librairie de Crest, m’a dit que pour elle, « S’asseoir et ne rien faire » était un best seller.
Quels exercices de votre livre conseilleriez-vous aux parents ?
Avant de dormir, je conseillerais l’exercice Scanner. Cela permet d’avoir un moment de paix, de joie et de douceur avec les enfants pour dépasser les angoisses de la journée qui, parfois, empêchent de trouver le sommeil. Cela ancre, comme la respiration.
Et bien sûr, l’observation de notre respiration. Commencer par cela, juste cela, sans jugement, cela calme le cerveau. Quand on est dans un moment où l’on est submergé par tout ce qui se passe à l’extérieur, calmer notre respiration permet de convaincre le cerveau que tout est bien. Mais il faut d’abord en prendre conscience.
On a tous besoin de nous connecter à notre cœur car cela nous apporte de la joie et de la paix très vite.
Quelles autres idées pour passer ce nouveau confinement le plus sereinement possible ?
La gratitude ! Le matin au réveil, je regarde ce qui est positif autour de moi : avoir un toit, être en bonne santé…
Je m’étire aussi, car cela ouvre le cœur. Et je m’enracine car, quand on sent nos pieds sur le sol, cela permet de descendre l’énergie de la tête qui n’arrête pas de penser.
Et je m’émerveille face à la vue magnifique qui m’entoure (je vis au milieu des montagnes).
Ce n’est pas toujours facile de se reconnecter, mais c’est quelque chose qui fonctionne, il faut y croire.
Bien sûr, on ne va pas changer le monde avec cela, mais on va changer notre réaction au monde et c’est très important. On engage notre cœur et on s’apaise. Cela permet de prendre conscience du monde et des personnes qui nous entourent, et d’apporter de la joie.
Je crois que c’est ça mon message : l’observation et la joie.
Natalie Slater
S’asseoir et ne rien faire Pour les enfants (et leurs adultes)
De Natalie Slater et Joëlle Debraux
QUELQUES PISTES POUR :
calmer sa respiration,
s’enraciner
s’étirer et relâcher
scanner son corps
ouvrir les bras vers le ciel
inspirer le soleil
soulager les petites douleurs…
14,00 € – Editions Pourpenser
Pour découvrir quelques pages, et pour le commander, c’est par là !
Autres livres :
Ma vraie nature – Conte philosophique
Une aventure qui questionne le monde, la relation à soi, aux autres, à l’environnement.
La créativité est avant tout un état d’esprit… Un « lieu » sécurisant au sein duquel on ressent une profonde liberté d’expression tintée de joie. Cette « bulle » est notre espace intérieur le plus magnifique qui soit ! Il s’agit de notre espace magique où tout est possible ! Les frontières du « réel » n’y ont pas d’impact.
Pour entrer dans cet espace, il est nécessaire de se sentir détendu dans sa tête, dans son corps et son coeur. Pourtant nombreuses sont les fois où nous ne sommes pas disponibles pour accueillir cet état d’être ! Préoccupés, stressés, contrariés, autant de tensions nous bloquant l’accès à la joie de créer.
Lorsque nous étions enfants, nous sommes nombreux à ne pas avoir bénéficié d’un contexte ouvert à la créativité.
L’éducation que nous avons reçue pour la plupart au sein de la scolarité, notre famille et dans la société en général nous a formatés en nous montrant une seule manière de s’exprimer restreignant ainsi le développement psychique de notre personnalité créative.
Adulte, notre cerveau ainsi structuré a du mal à reconnaître la créativité comme légitime puisqu’elle « ne sert apparemment à rien ».
Pourtant, la créativité fait partie de nous et nous en avons besoin pour vivre ! elle fait partie de notre équilibre émotionnel, physique et mental !
Elle engendre un art de vivre nous mettant en harmonie avec nous-mêmes.
Se détendre, cela s’apprend ! Développer une relation bienveillante envers soi-même, cela s’apprend aussi !
Je vous propose ici une pratique à renouveler autant que possible afin d’apprivoiser votre bulle créative :
1)Le matin, ou le soir remerciez la vie pour ce qu’elle vous a déjà apporté ! Remerciez de tout votre cœur…
2)Prenez le temps de «dire bonjour» à votre corps en apposant vos mains sur lui avec douceur avec l’intention de vous offrir de la tendresse. Accueillez ce que vous sentez sans jugement.
3) Offrez-vous un carnet à dessin du format que vous souhaitez, vous pouvez décorer la couverture avec un dessin, une peinture ou un collage… Procurez-vous crayons de couleurs, crayons aquarellables, tube de colle, des ciseaux, des papiers/motifs qui vous inspirent pris dans des magazines.
4) Prenez 20 mn dans votre journée, un moment au calme pour vous, un moment où vous ne serez pas dérangé (c’est important !).
Fermez les yeux et sentez votre corps, il vous donnera des informations, notez-les (ex : je me sens fatiguée, j’ai mal aux épaules…)
Sentez votre tête (ex: je me sens détendue ou contrariée pour telle ou telle situation que j’ai vécue dans ma journée. essayez de ne pas entrer dans le déroulement de ce qui s’est passé).
Sentez votre coeur (je me sens apaisée ou triste ou en colère… Quelle émotion est présente (il peut en avoir plusieurs) ?
Notez sur votre carnet cet « état des lieux ».
5) Choisissez une façon d’exprimer votre ressenti, cela peut être une forme simple, une tache de couleur, un morceau d’image… Écrivez ce qui vient sans jugement, juste laissez venir, accueillez.
Il peut venir une émotion, juste accueillez-la, sans jugement. dessinez-la.
Trouver la paix intérieur et s’épanouir pour mieux s’ouvrir aux autres. Voilà le contenu de ce guide. Mamzelle Bebeul nous donne pistes pour comprendre comment cultiver sa bulle et ce que cela nous apporte. « Paix aux oisifs ! », où la nécessité de parfois prendre du temps pour se recentrer afin de mieux être soi pour s’ouvrir aux autres.
L’art est l’expression de la vie en soi, l’Art est l’expression de l’Être.
Le seul obstacle à l’expression, c’est nous-mêmes. Ce sont toutes nos pensées, nos jugements et croyances que nous cultivons envers nous-mêmes… En bref, notre désamour de nous-mêmes !
Permettre cette libre expression, c’est se permettre de se sentir vivant dans son coeur, son corps et son âme !
C’est permettre à ce que l’on a de plus profond, de plus précieux, de plus beau de s’exprimer, de se montrer, de se partager.
C’est oser, oser partager qui nous sommes, oser divulguer la lumière qui nous anime, reconnaître cette lumière comme légitime et la vibrer dans le monde…
Notre monde a besoin de lumière !!!
La créativité est la source même de la vie. Elle est mouvement perpétuel, insondable, elle est incontrôlable, elle est le souffle qui nous habite.
Réveiller ce souffle en soi, c’est oser aller vers la vie, c’est oser réveiller sa vie.
Oser créer, c’est oser l’aventure ! c’est oser la découverte, l’imprévu, la surprise !
C’est oser recevoir aussi…
C’est retrouver l’élan profond, cet élan qui fait battre notre coeur, cette joie d’exister et de le manifester dans la matière.
Il n’y a pas de vanité à être qui nous sommes pleinement et justement. Il y a juste à se défaire de nos manteaux d’ignorances qui nous anesthésient de notre vraie nature.
Revenir à soi, c’est se reconnecter à la nature, à son cycle et son enseignement, à sa sagesse.
Le voyage d’Ulysse, la poésie et l’imaginaire sont des sources qui nous nourrissent, nous relient à nous-même et donc aux autres, des fils pour ne pas se perdre, des liens pour se retrouver.
Tom et Rico, Au fond de son bocal, le 5e, sur l’étagère de la cuisine, Tom est un haricot aventurier… un haricot qui rêve de vivre libre et de germer !
Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Amazon ne détruit pas que le commerce, il écrase tout.
En pleine période de confinement, au moment même où l’ensemble du corps médical est sur le front, épuisé, au moment où les éditeurs indépendants, les libraires, et tous les commerces proches de chez vous vivent des situations difficiles, l’image est forte :
sur l’ancien site du centre hospitalier spécialisé (CHS) de Montbert, Amazon s’installe.
Contre Amazon à Montbert (44) – Contre Amazon et son monde
Après « l’abandon » du projet de Grandchamps-des-Fontaines (Peut-être trop proche de Notre-Dame-des-Landes… ?), c’est un nouveau symbole fort que cette implantation prévue de 185 000 m2 d’un dépôt Amazon sur un site où se dressait en 2012 un centre hospitalier spécialisé (CHS).
Amazon ou la vision d’un monde où le commerce prend le pas sur la santé, l’environnement, l’humain.
Quitter Amazon, voici une décision que nous sommes fiers et heureux d’avoir prise en 2013. Aujourd’hui, nous pouvons témoigner que se séparer de 30% de son chiffre d’affaire généré par une « pseudo-librairie » est possible. Nous pouvons faire d’autres choix, suivre d’autres voies en tant qu’entreprise et consomm’acteur. Il faut simplement retrouver une vision sociétale, environnementale ET temporelle à long/moyen terme.
Je comprends que des élus souhaitent dynamiser leur zone économique et conserver un bassin d’emplois de proximité. Mais pourquoi ne semblent-ils pas réfléchir à la globalité et à la durée dans le temps de leurs choix ?
Certes, ils vont trouver sur leur territoire plus d’emplois (dans un premier temps), mais au prix de la suppression du double de ces emplois tout autour d’eux. Une création de 2500 emplois sur Montbert entraîne une suppression de 5 500 emplois sur le reste du territoire, selon Mounir Mahjoubi.
Les dégâts provoqués par Amazon ne s’arrêtent pas là :
Nous ne faisons pas de pilon, nous donnons ou soldons les livres. La chaîne du livre a beaucoup à se transformer par rapport à cela, nous en sommes conscients. Et si nous trouvons que les réflexions et les changements ne vont pas suffisamment vite, les acteurs du livre en sont conscients. C’est déjà cela. Amazon a une politique exactement inverse, et « oblige » même à la destruction. En 2018 l’estimation est à 3 000 000 de produits neufs détruits par Amazon.
Ces produits, ce n’est pas Amazon qui les paye, ce sont les indépendants, les petits fabricants.
On peut certes se demander pourquoi ces fabricants ne nous suivent-ils pas dans notre démarche, mais le sujet aujourd’hui est la création de l’entrepôt Amazon à Montbert 😉
Pour un coût non neutre :
Pour les communes, le « coût d’investissement » ne sera pas neutre. En 2017, pour la création de la zone, le coût était estimé à 9 235 00 € ! Les communes vont payer des sommes très importantes pour une entreprise qui détruit l’emploi et environnement, et qui vénère le Black Friday.
Partager un silence autorise l’amitié, car écouter profondément laisse le temps à l’autre de plonger en lui et de cheminer dans sa pensée.
Partager sa joie comme la rivière se donne à la mer, comme la terre partage ses parfums sans rien attendre en retour, sans quête de reconnaissance qui corrompt le partage spontané.
Ce n’est que lorsqu’on partage ce qu’on est vraiment, que l’on est Don à la Vie.
Partager son savoir, ses connaissances entièrement, c’est faire advenir la Vie, c’est laisser un chemin pour les générations futures.
Vouloir partager en se retenant, c’est retenir la Vie. Retenir c’est mourir.
Partager ses idées, son savoir, ses livres, une idée, c’est semer des graines, peu importe où elles pousseront, c’est servir la vie.