Catégorie : Artistes

Les premiers mardi du mois…

Les premiers mardi du mois…

Depuis le printemps 2022, nous avons mis en place un rendez-vous chaque premier mardi du mois, de 9h à 11h.

Ce rendez-vous, nous le proposons aux artistes de la maison qui souhaitent échanger, partager des nouvelles, poser des questions…

Le top du top serait de pouvoir le faire à la terrasse d’un petit café, mais bon… pour réussir à prendre un moment avec Joëlle qui habite dans la Drôme, Sandrine en Haute-Vienne et Nicolas en Anjou nous avons le choix entre le jet privé et la visio. Les deux ont une empreinte écologique et consomment de l’énergie, mais il paraît que la visio en consomme un peu moins (et puis, c’est moins cher).

Le 6 septembre, nous étions 8 à nous retrouver pour papoter : Laura Hedon, autrice/illustratrice d’Unikarb et illustratrice des Panse cœur 1&2, Joëlle Stauffacher autrice/illustratrice de la collection Charlie et Belinda, illustratrice du livre-outil S’asseoir et ne rien faire, Jean-Noël Godard auteur des Voyages extraordinaires de Naïa, Marie Fardet, illustratrice des Chevaux de pluie, Les mésanges de la Grande Marche, Assis sur un rocher, Evelyne Poiraud, autrice d’À nous la nuit !, Aline de Pétigny autrice/illustratrice de plus d’une trentaine d’ouvrages édités chez Pourpenser, dont Tout est possible, Ma vraie nature, Lou y es-tuSandrine-Marie Simon, autrice de Beebuti, la rose et le pissenlit et Le jardin partagé, Albert de Pétigny, auteur de La vie comme un voyage.

Ce qui se dit lors de ces échanges reste entre nous 🙂 mais je crois que je peux tout de même révéler que Sandrine était heureuse de nous partager son expérience de 2 années passées au Québec, que Joëlle est maintenant à 100% sur son activité artistique et que Jean-Noël a de beau projets pour compléter l’univers déjà riche de Naïa !

Nous ne prévoyons pas d’ordre du jour pour ces temps d’échanges, mais souvent une thématique se dessine au fil de la discussion, et ce jour là, le sujet s’est cristallisé autour des rencontres : « comment intervenir plus souvent dans les écoles ? » , « quel est le prix pour une intervention dans le cadre scolaire ? » « comment être invité sur les salons ? » , « qui contacter pour animer atelier dans une médiathèque ? » …

Rapidement, nous nous sommes rendus compte de la diversité des expériences. Il y a certainement là un thème à explorer plus longuement, et si vous avez des idées sur le sujet, n’hésitez pas à commenter ce billet !

Vivre de sa plume et de ses crayons…

Vivre de sa plume et de ses crayons…

« Quelle place occupent les artistes.auteurs.rices dans notre société ? Quelles mutations du travail rencontrent les artistes, quelles sont leurs réalités ? Comment trouver des alternatives pour faire collectif et comment s’émanciper d’un système précaire et inadapté et repenser nos modèles économiques ? »

C’était le thème des journées pro proposées par Mobilis Pays de la LoireMAISON FUMETTI et le Pôle arts visuels Pays de la Loire ces 8 et 9 juin.

Un thème qui me parle bien puisque notre maison d’édition s’est créée en 2002 autour du projet d’une artiste autrice-illustratrice qui souhaitait vivre de son art.
20 ans plus tard, nous sommes 5 à veiller au quotidien du projet, et nous avons publié les ouvrages d’une soixantaine d’artistes.

Ces 2 journées réunissaient des artistes et des personnes en lien avec les artistes. Cette pluralité de points de vue a permis de riches échanges.

  • Journée 1 : nourrir le constat, prendre la mesure des enjeux.
  • Journée 2 : imaginer des solutions et des pistes d’actions concrètes.

Le format (matin pour recevoir de l’info / aprem pour partager et explorer) m’a bien plu.

Ce que j’en ai retenu…

Voici quelques un·e·s des constats / idées / remarques qui m’ont marqué / inspiré :

  • Penser le travail en fonction de ses liens et ses interactions avec le monde
  • Si changer le système n’est pas à ma portée, comment puis-je mieux le comprendre pour jouer avec ?
  • Documentons… il en restera toujours quelque chose !
  • Si des bullshits jobs sont valorisés à plus de 1000 € la journée, pourquoi des artistes doivent-ils se battre pour valoriser 500 € leur journée ?
  • Revaloriser le 1,1% diffuseur pourrait être une source intéressante pour créer un fond solidaire.
  • Les artistes du spectacle vivant semblent plus organisé·e·s, plus politisé·e·s que les artistes du mot ou de l’image.
  • Pourrait-on imaginer une taxe Sofia sur le livre d’occasion ? (en plus d’une contribution volontaire ?)
  • Pourrait-on imaginer un domaine public payant ? (en revisitant la notion d’ayant-droits).
  • Toute activité artistique n’aboutit pas à une production : comment valoriser ce temps nécessaire du cheminement ?
  • Avec un nombre de nouveautés croissant et un nombre de lecteurs et lectrices stagnant, continuer à rémunérer sur les ventes devient compliqué.
  • Voir les artistes comme des chercheurs et chercheuses, permet d’imaginer d’autres possibles.
  • A un problème complexe il n’existe pas une solution miracle mais de multiples pistes d’amélioration.

Et après, on fait quoi ?

Qu’allons-nous faire maintenant de ces réflexions et pistes d’actions ?
Comment donner suite à ces 2 journées qui auraient méritées une plus large participation ? (sur l’ensemble des Pays de la Loire, j’estime que moins de 50 personnes sont passées sur ces 2 jours, et principalement des personnes de Nantes et sa périphérie – c’est déjà bien, mais peu et pas représentatif).

L’action collective et coordonnée prend du temps, demande de l’attention et du suivi.
Les raisons de s’épuiser avant d’arriver à la moitié de l’objectif sont nombreuses.

Mais néanmoins, je continue d’y croire ! (sinon, je ne posterais pas ce billet 🙂 ).

  • Multiplier les initiatives concrètes à petite échelle sur le terrain (hacker, jouer avec les règles existantes) tels que peuvent déjà le faire des projets comme Jubilee, FLBLB, Octopus (si vous avez d’autres exemples, n’hésitez pas à les citer en commentaire).
  • Politiser le débat en interpellant les élus et en allant titiller les institutions, il est possible pour cela de rejoindre des associations ou syndicats tels que : La Charte ou La Ligue.
  • Multiplier les rencontres, les échanges de pratiques afin de s’outiller intellectuellement.

Sont quelques-uns des moyens d’actions à notre portée.

De notre côté, chez Pourpenser, nous avons fait le choix dès 2002 de calculer les droits des artistes sur les quantités imprimées et non vendues. Ces droits sont entre 10 % et 15 % du prix public HT. L’idée de salarier des artistes (comme le propose les éditions FLBLB) est une piste qui nous intéresse, mais à ce jour nous n’avons pas trouvé les moyens de le faire.

Alexandra Lucchesi

Alexandra Lucchesi

Après des études littéraires, Alexandra Lucchesi fonde en 2009 sa compagnie de théâtre, l’Oiseau Monde, au sein de laquelle elle met en scène ses propres textes.

En parallèle, elle poursuit ses explorations protéiformes en écrivant des contes, des chansons, des romans.

Son univers, architecturé autour d’une langue gourmande et poétique, se veut être toujours au service de la vie, sa foulée, son relief teinté d’ombre et de lumière.

Les œuvres d’Alexandra Lucchesi chez Pourpenser

Alexandra est l’autrice de la série Le Panse cœur, un recueil de textes sensibles pour accompagner les enfants sur les moments difficiles. 2 ouvrages illustrés par Laura Hédon.

Laura Hédon

Laura Hédon

Après des études scientifiques, Laura Hedon est tombée amoureuse de la nature et c’est finalement dans l’art narratif qu’elle cherche à s’épanouir aujourd’hui.

Pour ses illustrations, elle aime mélanger l’aquarelle avec la gouache et le crayon pour représenter ce qu’elle aime : le monde du vivant, tout en laissant une bonne part à l’imaginaire.

Après plusieurs albums jeunesse, Laura sort en 2022 une première BD : Unikarb.

Les œuvres de Laura Hédon chez Pourpenser

Les douces illustrations de Laura Hédon accompagnent les textes sensibles d’Alexandra Lucchesi sur les Tome 1 et Tome 2 du Panse cœur. Laura est également l’autrice et illustratrice de la BD Unikarb. Un poster gratuit pour Le Panse cœur est également disponible en téléchargement.

Stéphanie Léon

Stéphanie Léon

Stéphanie Léon est née le 1er décembre 1975 à Saint-Etienne.

Après un bac littéraire, elle part s’ennuyer sur les bancs de la fac qu’elle quitte pour aller passer un CAP d’ébénisterie.

C’est en restaurant des portes d’églises et des plafonds moulurés qu’elle développe un goût immodéré pour l’univers fantaisiste de la Renaissance et les éclairages tamisés qui peuplent aujourd’hui ses dessins.

Les œuvres de Stéphanie Léon chez Pourpenser

Autrice et illustratrice des albums Le singe et la pêche et Patate, Le dragon qui se regardait le nombril, Stéphanie a également illustré les 2 tomes de la série Le tableau hanté d’Aline de Pétigny et propose en libre accès sur le site un coloriage gratuit autour de Patate le dragon et Quenouille le mouton ainsi qu’une superbe affiche gratuite avec Patate le dragon et Quenouille sur son dos !

Mam’zelle Roüge

Mam’zelle Roüge

Lorsqu’elle était petite, Céline (dite Mam’zelle Roüge) parlait peu, mais dessinait beaucoup déjà.
En prenant de l’âge, ce qui était un mode d’expression est devenu son métier. Comme une évidence.

Aujourd’hui, Mam’zelle esquisse, bricole et expérimente diverses techniques, en freelance.

Elle travaille aussi pour l’édition jeunesse.

C’est alors aux mots des autres qu’elle donne des contours et quelques touches de couleur.

Avec tout son cœur.

Boum Boum illustré par Mam’zelle Roüge

Avec Boum Boum et autres petits et grands bruits de la vie, Catherine Latteux et Mam’zelle Roüge signent un album tendre et juste sur l’amour, tout simplement. Une histoire qui invite au dialogue sur ces ressentis intimes qu’il est quelquefois doux de partager.

Émilie Vanvolsem

Émilie Vanvolsem

Emilie Vanvolsem est née en 1978 dans des contrées reculées de la Belgique où elle grandit calmement sous l’œil imperturbable de poules et de moutons wallons.

Après plusieurs déménagements de la campagne à la capitale, des tribulations dans diverses écoles, elle rentre enfin dans une école d’art… C’est le coup de foudre pour le dessin !

Elle rentre ensuite tout naturellement à l’Académie des Beaux Arts de Bruxelles et en ressort tout aussi gaiement pour passer son agrégation. Depuis 2001, elle exerce son art dans la presse jeunesse et a publié plusieurs albums jeunesse.

Elle vit aujourd’hui dans la Drôme, et s’est spécialisée dans l’illustration naturaliste et humoristique ! Son sujet de prédilection : les animaux mal-aimés et méconnus !

Les enquêtes de Musa et Rico

Les enquêtes de Musa et Rico est une bande dessinée scénarisée par Fleur Daugey et illustrée par Émilie Vanvolsem.

Dès qu’un crime est commis, les premiers suspects sont désignés d’office : ce sont forcément les animaux mal aimés.

Au fil des enquêtes, la commissaire Musa Grignotte et l’inspecteur Rico Lupo découvrent que la vérité est souvent bien différente des premières suppositions.

Une BD nature et rigolote pour nous aider à démêler le vrai du faux et à revoir nos préjugés.



Nathalie Prince

Nathalie Prince

Nathalie Prince est professeur, écrivain et maman de quatre poussins.

Elle a pour animaux de compagnie un chien gris et un paon bleu.

Elle enseigne les lettres à l’université du Mans, où elle a aussi mis en place un Master dédié à la littérature de jeunesse. Elle est l’auteur de La littérature de jeunesse (Armand Colin, 2021).

La dinde savante et la poule philosophe

Avec ce texte accessible dès 7/8 ans, Nathalie Prince nous invite à la confrontation des vérités entre une dinde savante et une poule philosophe.
Quelle place laissons-nous au doute ? Une observation, même précise et répétée suffit-elle à établir une théorie scientifique ?
Au fil de la lecture nous nous rendons compte qu’il se passe bien des choses dans une basse-cour…
Un texte de Nathalie Prince illustré par Mélanie Fuentes.


Bénédicte Rivière

Bénédicte Rivière

Bénédicte Rivière a réalisé son rêve d’enfant : elle est devenue comédienne.

Mais dans la vie, les rêves changent et évoluent. Après des années passées à interpréter les histoires des autres, elle a voulu écrire les siennes.

Alors aujourd’hui, quand elle n’est ni sur scène, ni derrière un micro (doublage), elle écrit et enseigne (ateliers théâtre, ateliers d’écriture…)

Super Oui, Super Non de Bénédicte Rivière

Ce livre écrit par Bénédicte Rivière et illustré par Coline Citron fait partie de nos meilleures ventes auprès des parents d’enfants entre 3 et 5 ans. Ceci étant, en tant qu’adulte il peut également nous inviter à nous poser la question de ces moments où nous disons « oui » ou « non » plus par convention ou obligation que pour indiquer notre intention profonde.

Anne Mahler

Anne Mahler

Anne est illustratrice depuis 2012. Elle illustre des albums jeunesses et des BD, va dans les écoles et bibliothèques pour partager sa méthode de dessin (Des pas-à-pas simples et accessibles à tous dès l’âge de 4 ans !) et réalise des commandes pour des professionnels et particuliers (logos, portraits, etc).

En 2017 elle crée une chaîne Youtube : So Easy, gratuite et accessible aux petits comme aux grands. De courtes vidéos pour apprendre à dessiner toutes sortes d’animaux, de personnages, plantes ou objets.

Les livres d’Anne Mahler au catalogue de Pourpenser

Au moment de l’écriture de ce billet de présentation, le catalogue de Pourpenser compte 3 ouvrages d’Anne Mahler : Jules et Julie un album illustré sur un texte de Cathy Dutruch, Féminin Mahler, un roman graphique sur la naissance prématurée de sa fille et Agathe you babe, une BD regroupant 34 scène de sa vie quotidienne de jeune parent.

Bonus ! une vidéo d’Anne Mahler

Dans cette vidéo extraite de sa chaîne SoEasy, Anne nous montre comment dessiner un charmant petit rouge gorge !

Thème : Overlay par Kaira. Hébergement Yunohost
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