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Communication, égo et…  critique.

Communication, égo et… critique.

Chaque controverse, pourvu qu’on l’écoute, nous fait avancer, grandir.
 Il y a peu, je concluais une réflexion* par un indicateur d’arrêt de ma pensée : « si je trouve l’autre stupide, c’est que j’ai arrêté de réfléchir ».

Or voilà qu’un détracteur suscite la controverse chez nous. Certains de vouloir l’ignorer, d’autres d’y répondre par la justification. Revenant de congé, me voici apaisé, et de me dire : “Si je suis totalement en opposition avec la proposition, c’est que je ne l’ai pas comprise”. La remarque semble accusatrice, méprisante voir dénigrante, mais si je ne laisse pas cette impression de coté, si je ne parviens pas à être en accord (peu ou prou) avec, c’est que je ne l’ai pas comprise.

Or, bien souvent, nous recevons mal l’avis de l’autre parce que l’intention que nous avons mise dans nos propos n’est pas celle qui est remarquée par notre pair. Nos propos ne sont pas déformés, ils sont simplement vus sous un regard auquel nous n’avions pas prêté attention.

Voici pour l’exemple :

Alors que nous publions cette image (ci-dessus/gauche), faisant partie d’un ensemble de communication du même genre,  sur l’affirmation de notre catalogue et la volonté d’ancrage de notre ligne éditoriale, nous recevons cette critique :

« j’aime bien le lancement de fleurs … »sur » (lui-même)..l’ego peut-il influencer les actions et les pensées des autres..? chez Pourpenser très certainement, bientôt 20 ans et ils n arrivent toujours pas à avoir une phrase d accroche dénuée d’égocentrisme et de clichés totalement bobo. »

Pour pouvoir écouter une critique,
j’essaye de rendre la “parole juste”.

Parfois, nous nous fâchons, nous n’écoutons pas le fond de ce que la personne souhaite nous dire simplement parce que leur parole est “injuste”. C’est très souvent le cas avec nos enfants où l’utilisation de mots comme “toujours”, “jamais” rendent leurs opinions irrecevables.
 Dans Six accords pour vivre en harmonie, inspiré de The Four Agreements/les 4 accords Toltèques de Don Miguel Ruiz, une des propositions est de rendre la parole juste, elle permet vraiment d’apaiser les tensions. Dans le cas d’une lecture, et d’une lecture de controverse en particulier, c’est au lecteur de faire ce travail : rendre la « parole juste ».

Un deuxième élément important aussi abordé dans le même ouvrage :  ne pas en faire une affaire personnelle. Lorsque mon enfant me dit : “tu es méchant”, et si je sais, si je fais et si je me montre au quotidien à l’inverse, je sais que c’est son propre ressenti, a cet instant, ce n’est pas ce que je suis. Mon intention n’est pas celle que mon enfant me prête. Je peux alors me questionner, “tiens qu’est-ce qui fait qu’il me trouve méchant ?”.

Six accords pour vivre en

Ayant relu la critique avec ce regard nouveau, me voilà serein et en harmonie pour trouver deux points qui suscitent mon intérêt et l’envie de les prendre en compte et de vous écrire.

L’ego peut-il influer les actions et les pensées des autres ? 

L’égo est très souvent au cœur de nos échanges et discussions. Au printemps dernier Albert  est passé à une webTV autour de l’édition indépendante non sans débats. En effet, Albert mettait en avant le fait que mis à part flatter son ego, il ne voyait pas l’intérêt de passer dans ces émissions. Nous vous laissons juge. Nous savons aussi que cette même pensée freine régulièrement nos auteur.e.se pour faire leurs propres mises en avant..

Dans le même temps en tant qu’éditeur jeunesse, nous tombons régulièrement sous les coups des préjugés réducteurs, de médisances littéraires, d’image d’un contenu perçu par défaut comme superficiel et moins important. Préjugés largement battus en brèche par les témoignages des personnes ceux qui lisent nos ouvrages, ceux qui rentrent dans leurs contenus philosophiques. Chacun de se rendre compte de la différence, de la richesse de ce que nous portons.
 Si nous souhaitons cette différence, et cette richesse de contenu, nous nous en rendons réellement compte que par les témoignages. Vos témoignages sont notre seule manière de nous repérer et savoir la qualité de ce que nous proposons. Après 20 ans d’existence, nous commençons à recevoir les témoignages des premiers parents qui ont grandi en lisant nos contes. A chacun de ces retours, nous sommes rassurés de la qualité de ce que nous proposons au catalogue.

Accueillir, recevoir et enfin partager la gratitude de l’autre, est-ce là encore de l’égo ? Oui peut-être que quelque part dans les propos présents notre égo ressort encore.
Regardons :
Il est bon de se rappeler que l’objectif de Pourpenser n’est pas de faire des livres. Ça c’est un moyen. L’objectif est de transmettre. Nous savons comment les actes sont durs à mettre en œuvres, comment le chemin de la cohérence est difficile. Nous co-errons sur ce chemin sans bien savoir où il nous emmènera (à l’instar de cet article ;-). Partager notre volonté de rester sur ce chemin est une part de notre transmission.

Nous ne savons pas si notre ego influe sur les actions et les pensées des autres, en revanche nous avons bien conscience que les actions et pensées des autres ont une influence sur notre égo. Et nous devons en être vigilants.
 Combien il est important face au regard admiratif de nos enfants, de leur montrer que nous n’avons aucune cape rouge, que nous faisons des erreurs, que nous n’avons pas de vérité, mais que nous faisons des choix. “Je suis comme toi, avec un peu plus d’expérience, de formation, etc, sur ce domaine, c’est tout.” “Je suis comme toi, sauf que dans ce domaine m’intéresse et j’y consacre beaucoup de temps”.

Dans la campagne de communication qui nous occupe, chacune des phrases est reprise de lecteurs-rices, croisés sur nos chemins. Lorsque nous recevons ces témoignages, cela nous fait un bien fou et nous redonnent confiance en nous, en ce que nous réalisons et portons au quotidien. Évidemment, là où commence la confiance en soi, la fierté est présente. Je pense que nous sommes fiers de ce que nous portons. Pour autant, cette fierté est bien loin de l’orgueil : nous sommes conscients du ridicule de ce que nous sommes et de ce que nous portons. Et nous pensons que c’est lorsque l’orgueil arrive que l’égocentrisme commence.

Le dragon qui se regardait le nombril

C’est un sujet humain, intergénérationnel, intemporel, un excellent sujet de philosophie que nous trouvons brillamment abordé dans le dragon qui se regardait le nombril

La conscience de soi, la confiance en soi, l’affirmation de soi, l’estime de soi et … l’ego.

Nous ne pensons pas que l’ego peut influer sur les actions et les pensées des autres, mais l’affirmation de soi oui. Nous le voyons au quotidien dans toutes les dimensions, tous les secteurs, et l’ensemble des sujets. L’affirmation de ce que nous sommes est comme un ancrage : une bouée qui dis je suis là. Le bateau peut s’y repérer. Chaque personne qui s’affirme est une bouée pour l’autre.

Dans le même temps, Pourpenser est une société commerciale. Dans le sens où pour continuer notre action nous recevons notre moyen de subsistance par des finances : il nous faut vendre et donc nous faire connaître. Où plutôt, faire connaître le contenu de nos livres, de notre catalogue. Nous souhaitons (ré)affirmer notre catalogue, le (re)mettre en valeur, sous les projecteurs et lui donner du brillant.
 A l’instar qu’il est nécessaire pour Albert que nous le poussions à aller témoigner sur une webTV, que les auteur.e.s ont besoin de nous pour être mis en avant, c’est notre rôle d’affirmer et d’ancrer le projet Pourpenser. Dans 5, 10 ans plusieurs d’entre nous ne seront plus présents au sein de la maison, le projet lui, nous le souhaitons, continuera.
Il n’y a, dans notre vision, aucun ego dans ce que nous promouvons, affirmons. Et nous pensons, et espérons, que ce que nous promouvons et affirmons peut avoir une influence dans les pensées et les actions des autres.

Pourpenser n’arrive pas à avoir une phrase d’accroche.

C’est tellement vrai ! Nous ne savons pas présenter simplement et rapidement le projet de la maison d’édition. Notre fonctionnement est aussi flou pour nous que pour les autres : nous savons le vivre, mais pas le décrire. Nous savons faire vivre le projet Pourpenser pas l’expliquer.

Entre nous de longs échanges sur ce sujet. Nous n’arrivons pas à nous faire accompagner. Nous avons tenté l’aide de plusieurs entreprises de communication, la dernière réflexion en date fut au printemps de cette année 2021.
 Nous avons l’impression qu’une part de nous s’étiolerait dans ces mises en mots “communicantes” de ces entreprises “professionnelles”. Que nous perdrions une partie de notre âme.

Des mises en mots, nous en avons pleins : par les auteur.e.s, par les retours des lecteurs, pleins de mises en mots de communications. Alors, notre communication part dans tous les sens, et finalement nous ressemble. Une communication qui nous suit suivant nos aléas de la vie, là où se porte notre attention, suivant les réflexions, quitte à ce que le message global, celui que porte le projet de la maison d’édition ne soit pas clair.

Car comment un autre que nous pourrait-il mieux que nous mettre en mot ce qu’est le projet Pourpenser ? Comment pourrait-il mieux que nous communiquer ? Pourquoi s’enfermer dans une phrase, une sélection de communication ? Et puis nous n’en voulons justement pas de ces phrases, de ces slogans qui nous sembleraient égocentriques ?

– « Tiens, y aurait-il un peu d’orgueil dans ce positionnement et ces questionnements ? Peut-être même de l’égo mal placé ? »

Ainsi le détracteur à notre communication aurait-il réussi à pointer un problème d’égo dans notre difficulté à nous faire accompagner dans une communication que nous ne voulons justement pas égocentrique. Hum, cela mériterait sans doute un autre billet complet sur le sujet ! 

L’orgueil n’est jamais loin, merci pour votre vigilance.

(*Voir l’article sur : sur ce que nous souhaitons transmettre à nos enfants mais que nous ne savions pas appliquer pour nous même)

La grande journée test #leprojetfou : 70 km et de belles émotions.

La grande journée test #leprojetfou : 70 km et de belles émotions.

Ce jeudi 3 juin, à 9 jours du départ depuis Roscoff c’était une journée test pour Dominique.
Parti la veille de Saint-Jean des Mauvrets, il reprenait le chemin du retour avec sa malle chargée de livres.

Au total : 140 km sur 2 jours.

A 10h, nous avions rendez-vous avec la presse, 2 journalistes étaient présents. L’occasion de présenter mais également nos partenaires Qualea (stockage et expédition) et BDM (impression).

Xavier (BDM) est arrivé un peu avant sous la pluie et a ensuite accompagné Dominique sur la moitié du trajet.

Avant le départ, un petit live pour les personnes qui nous suivent sur Facebook

À quelques kilomètres de l’arrivée, Dominique nous partage ses impressions :

Besoin de plus d’amour et de paix ?

Besoin de plus d’amour et de paix ?

Nous souhaitons transmettre à nos enfants ce que nous-mêmes, nous ne savons pas toujours appliquer.

Et si nous prenions un moment pour parler d’Amour ?

Vivre dans un monde d’amour et de paix est un choix. Ce monde est là, bien présent, et nous pouvons choisir d’y vivre.
Toutefois, cette réalité est une chimère : elle n’existe que parce que nous y contribuons par nos actions, nos pensées, et bien sûr celles des autres personnes.

C’est en choisissant d’agir dans la paix et l’amour que nous vivons dans ce monde.

Pendant un temps, ce monde (d’amour et de paix) ne me semblait pas exister. Ainsi, plutôt que de choisir d’y vivre et agir en ce sens, je me fixais l’objectif de le construire. Je pensais qu’il fallait façonner ce monde, puisqu’il n’était pas encore présent :  je ne le voyais simplement pas.

Aveugle, je souhaitais un monde tel qu’il ne corresponde qu’à mon idée de la paix et de l’amour. 

Pourtant, ce monde est là, autour de nous, accessible, présent. Et, dans le même temps, il n’existe pas, une sorte d’état d’être et de ne pas être. Un état qui est, sans doute, une représentation de nous-mêmes. Je suis dans un état d’amour et de paix, et ce monde existe, je peux le voir, le ressentir. Simplement, parce que j’y apporte moi-même de la paix et de l’amour, en cet instant présent. Lorsque je n’y contribue plus, dès que je cesse d’y prendre part, j’en sors. Si j’observe le monde, je peux voir l’amour et la paix, et je peux ne pas le voir. 

Face aux enfants, vous connaissez bien cet état ambivalent. Comment nos émotions, notre fatigue, nos projets, nos engagements, nos choix nous font entrer ou sortir de ce monde de paix et d’amour. Ce monde semble même, parfois, inaccessible. D’autant plus, si, au départ, le souhait d’y vivre n’est pas dans nos priorités. 

Je voudrais témoigner ici de l’un de nos multiples bloqueurs à ce monde. Je veux parler des préjugés et de nos vérités personnelles, qui nous empêchent d’aimer l’autre, de nous en rapprocher. Vérités qui nous font hérisser des barrières entre les Zins d’un côté, les Zôtres de l’autre. Car, me voici témoin d’une scène par trop courante dans cette période perturbée, exacerbant les esprits, nous enfermant dans nos certitudes.

Ainsi donc, voici que je reçois un message partagé par les moyens modernes, ne laissant à l’écrit que la croyance que seules les paroles s’envolent, sur un sujet brûlant et très controversé de l’actualité : la vaccination.
Émotions, crispations, c’est en seulement un aller-retour que l’échange tourne court, chacun des détracteurs trouvant l’autre stupide et bête.

Sur un rythme drôle et dynamique, une invitation à réfléchir sur les préjugés, la notion de clan et de pensée unique.

La bêtise de l’autre apparaît sans doute lorsque nous-mêmes, nous arrêtons de réfléchir et de vouloir comprendre cette autre pensée si différente de la nôtre. Car, dans le cas présent, je vois deux personnes qui semblent avoir bien réfléchi, de leur côté, et qui ont pris position et fait un choix personnel. Deux personnes souhaitant le mieux pour l’autre. Je ne vois aucune bêtise. Et si je constate un désaccord profond sur le sujet, je ne vois aucune stupidité.

Peut-être que nous arrêtons de réfléchir lorsque nous statuons sur la bêtise de l’autre ?

Avec mes enfants, mes ados, je peux vivre cette situation régulièrement. Où, sur des sujets brûlants, je vois apparaître ce cycle : “Émotions, crispations, l’échange tourne court, chacun trouvant l’autre stupide”. Moi de penser que mon enfant est stupide, qu’il doit grandir, et lui que nous sommes vieux et que nous ne comprenons rien. 

Alors, ce conflit dont je fus témoin me refait penser aux moments où je « rencontre » la bêtise de mon enfant. Et si cette fameuse stupidité humaine, de l’enfant qui est trop jeune, n’est pas la pensée que je ne comprends pas ? Que le conflit vient que je ne sais pas me faire comprendre non plus ?

Je me dis que, pour vivre en amour et en paix avec mes enfants, il me faut essayer de ne pas arrêter de réfléchir !
Et j’ai, maintenant, un nouvel indicateur de l’arrêt de cette réflexion : si je le trouve stupide, j’ai arrêté de réfléchir.

Dominique

En stage chez Pourpenser !

En stage chez Pourpenser !

Bonjour !

Je m’appelle Luna, j’ai 14 ans, je suis en 4e segpa et je suis en stage chez pour Pourpenser, une maison d’édition.

Je découvre le stage que j’ai commencé le lundi 15 mars.

Comment faire des livres ? à quoi ça sert ? où sont fabriqués les livres ? et comment ils arrivent dans les librairies ?

Pendant le stage je trouverai les réponses à toutes ces questions, et je vous conseillerai des livres comme des mangas.                   

Je vais essayer de poster des photos chaque jour donc merci de partager et si vous avez d’autres questions je serai à l’écoute.

A très bientôt !

Premières réponses

Pourquoi des livres ? A quoi ça sert ?

  • quand je lis… à m’occuper, me cultiver, apprendre de nouvelles choses, m’évader, mieux dormir
  • quand j’écris… partager avec les autres, m’exprimer,
  • quand je dessine… m’évader dans mon monde ou dans un monde imaginaire

Comment ça se fabrique ?

  • un livre est écrit et illustré par des auteurs puis va dans une imprimerie pour faire les pages normalement la semaine prochaine je visite une imprimerie.

Comment ils arrivent dans les librairies ?

  • il faut que les libraires commandent les livres et que l’éditeur les envoie, chez Pourpenser c’est la société Pollen qui s’occupe des envois.

Les visites

Mardi j’ai visité plusieurs entreprises et personnes qui travaillent avec Pourpenser et je suis allé chez Aline.

Qualea

Qualea est une entreprise qui rend des services à ces clients en trouvant des solutions pour leurs problèmes. Ils font pleins de choses comme du jardinage, de la préparation de voitures et aussi en travaillant après les imprimeurs pour finir des livres, des classeurs, des boites en carton ou des calendriers et des catalogue pour de la moquette dans les maisons. Ils font aussi la programmation des télécommandes pour des garages et vérifient si ça marche.

Morceaux de parquet pour le sol qui seront découpés pour faire des catalogues
Des livres qui ont été pliés et agrafés chez Qualea
Des livres, des catalogues, des classeurs, des calendriers fabriqués chez Qualea

Il y a environ 80 personnes qui travaillent chez Qualea. Nous avons visité les ateliers du Cormier, à Cholet, où il y a une pièce pour les livres de Pourpenser et un couloir pour les cartes postales et les posters. Il y a aussi beaucoup de cartons.
Nous avons rencontré Cathy, Nathalie et Vincent. C’est Vincent qui s’occupe de préparer les colis des livres qui vont être envoyés aux personnes qui commandent les livres sur le site internet de Pourpenser ou au jardinières et magasins qui commandent à Marie-Line.

Des cartons ! la pièce où sont préparés les envois des livres de Pourpenser
Une commande de livres à envoyer : Vincent prend les livres et les mets dans l’enveloppe ou un carton s’il y a beaucoup de livres

Aline

Aline est la sœur d’Albert chez qui je fais le stage, et c’est eux qui ont crée la maison d’éditions en 2002. Aline fait beaucoup de dessins et écrit beaucoup. Elle fait des couvertures et de la peinture.
Sa maison est pleine de dessins, de peintures et de choses sur le bureau.
J’avais déjà vu Aline lundi avec Dominique qui prépare son voyage à vélo pour traverser la France.
Aline m’a donné des affiches et un petit carnet.

l’atelier d’Aline
L’affiche qu’Aline m’a donnée, elle m’a aussi donné un petit carnet

BDM imprimeur

BDM est une imprimerie aux Epesses, pas très loin du Puy du Fou. Nous avons rencontré Xavier. Les livres arrivent sur l’ordinateur et les pages sont d’abord envoyés sur une machine pour séparer les couleurs (noir, rouge, jaune, bleu). Le violet c’est un mélange du bleu et du rouge, le orange, un mélange du jaune et du rouge. Toutes les couleurs des dessins peuvent se faire avec les 4 couleurs : noir, rouge, jaune et bleu.

En visite chez BDM

Les plaques de chaque couleur sont mises dans une grande imprimante qui prend de très grandes feuilles pour imprimer plusieurs pages sur chaque feuille. Les couvertures sont imprimées sur du papier plus dur.
Le livre repart de l’imprimerie pas terminé mais en grandes feuilles. C’est Qualea qui termine les livres en pliant et en agraffant.
Il y a beaucoup de machines chez BDM. Pour imprimer, pour couper. Il y a aussi beaucoup de cartons.

Beaucoup de machines et de papier
La grosse machine à couleurs : chaque bloc pour une couleur

Pollen

Pollen est plus loin que BDM, à 1h de Cholet avec la voiture. Les bâtiments sont grands avec beaucoup de cartons et de livres dedans.
Nous avons rencontré une personne qui nous redonné des livres un peu abimés.
Chez Pollen ils préparent les commandes des livres pour envoyer chez les libraires.
Ils envoient les livres de Pourpenser mais aussi plein d’autres livres de d’autres éditeurs.

Moi et ma tête d’avatar chez Pollen
Beaucoup, beaucoup de cartons et de livres !

Libraire Plume et Fabulettes

Plume et Fabulettes est une librairie pas très loin de chez Albert à Ancenis.
Il y a plein de livres et de mangas et BD pour les ados et des romans pour les adultes, et plusieurs endroits pour lire. Il y aussi une étagère avec les livres de Pourpenser.

Un petit coin pour lire…
Les livres de Pourpenser chez Plume et Fabulettes

Le chemin d’un livre

Voici pour vous montrer ce que j’ai compris du chemin d’un livre :

1re ÉTAPE : LES AUTEURS

Les auteurs écrivent et illustrent le livre et parfois la couverture du livre en avance pour être prêt à temps.

2e ÉTAPE : LA MAISON D’ÉDITION

La maison d’édition reçoit plein de projets de livres et choisi quels livres seront dans son catalogue et seront envoyés chez l’imprimeur. À la fin les clients pourront commander sur le site ou chez un libraire.

3e ÉTAPE : L’IMPRIMERIE

L’imprimeur reçoit les fichiers du livre, il sépare les couleurs et imprime les pages du livres et avec des couleur : noir, rouge bleu, jaune. Le blanc c’est le papier. Pour que les livres soient finis il faut quelque fois envoyer chez Qualea pour plier et mettre les agrafes.

4e ÉTAPE : DISTRIBUTEUR

Les livres vont dans des cartons qui sont envoyé chez le distributeur. Le distributeur prend les livres et les envoie chez les libraires. Chez Pourpenser il y a 2 distributeurs : Pollen pour les libraires et Qualea pour d’autres commerces et les commandes sur le site internet.

5e ÉTAPE : COMMERCES, LIBRAIRIES, SALONS, BIBLIOTHÈQUES

Les livres arrivent dans les librairies où les gens voient les livres et peuvent les commander.
Il y a aussi des salons mais actuellement ils sont tous fermés.
Les bibliothèques achètent les livres aux libraires et les gens peuvent les lire.

6e ÉTAPE : LES LECTEURS

La maison d’édition parle des livres pour les faire connaitre aux gens et les gens parlent des livres à d’autres gens.

Livr&Co : le comptoir des lectures durables

Livr&Co : le comptoir des lectures durables

Nous avons connu Marion et Charles par le biais de l’association pour l’écologie du livre au cours du confinement de mars/avril 2020.

D’emblée, leur projet de réunir des maisons d’éditions pour créer une librairie proposant des ouvrages cohérents sur le fond et la forme autour des questions écologiques et de société nous a parlé.

Nous avions tenté l’expérience en 2012 avec 7 autres maisons d’édition membres du Collectif des éditeurs écolo-compatibles et avions l’idée une coopérative de diffusion mais l’énergie nécessaire pour lancer un tel projet nous a manqué. Imaginez donc notre joie de voir d’autres personnes porter ce projet qui nous tenait à cœur !

Pendant plusieurs mois de cette curieuse année 2020 nous avons reçus des nouvelles de Marion et Charles, puis des tableaux à remplir, un site à visiter… et enfin, début décembre l’ouverture du site :

Début 2021, ce sont 15 maisons référencées et partenaires : Éditions BicycletteÉditions du LamantinÉditions du RicochetFatrasies ÉditionsLa cabane bleueLa Maison des Pas perdusLa Marmotière ÉditionsLa tête ailleursLaplikiliLe laboratoire existentielLe Souffle d’OrLucca ÉditionsPlum MagazineYves Michel Éditeur et – PourPenser 🙂

Ce site n’est qu’un début. L’objectif de Marion et Charles est également de mettre en avant dès que possible ces ouvrages sur les salons et de montrer qu’il est possible d’éditer des livres riches en contenu, imprimés en France, réalisés de façon aussi responsable que possible, d’être clair sur la rémunération des auteur·e·s et de ne pas cautionner la surproduction et la destruction banalisée des invendus.

Le projet est tout neuf. Nous ne pouvons que vous inviter à visiter le site de Livr&co et à le garder dans vos signets pour vos prochains achats de livres.

Pour notre part, nous réjouissons à l’avance de la toute prochaine assemblée générale et avons hâte de voir comment ce projet collectif va grandir !

101 sourires et un chat pour la bibliodiversité

101 sourires et un chat pour la bibliodiversité

A l’initiative des éditions l’Initiale, nous participons actuellement à une grande opération de sensibilisation autour de la diversité éditoriale.

Il existe de très nombreuses maisons d’éditions… mais bien souvent celles que nous connaissons, celles que nous trouvons en librairie, appartiennent à l’un des 5 grands groupe d’édition (où la logique financière l’emporte souvent sur la sensibilité humaine…)

Pour débuter cette opération de sensibilisation, tant auprès des libraires que de vous lecteurs et lectrices, nous commençons par cette vidéo aux 101 sourires et 1 chat :

Nous vous invitons à parler de ces maisons à votre libraire, et pour continuer votre exploration des maisons indépendantes, nous vous invitons à visiter les sites de L’Autre Livre et de l’Alliance.

Merci pour vos partages !

Nouveaux numéros de téléphone et de fax !

Nouveaux numéros de téléphone et de fax !

Nous nous sommes rendus compte il y a quelques jours que de nombreux fax ne nous étaient pas arrivés ces dernières semaines.

Du coup, nous avons changé de prestataire et par conséquent de numéro de télécopie.

Voici les numéros où vous pouvez désormais nous joindre :

  • Téléphone : 02 52 35 02 01
    (n’hésitez pas à nous laisser un message, nous vous rappellerons rapidement)
  • Télécopie : 09 72 12 60 38

Ceci étant, le meilleur moyen pour joindre l’équipe de pourpenser, reste le formulaire disponible sur le site.

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
« Dessine-moi une forêt… » Grand concours pour les 3-12 ans

« Dessine-moi une forêt… » Grand concours pour les 3-12 ans

Rhône en vert est un portail qui recense et met en avant les initiatives vertes et responsables en région Rhône Alpes.
Dans le cadre de l’année de la forêt, le site lance dès ce 1er octobre un grand concours de dessin ouvert au 3-12 ans.



Vous avez jusqu’au 31 décembre pour participer !



Pour s’inscrire et participer, rien de plus simple : il suffit de renseigner le formulaire sur le site de Rhône en vert.


De nombreux lots, éco-responsables, ludiques et éducatifs sont à gagner :

– 50 exemplaires du magazine « La Petite Salamandre »,
– 10 jeux Bioviva Editions,
– 10 kits pédagogiques FRAPNA « La Forêt m’a dit »,
– 5 doudous Marron Rouge,
– 2 t-shirts et 1 casquette Quat’rues !



A vos crayons, à vos souris, prêts ? cliquez !


Les dessins gagnants seront mis en ligne le 1er février 2012 et les cadeaux envoyés dans les semaines qui suivent.



Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Aline en dédicace au Mont Saint-Michel

Aline en dédicace au Mont Saint-Michel

Un grand merci à Emeline Decourtias et l’équipe de la librairie Siloë du Mont Saint-Michel pour leur accueil le 16 août dernier.

Sur l’une des photos suivantes, Aline s’apprête à dédicacer pour un couple de jeunes japonais tout contents de pouvoir rapporter ce souvenir kawaï made in France !

Pour retrouver nos livres au Mont Saint-Michel :

Librairie Siloë
la maison du pèlerin
02 33 60 14 41 
Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Ce we, retrouvez « La petite Terre » en Limousin !

Ce we, retrouvez « La petite Terre » en Limousin !

C’est Sandrine, une de nos lectrices, qui s’est proposée pour présenter nos livres et réaliser un petit spectacle avec des enfants autour du conte musical La petite Terre.

Si vous êtes dans la région, n’hésitez pas à aller découvrir la ferme laitière de Contereix, qui organise cette journée en lien avec la FRCIVAM du Limousin (Association d’accompagnement et de promotion d’initiatives rurales et durables) et une équipe de bénévoles dynamiques !

Au programme :

Toute la journée (de 10h à 19h)
  – Visite libre de la ferme
  – Animations enfants
  – Balades botaniques
  – Stands associatifs
      GIE Zone Verte
      Lô Sanabâo (filière chanvre)
      Les Croqueurs de Pommes
      Agro-bio Périgord (Semences Maïs)
      RAD, Frcivam, Groupe Herbe
      Bolivia Inti (Cuisson solaire)

Et le soir :
un repas festif (12 € – sur réservation)
suivi d’un Bal Folk avec « Babel Baloch’ Orkestra (participation libre)

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Thème : Overlay par Kaira. Hébergement Yunohost
www.pourpenser.fr