Catégorie : art

Vivre de sa plume et de ses crayons…

Vivre de sa plume et de ses crayons…

« Quelle place occupent les artistes.auteurs.rices dans notre société ? Quelles mutations du travail rencontrent les artistes, quelles sont leurs réalités ? Comment trouver des alternatives pour faire collectif et comment s’émanciper d’un système précaire et inadapté et repenser nos modèles économiques ? »

C’était le thème des journées pro proposées par Mobilis Pays de la LoireMAISON FUMETTI et le Pôle arts visuels Pays de la Loire ces 8 et 9 juin.

Un thème qui me parle bien puisque notre maison d’édition s’est créée en 2002 autour du projet d’une artiste autrice-illustratrice qui souhaitait vivre de son art.
20 ans plus tard, nous sommes 5 à veiller au quotidien du projet, et nous avons publié les ouvrages d’une soixantaine d’artistes.

Ces 2 journées réunissaient des artistes et des personnes en lien avec les artistes. Cette pluralité de points de vue a permis de riches échanges.

  • Journée 1 : nourrir le constat, prendre la mesure des enjeux.
  • Journée 2 : imaginer des solutions et des pistes d’actions concrètes.

Le format (matin pour recevoir de l’info / aprem pour partager et explorer) m’a bien plu.

Ce que j’en ai retenu…

Voici quelques un·e·s des constats / idées / remarques qui m’ont marqué / inspiré :

  • Penser le travail en fonction de ses liens et ses interactions avec le monde
  • Si changer le système n’est pas à ma portée, comment puis-je mieux le comprendre pour jouer avec ?
  • Documentons… il en restera toujours quelque chose !
  • Si des bullshits jobs sont valorisés à plus de 1000 € la journée, pourquoi des artistes doivent-ils se battre pour valoriser 500 € leur journée ?
  • Revaloriser le 1,1% diffuseur pourrait être une source intéressante pour créer un fond solidaire.
  • Les artistes du spectacle vivant semblent plus organisé·e·s, plus politisé·e·s que les artistes du mot ou de l’image.
  • Pourrait-on imaginer une taxe Sofia sur le livre d’occasion ? (en plus d’une contribution volontaire ?)
  • Pourrait-on imaginer un domaine public payant ? (en revisitant la notion d’ayant-droits).
  • Toute activité artistique n’aboutit pas à une production : comment valoriser ce temps nécessaire du cheminement ?
  • Avec un nombre de nouveautés croissant et un nombre de lecteurs et lectrices stagnant, continuer à rémunérer sur les ventes devient compliqué.
  • Voir les artistes comme des chercheurs et chercheuses, permet d’imaginer d’autres possibles.
  • A un problème complexe il n’existe pas une solution miracle mais de multiples pistes d’amélioration.

Et après, on fait quoi ?

Qu’allons-nous faire maintenant de ces réflexions et pistes d’actions ?
Comment donner suite à ces 2 journées qui auraient méritées une plus large participation ? (sur l’ensemble des Pays de la Loire, j’estime que moins de 50 personnes sont passées sur ces 2 jours, et principalement des personnes de Nantes et sa périphérie – c’est déjà bien, mais peu et pas représentatif).

L’action collective et coordonnée prend du temps, demande de l’attention et du suivi.
Les raisons de s’épuiser avant d’arriver à la moitié de l’objectif sont nombreuses.

Mais néanmoins, je continue d’y croire ! (sinon, je ne posterais pas ce billet 🙂 ).

  • Multiplier les initiatives concrètes à petite échelle sur le terrain (hacker, jouer avec les règles existantes) tels que peuvent déjà le faire des projets comme Jubilee, FLBLB, Octopus (si vous avez d’autres exemples, n’hésitez pas à les citer en commentaire).
  • Politiser le débat en interpellant les élus et en allant titiller les institutions, il est possible pour cela de rejoindre des associations ou syndicats tels que : La Charte ou La Ligue.
  • Multiplier les rencontres, les échanges de pratiques afin de s’outiller intellectuellement.

Sont quelques-uns des moyens d’actions à notre portée.

De notre côté, chez Pourpenser, nous avons fait le choix dès 2002 de calculer les droits des artistes sur les quantités imprimées et non vendues. Ces droits sont entre 10 % et 15 % du prix public HT. L’idée de salarier des artistes (comme le propose les éditions FLBLB) est une piste qui nous intéresse, mais à ce jour nous n’avons pas trouvé les moyens de le faire.

Trace ta voix – le blog d’Hugo

Trace ta voix – le blog d’Hugo

Tout à commencé par une amie qui me signale un billet sur un réseau centralisé où je mets rarement le museau de ma souris. Le billet en question parlait d’une maman Marilyn, et son fils, Hugo.

Hugo est un artiste, jeune et prometteur. Un artiste comme celles et ceux que nous aimons publier chez Pourpenser.
Marilyn est une maman qui accompagne son fils, une maman comme nous en croisons beaucoup sur les salons.

Vous partager ce lien et vous inviter à visiter ce site est pour moi une évidence.

Merci et bravo Hugo et Marilyn.

Notre monde a besoin de lumière

Notre monde a besoin de lumière

 

L’Art, expression de la vie…

Un texte dGalou extrait du « Pense à sourire N°7« , sur l’art et le partage de soi.

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L’art est l’expression de la vie en soi, l’Art est l’expression de l’Être.

Le seul obstacle à l’expression, c’est nous-mêmes. Ce sont toutes nos pensées, nos jugements et croyances que nous cultivons envers nous-mêmes… En bref, notre désamour de nous-mêmes !

Permettre cette libre expression, c’est se permettre de se sentir vivant dans son coeur, son corps et son âme !

C’est permettre à ce que l’on a de plus profond, de plus précieux, de plus beau de s’exprimer, de se montrer, de se partager.

C’est oser, oser partager qui nous sommes, oser divulguer la lumière qui nous anime, reconnaître cette lumière comme légitime et la vibrer dans le monde…

Notre monde a besoin de lumière !!!

La créativité est la source même de la vie. Elle est mouvement perpétuel, insondable, elle est incontrôlable, elle est le souffle qui nous habite.

Réveiller ce souffle en soi, c’est oser aller vers la vie, c’est oser réveiller sa vie.

Oser créer, c’est oser l’aventure ! c’est oser la découverte,  l’imprévu, la surprise ! 

C’est oser recevoir aussi…

C’est retrouver l’élan profond, cet élan qui fait battre notre coeur, cette joie d’exister et de le manifester dans la matière.

Il n’y a pas de vanité à être qui nous sommes pleinement et justement. Il y a juste à se défaire de nos manteaux d’ignorances qui nous anesthésient de notre vraie nature.

Revenir à soi, c’est se reconnecter à la nature, à son cycle et son enseignement, à sa sagesse.

C’est faire silence en soi et simplement écouter. 

Un extrait de « Pense à sourire » le magazine de Pourpenser que vous pouvez télécharger gratuitement sur le notre site – Illustrations Galou et Lucas Amyot. 

Extrait de :
Pense à sourire N°7

Découvrez les autres titres édités chez Pourpenser Editions 
autour de notre richesse intérieur et son partage : 

Le voyage d'Ulysse 

Le voyage d’Ulysse, la poésie et l’imaginaire sont des sources qui nous nourrissent, nous relient à nous-même et donc aux autres, des fils pour ne pas se perdre, des liens pour se retrouver. 

Tom et Rico

Tom et Rico, Au fond de son bocal, le 5e, sur l’étagère de la cuisine, Tom est un haricot aventurier… un haricot qui rêve de vivre libre et de germer !

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Thème : Overlay par Kaira. Hébergement Yunohost
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