Auteur/autrice : Albert
Éditeur @pourpenser • Cofondateur Editeurs ecolocompatibles @leseec • Administrateur @coll_LIBRIS • Co-acteur projet @fablabancenis • Cofondateur @Campanule44 … bref, je fais plein de trucs et de machins. Je ne fais pas tout bien, mais tant que j'y prends du plaisir, je continue si on ne me demande pas d'arrêter (la demande doit être un minimum argumentée) #cuisine #chant #ecologeek sur les bords explorateur #Ğ1 #Yunohost

Prendre le temps de « S’asseoir et ne rien faire » – Une interview de Natalie Slater

Prendre le temps de « S’asseoir et ne rien faire » – Une interview de Natalie Slater

 

Parmi les livres qui font du bien lorsque la vie nous semble compliquée, anxiogène, nous mettons en lumière “S’asseoir et ne rien faire”écrit par Natalie Slater et illustré par Joëlle Debraux 

Un ouvrage qui apporte à chacun et chacune des clés et des astuces pour être mieux et se reconnecter à soi  et à la vie.

 

 

Interview de Natalie Slater le 02 novembre 2020 dans le contexte de confinement et du coronavirus – Covid-19, par Emmanuelle de Pétigny. 

 

Natalie, pourquoi avez-vous décidé d’écrire ce livre ?

Ce livre n’existerait pas sans la rencontre avec Joëlle. Elle a commencé à dessiner par rapport à mon travail de thérapeute et aux exercices que je proposais. Et quand j’ai vu ses illustrations, nous avons commencé à échanger et Joëlle, qui avait déjà écrit des livres, m’a proposé d’en faire un ensemble.

C’est un vrai travail en collaboration.

 

Quel est l’objectif de ce livre ?

Quand mes enfants étaient plus jeunes, la période n’était pas plus facile. Nous avons vécu la destruction des Twin Towers (NdR 11 septembre 2001), et les enfants montraient une grande anxiété. Et je voulais les aider à retrouver une paix intérieure.

Là où va ton esprit, ton énergie va aussi.C’est ce que j’ai voulu faire avec ce livre : proposer aux parents et aux enfants des outils pour retrouver sa paix intérieure quand le chaos est à l’extérieur. Un livre avec des mots et des images, car les images sont très importantes, notamment pour les enfants.

Cela commence par la prise de conscience de ce qui se passe dans notre corps, dans nos pensées. Cela commence par l’observation, sans jugement.

Prendre conscience de sa respiration, tout simplement.

 

Un témoignage qui vous a ému ?

Ce livre touche à la fois des personnes qui pratiquent déjà beaucoup la méditation et la pleine conscience ou des personnes qui n’ont pas ce genre de pratique. Elles ouvrent le livre et comprennent, tout simplement…

Plusieurs témoignages m’ont touchée : cette professeure de kyūdō (tir à l’arc japonais) a beaucoup aimé livre et en a créé un compte instagram, ou bien ce professeur de yoga, qui ne me connaît pas, et qui a dit à mon mari qu’il avait acheté le livre pour ses petits-enfants. La gérante de La Balançoire, la librairie de Crest, m’a dit que pour elle, « S’asseoir et ne rien faire » était un best seller.

Quels exercices de votre livre conseilleriez-vous aux parents ?

Avant de dormir, je conseillerais l’exercice Scanner. Cela permet d’avoir un moment de paix, de joie et de douceur avec les enfants pour dépasser les angoisses de la journée qui, parfois, empêchent de trouver le sommeil. Cela ancre, comme la respiration.

Quand tu calmes ta respiration, ton esprit se calme aussi.

Et bien sûr, l’observation de notre respiration. Commencer par cela, juste cela, sans jugement, cela calme le cerveau. Quand on est dans un moment où l’on est submergé par tout ce qui se passe à l’extérieur, calmer notre respiration permet de convaincre le cerveau que tout est bien. Mais il faut d’abord en prendre conscience.

On a tous besoin de nous connecter à notre cœur car cela nous apporte de la joie et de la paix très vite.

Quelles autres idées pour passer ce nouveau confinement le plus sereinement possible ?

La gratitude ! Le matin au réveil, je regarde ce qui est positif autour de moi : avoir un toit, être en bonne santé…

Je m’étire aussi, car cela ouvre le cœur. Et je m’enracine car, quand on sent nos pieds sur le sol, cela permet de descendre l’énergie de la tête qui n’arrête pas de penser.

 

Et je m’émerveille face à la vue magnifique qui m’entoure (je vis au milieu des montagnes).

Ce n’est pas toujours facile de se reconnecter, mais c’est quelque chose qui fonctionne, il faut y croire.

Bien sûr, on ne va pas changer le monde avec cela, mais on va changer notre réaction au monde et c’est très important. On engage notre cœur et on s’apaise. Cela permet de prendre conscience du monde et des personnes qui nous entourent, et d’apporter de la joie.

  

Je crois que c’est ça mon message : l’observation et la joie. 


Natalie Slater

S'asseoir et ne rien faire

S’asseoir et ne rien faire
Pour les enfants (et leurs adultes)

De Natalie Slater et Joëlle Debraux

 
QUELQUES PISTES POUR :

  • calmer sa respiration,
  • s’enraciner
  • s’étirer et relâcher
  • scanner son corps
  • ouvrir les bras vers le ciel
  • inspirer le soleil
  • soulager les petites douleurs…

14,00 € – Editions Pourpenser 


Pour découvrir quelques pages, et pour le commander, c’est par là !

Autres livres : 


Ma vraie nature

Ma vraie nature – Conte philosophique

Une aventure qui questionne le monde, la relation à soi, aux autres, à l’environnement.
14,50 € – Aline de Pétigny

Découvrir le conte



Coffret collection Paroles de fée – Développement personnel

3 livres et un jeu de 54 cartes pour explorer notre magie intérieure.

36,00 € – Aline de Pétigny

Découvrir le coffret

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Un hopital transformé en dépôt Amazon.

Un hopital transformé en dépôt Amazon.

 

Amazon ne détruit pas que le commerce, il écrase tout. 

En pleine période de confinement, au moment même où l’ensemble du corps médical est sur le front, épuisé, au moment où les éditeurs indépendants, les libraires, et tous les commerces proches de chez vous vivent des situations difficiles, l’image est forte :

sur l’ancien site du centre hospitalier spécialisé (CHS) de Montbert, Amazon s’installe. 

Contre Amazon à Montbert (44) –
Contre Amazon et son monde

Après « l’abandon » du projet de Grandchamps-des-Fontaines (Peut-être trop proche de Notre-Dame-des-Landes… ?), c’est un nouveau symbole fort que cette implantation prévue de 185 000 m2 d’un dépôt Amazon sur un site où se dressait en 2012 un centre hospitalier spécialisé (CHS). 

Amazon ou la vision d’un monde où le commerce prend le pas sur la santé, l’environnement, l’humain. 

Quitter Amazon, voici une décision que nous sommes fiers et heureux d’avoir prise en 2013. Aujourd’hui, nous pouvons témoigner que se séparer de 30% de son chiffre d’affaire généré par une « pseudo-librairie » est possible. Nous pouvons faire d’autres choix, suivre d’autres voies en tant qu’entreprise et consomm’acteur. Il faut simplement retrouver une vision sociétale, environnementale ET temporelle à long/moyen terme. 
Je comprends que des élus souhaitent dynamiser leur zone économique et conserver un bassin d’emplois de proximité. Mais pourquoi ne semblent-ils pas réfléchir à la globalité et à la durée dans le temps de leurs choix ? 
Certes, ils vont trouver sur leur territoire plus d’emplois (dans un premier temps), mais au prix de la suppression du double de ces emplois tout autour d’eux. Une création de 2500 emplois sur Montbert entraîne une suppression de 5 500 emplois sur le reste du territoire, selon Mounir Mahjoubi
De plus, c’est une vision très court-termiste, car nous pouvons en être sûrs, ces emplois ne sont que temporaires. Avec sa division Amazon Robots, Amazon investit dans l’IA. Les entreprises Kiva Systems, Canvas Technology ont des objectifs clairement exposés de robotisation totale. 
Jusqu’à la livraison

 

Pétition soutenue par Pourpenser : 
Contre Amazon à Montbert (44) – 
Contre Amazon et son monde

Les dégâts provoqués par Amazon ne s’arrêtent pas là : 

Nous ne faisons pas de pilon, nous donnons ou soldons les livres.  La chaîne du livre a beaucoup à se transformer par rapport à cela, nous en sommes conscients. Et si nous trouvons que les réflexions et les changements ne vont pas suffisamment vite, les acteurs du livre en sont conscients. C’est déjà cela.  Amazon a une politique exactement inverse, et « oblige » même à la destruction. En 2018 l’estimation est à 3 000 000 de produits neufs détruits par Amazon. 
Ces produits, ce n’est pas Amazon qui les paye, ce sont les indépendants, les petits fabricants. 
On peut certes se demander pourquoi ces fabricants ne nous suivent-ils pas dans notre démarche, mais le sujet aujourd’hui est la création de l’entrepôt Amazon à Montbert 😉

Pour un coût non neutre :

Pour les communes, le « coût d’investissement » ne sera pas neutre. En 2017, pour la création de la zone, le coût était estimé à 9 235 00 € ! Les communes vont payer des sommes très importantes pour une entreprise qui détruit l’emploi et environnement, et qui vénère le Black Friday. 

Une entreprise dans laquelle, par le confinement de centaines de millions de personnes, un homme gagne 13 000 000 000 $ en une seule journée

Cette vision du monde,
cet impact social et environnemental,
voici ce à quoi dit NON la pétition lancée par :

  • le collectif Mobilis, pôle de coopération des acteurs du livre en Pays de la Loire, dont Pourpenser est membre,
  • l’ALIP, association des libraires indépendants en Pays de la Loire,
  • Coll.LIBRIS, collectif des éditeurs indépendants en Pays de la Loire,
  • la Maison Fumetti, lieu nantais dédié à la bande dessinée.

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Arrêtons de vouloir…

Arrêtons de vouloir…

Texte  d’Aline de Pétigny Voir son blog

En 1999, lorsque je présentais le livre “La princesse et la bergère, et deux autres contes” en parlant de contes philosophiques pour les enfants, je me souviens que la plupart des personnes me regardaient bizarrement, en me demandant si les enfants pouvaient comprendre des histoires abordant le bonheur, la mort ou la confiance en soi.

Parler de “contes philosophiques” passait. Parler de “contes pour enfants” passait aussi. 

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Mais parler de “contes philosophiques pour les enfants”, là, ça posait question.

Vingt ans plus tard, nous trouvons normal de parler de philosophie aux enfants et c’est une belle chose.

Mais…
Eh oui, dans beaucoup d’histoires il y a un “mais”…

Mais, si tous les thèmes que nous abordons depuis près 20 ans chez Pourpenser sont maintenant “à la mode” (quel vilain mot !), et que beaucoup de livres abordent désormais ces sujets de confiance en la vie, de bonheur, de relation avec soi-même, ces thèmes sont abordés bien souvent avec pour objectif un résultat pour l’enfant, pour qu’il fasse mieux, qu’il fasse plus, qu’il soit performant, qu’il sache “gérer” (oh, quel autre vilain mot !) ses émotions, ses apprentissages et que sais-je encore !

Bien sûr, les bonnes intentions sont là, je n’en doute pas.

Mais, quand je lis dans les projets que nous recevons un projet sur le coaching pour apprendre à un enfant à partir de 5 ans à aller vers ses rêves… je me pose des questions.

Quand j’entends les parents qui veulent travailler sur les émotions avec leurs enfants… je me pose des questions.

Quand je vois des personnes s’extasier devant une émission sur les performances d’enfants très doués, sans se poser la question du pourquoi et du comment ces enfants, à 10 ans, arrivent à de telles performances et si leur surexposion médiatique est une bonne chose… je me pose des questions.

Quand j’entends des parents demander à leurs enfants de 18 mois, 3 ans, 5 ans, de comprendre et gérer leurs émotions… je me pose des questions.

Quand j’entends des adultes me dire que les enfants ont des problèmes, sans percevoir que l’enfant, en général, n’a que les problèmes que les adultes lui donnent…  je me pose des questions.

En fin de compte, quand je vous dis “je me pose des questions”, je vous mens. Je ne me pose pas de questions. J’ai mal, j’ai envie de pleurer, et parfois je pleure. J’ai envie de crier, et parfois je crie.
Je ne sais pas comment vous dire… Ah si ! Je ne gère pas mon émotion !
Et je n’ai aucune envie de la gérer !

Cette émotion liée notamment à l’injustice me dit que je suis vivante.
Je suis heureuse, non pas d’avoir envie de pleurer ou de crier, mais heureuse de n’être pas indifférente, de percevoir ce que je perçois.

Nos enfants ne sont pas de simples vases à remplir.

Cessons d’être en attente de résultat. Soyons conscients des problèmes que nous leur créons en n’étant pas réellement à leur écoute. Arrêtons de vouloir. SI je suis en train de vouloir, je ne suis pas à l’écoute de ce qui se passe, je ne suis pas prêt à accueillir ce qui est, mais je suis en attente de ce que je veux.

Et là, je pense, est la source d’une très grande partie de nos problèmes ! (je n’ose pas dire “tous nos problèmes”…).
Nous voulons, nous nous accrochons à nos attentes, et alors nous ne sommes pas en mesure d’accueillir.
Je ne dis pas que c’est facile, bien sûr que non ! Mais c’est nécessaire.

Déjà, prendre conscience de ces mécanismes, et veiller, quand ils se mettent en place à ne pas s’en vouloir et à remplacer le “je veux” par un souriant et léger “je souhaite”.

Arrêtons de vouloir. Ayons la sagesse de simplement souhaiter et sachons accueillir avec grâce même ce que nous n’attendons pas.



Aline de Pétigny Voir son blog

 Quelques livres :

Ma vraie nature illustré par Aline de pétigny

Ma vraie nature | conte philosophique – Aline de Pétigny 

Une aventure qui questionne le monde, la relation à soi, aux autres, à l’environnement.
Une exploration magique de l’infini, où  chaque pas réalisé nous rapproche des autres.

Un livre au coeur duquel on peut se perdre sans crainte…
mots clefs :
#découverte 

Et si j'accueillais ma vraie nature ? Guide de questionnements personnels illustré par Aline de Pétigny

Et si j’accueillais ma vraie natureAline de Pétigny 

Un petit guide de jardinage intérieur.
Si nous prenions ensemble le temps de poser un regard doux et aimant sur nous-même pour accueillir notre vraie nature ?

Petit guide de jardinage intérieur

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Quel livre pour parler d’égoïsme à un enfant ?

Quel livre pour parler d’égoïsme à un enfant ?

Comment parler d’égoïsme à un enfant entre 3 et 10 ans, alors qu’il est en pleine construction de lui-même et que, pour les plus jeunes, le monde extérieur est inexistant… Comment en parler sans jugement, sans cette notion de bien ou de mal ? Comment trouver l’équilibre entre estime de soi et égoïsme ?

Quelle différence entre
égoïsme, égocentrisme, narcissisme ?

Avant de vous parler de l’histoire : « Le dragon qui se regardait le nombril« , de Stéphanie Léon, posons quelques différences entre égoïsme, égocentrisme, narcissisme.

  • Egoïsme : « Attachement excessif porté à soi-même et à ses intérêts, au mépris des intérêts des autres. » (Larousse)
  • Egocentrisme :  » Tendance à ne considérer que son point de vue et ses intérêts propres. Indissociation, dans le raisonnement, du point de vue propre et du point de vue d’autrui, qui constitue la caractéristique essentielle de la pensée des enfants de 3 à 7 ans. » (Larousse)
  • Narcissime : « Amour excessif porté à l’image de soi. En psychologie, nous parlons de quelqu’un étant en surdose d’amour pour soi, une dévalorisation des autres est fréquente. » (Larousse)

Si vous invitez un égoïste à venir manger chez vous, il se servira afin d’être sûr de n’avoir plus faim. Si vous invitez un égocentrique à venir manger chez vous, il se servira et vous demandera d’attendre qu’il ait fini pour être sûr qu’il n’ait plus faim. Le narcissique, lui, ne comprendra même pas que vous soyez assis à la même table, vous êtes là pour le servir, pas pour manger !

Un album jeunesse pour parler d’égoïsme

Pour les enfants, Se dire que les autres peuvent penser différemment est vraiment un exercice difficile, qui demande du temps, la confrontation de points de vue, etc. Souvent, nous réprimandons l’égocentrisme, alors qu’il peut s’agir d’une affirmation de soi trop prononcée, ou simplement d’une estime de soi qui permet de grandir en confiance.

Si, en tant qu’accompagnant, nous basculons dans le jugement, cela peut se faire au détriment de ces éléments essentiels pour le développement de l’enfant.
Bien sûr, il faut échanger sur l’importance de l’autre et le regard qu’on lui porte. Et c’est l’objet de l’histoire « Le dragon qui se regardait le nombril« .

Vous y rencontrerez un dragon bien égoïste : Patate. Egoïste à tel point que lorsqu’un mouton vient à sa rencontre, il l’ignore. Nous basculons dans l’égocentrisme : Patate ne comprend pas que Quenouille vienne le déranger.

Il faudra la rencontre avec les émotions difficiles de Quenouille, pour que Patate prenne conscience de l’autre. Et c’est là, pour nous, une clef d’échange avec les enfants qui comprennent les émotions bien plus que la raison. Si un enfant ne peut saisir la pensée de l’autre, il peut en saisir l’émotion et peut-être la comprendre.

Dans ce livre jeunesse, aucun jugement sur l’égocentrisme, mais un regard sur ce que peut apporter l’altruisme. En effet, l’altruisme, la générosité, la bienveillance, permettent le renforcement de l’amitié, mais surtout ils rendent possible la découverte des autres facettes de nous-même : ce que nous ne connaissons pas de nous. Et c’est là un message important à transmettre aux enfants. N’oubliez pas que l’enfant en bas âge est dans l’exploration de lui-même. Et c’est ce qui est mis en exergue dans ce conte : la bienveillance envers l’autre nous fait découvrir la magie qui est en nous.

Il est inutile de qualifier l’égoïsme comme quelque chose de malfaisant. D’ailleurs, quel limite pourriez-vous faire ? Et en le réprimandant, ne supprimerions-nous pas les parts d’affirmation ou d’estime de soi chez l’enfant ? Il nous semble donc essentiel d’apporter ces équilibres que sont la générosité, la bienveillance, l’altruisme sans tomber dans l’oubli de soi !

Merci à Stéphanie Léon pour cette belle histoire autour de l’égocentrisme.

D’autres livres sur le sujet : 

Le singe et la pêche

Le singe et la pêcheStéphanie Léon

Un conte drôle et poétique sur la cupidité, le partage des ressources et la différence entre besoin et envie…

mots clefs :
Besoin, envie, générosité, richesse, partage, vivre ensemble, Stéphanie Léon

 

Charlie et Bélinda | MocheJoëlle Debraux

Les aventures tendres d’une drôle de petite fille, mi-fille mi-mouton, et de son ami le chat. Ensemble, ils abordent des thèmes de la vie à leur façon.

Mots clefs :
Estime de soi – Regard de l’autre

 

 

Beebuti, la rose et le pissenlitSandrine-Marie Simon | Camille Magnanon

Beebuti est une abeille qui aime résoudre les conflits tranquillement, par le dialogue…

mots clefs :
Vivre ensemble, différence, jalousie, communication non violente

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Liberté, éducation et démocratie

Liberté, éducation et démocratie

 Une éducation lente, créative et humaniste.

Parfois, il est des réflexions, des mots qui nous viennent… personnels. Est-ce bien le lieu, ici, pour les partager ? Peut-être bien. Une pensée philosophique sur l’éducation, la liberté, la démocratie, sur un sujet d’actualité qui concerne les enfants. Sûrement…

Je fais une pause et j'admire

« Une éducation, lente, créative et humaniste ». J’ai été inspiré par ces mots lus sur le blog d’Eve Herrmann qui parle de l’instruction en famille (IEF). Je vous invite à le lire en complément ou en introduction de ce mot. 

Oui, l’éducation, l’instruction, si nous souhaitons les réaliser en paix, en douceur et en harmonie, cela prend du temps. Beaucoup de temps.
Cela nécessite d’y revenir chaque jour, d’observer, et d’avoir confiance. En soi, mais surtout en nos enfants. 

Je ne pratique pas l’IEF, et pourtant j’en suis un fervent défenseur. Je n’ai pas fait le choix de l’instruction en famille car l’école de mes enfants me convient bien. Je les vois épanouis et rieurs le soir. D’un autre côté, je souhaite pouvoir partager mon temps entre mes enfants, la maison d’édition, mes autres aspirations personnelles. Pour accompagner mes enfants dans les apprentissages fondamentaux, il me faudrait remettre en question nombre de choix. 

Ainsi, j’ai choisi de mettre mes enfants à l’école. Et j’apprécie ce choix. J’apprécie aussi de savoir que, si un jour mon enfant se sent mal, qu’il est persécuté, ou tout simplement qu’il veuille prendre un autre chemin, je peux le reprendre auprès de moi et l’accompagner avec douceur. Que mon enfant puisse suivre une voie différente est pour moi fondamental.

Car nos enfants ne sont pas nos enfants

« Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance
pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable. « 

 
Kalhil Gibran extrait du prophète

 

Aussi, comme pour Eve, les propos de M. Macron à propos de l’IEF, m’ont vraiment heurté. 

Pas plus qu’à nous, nos enfants n’appartiennent pas à l’État.

L’IEF permet la protection de l’enfant, elle est notre barrière, notre dernier recours de protection de nos enfants. Nous devons la défendre. 

Le discours de ce responsable de l’État, me révolte à plusieurs niveaux :

Tout d’abord, les amalgames. Nous avons beau savoir, connaître les discours politiques, il faut toujours les regarder, les décrypter et les dénoncer.
M. Macron trouve sa loi aussi importante que celles mises en avant par M. Jules Ferry, en toute simplicité. Sauf qu’en 1882, l’école s’ouvrait à tous en devenant gratuite. Et en 1969, nous parlions de la fin de la discrimination en introduisant la mixité. Des lois qui s’appliquaient à l’ensemble de la population, avec des impacts sociéto-éducatifs profonds. Deux lois pour une volonté d’égalité des chances, pour une majorité d’enfants.
La loi proposée ici agit contre une minorité ne respectant pas les lois.
En 1882, Jules Ferry souhaitait une meilleure instruction pour les enfants. En 2020, M. Macron combat la radicalisation religieuse en sapant l’instruction de qualité proposée par tous les autres parents. En 1969, refus de la discrimination de genre, en 2020 stigmatisation et amalgame de l’IEF et de la radicalité religieuse.
Si les lois de 1882 et 1969 font bien partie du Ministère de l’Education Nationale, la loi imposée par M. Macron semble plutôt se rapporter de l’ordre du Ministère de l’Intérieur. Et lorsque l’Intérieur commence à s’occuper de l’éducation de nos jeunes, cela devient préoccupant.  

Ensuite, ce discours politique utilise le levier bien connu de la peur. Il y a danger ! Il faut agir vite ! C’est juste comme une fin de non recevoir. L’IEF serait responsable de la radicalisation ? Il y a 20 ans, je me souviens d’une émission sur ces écoles religieuses obscurantistes. A moins de remettre en cause aussi l’école privée, ces écoles, montrées en exemple, ne seront pas supprimées avec l’IEF, bien au contraire. Cette présentation est pour moi, tout simplement, une contrevérité. 

Le ton, encore, est inaudible. Peut-on parler de démocratie lorsqu’une personne a le pouvoir de décider et de mettre en application une loi (en ayant longuement discuté avec ses ministres) éducative ? Non. 
L’utilisation des prérogatives pour l’état d’urgence sanitaire et terroriste pour modifier des lois éducatives, sociétales et environnementales, des lois qui ne dépendent, a priori pas de l’Intérieur, est une fourberie. 

La manipulation des chiffres enfin, exercice que nous connaissons bien. Car au delà du fond, les chiffres d’augmentation dépendent directement des lois de 2019 et du passage de l’instruction obligatoire des enfants de 3 à 6 ans. Alors oui, avec 3 années supplémentaires rentrant dans les statistiques, on passe de 38 000 enfants en 2018 à 50 000 en 2020. C’est mathématique.
Quand bien même, c’est une réalité, l’instruction en famille est en forte augmentation. Et il faut « regarder la vérité en face », l’école n’a pas encore pris le virage sociétal nécessaire pour accueillir les enfants d’aujourd’hui. Aussi, lorsque l’Etat est défaillant, le privé prend le dessus. Toutes les familles que nous rencontrons, en salons, au festival pour l’école de la vie, sont très impliquées dans l’éducation bienveillante et humaniste de leurs enfants. Les enfants que je rencontre sont éveillés, terriblement instruits, avec une conscience de la société très grande. Des enfants recevant une instruction lente, créative et humaniste. Une instruction de qualité que l’école est actuellement très loin de vouloir donner.

Je rencontre certaines situations, où, je sais que, si ma propre école ressemblait simplement au quart de ce qui m’est présenté, je prendrais mes enfants en IEF. 
Je n’ai pas les chiffres des choix des parents pour l’IEF, je n’ai pas trouvé de sondage pour connaître leurs choix. Mais, avec mes multiples rencontres, je sais que, si l’école que nous proposions à nos enfants était d’actualité, avec des moyens appropriés, adaptés, une véritable école, alors l’IEF serait en décroissance. Une véritable éducation lente, créative et humaniste. 

Les seuls propos avec lesquels je suis en accord avec M. Macron est cette réalité d’enfants manipulés, endoctrinés qu’il faut combattre. Nous ne pouvons pas laisser faire cela sans agir.
Notez que je n’emploie pas le terme de « hors système » pour ces enfants. Car que fait l’Etat pour les enfants en déficience, les surdoués, ou simplement malheureux du système qui est proposé ? Ils sont nombreux les « hors système ». Ils sont toutes nos différences non prises en compte. Il ne s’agit donc pas d’annihiler nos différences, mais bien d’élargir le système. Ce que permet l’IEF. CQFD. 

Oui il faut combattre les personnes qui utilisent les possibles tels que l’IEF pour manipuler, endoctriner les enfants, de la même force que ceux qui utilisent les lois et les prérogatives à d’autres fins que celles prévues. 

Dominique Demaegdt

Quelques lectures, quelques livres pour vous et vos enfants sur la démocratie, la liberté, le sens des mots…

En quelques mots

En quelques mots… Livre au format .PDF gratuit et librement diffusable. 
Editions Pourpenser. 

Ce livre est pour toi, pour vous, une proposition pour redéfinir avec vous le sens de certains mots. Livre particulièrement adapté aux enseignants et accompagnants.

Vivre libre

Vivre libre, un enfant et la fée échangent et questionnent le thème à travers le lâcher prise, l’intuition, le bien être, l’équilibre, le rire, l’énergie…
Mots  clés  :    #liberté  #bonheur  #chimère  

 

Les mésanges de la grande marche

Les mésanges de la grande marche : Cette année, le président Mao a ordonné de tuer tous les moineaux… Est-ce qu’un enfant amoureux des oiseaux pourra arrêter la grande marche du progrès ? 
Mots clés : #Vivre ensemble, #environnement, #société, #environnement, #mao, #politique, #dictature

L'oiseau, l'enfant et le chat

L’oiseau, l’enfant et le chat, un magnifique album sur la liberté, que se passe-t-il lorsqu’un autre décide pour soi, même pour son bien… 

Protéger l’oiseau du chat ou bien le laisser libre, avec tous les dangers que cela comporte ?

Mots clés : #Liberté, #vivre ensemble, #amour, #amitié, , , #les peurs, #entre-aide, #l’écoute…

Un pacte d’amour à passer avec son enfant :

Je t’aime, 
Tu es mon enfant, mais tu n’es pas à moi, tu es un être libre. 
Je t’aime, 
Et je m’engage à construire notre relation sur l’amour et la compréhension mutuelle. 
Je t’aime, 
Et je souhaite t’aider à construire ta vie dans le respect de toi même et des autres.
Je t’aime, 
Et je te promets de t’accompagner sur ton chemin aussi longtemps que tu le désireras. 
Je t’aime, 
Et j’ai confiance dans ta capacité à t’épanouir, proche ou loin de moi. 
Je t’aime, 
Et je serai toujours là pour toi, mais je ne m’imposerai pas à toi. 
Je t’aime, 
Et te voir grandir me remplit de bonheur. 
Je t’aime, 
Et quels que soient tes choix, je les fêterai avec toi. 
Je t’aime, 
Et ton bonheur rejaillira sur moi. 
Je t’aime, 
Et quand tu voleras de tes propres ailes, tu ne me manqueras pas, car notre lien est amour. 
Je t’aime. 

Aline de Pétigny. 
Extrait de Pactes d’amour – collection Paroles de fées. 

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Comment parler de la mort à son enfant : trouver un livre.

Comment parler de la mort à son enfant : trouver un livre.

Lorsque l’on perd un être cher. 

Perdre un être cher, un proche est un moment de vie dont il faut prendre soin. Prendre le temps d’échanger, de partager. Pour certains enfants, l’étape semble facile, pour d’autres, c’est une étape plus difficile à vivre. 

Dans ces moments-là, nous ne trouvons pas toujours les ressources pour parler à son enfant. Échanger sur la mort, c’est échanger sur la vie, et, parfois, nous n’avons pas les mots. 

Comment parler de la mort à son enfant ? 

Au delà des livres qui sont de formidables vecteurs d’échange, de partage, et permettent d’aborder des points de vue sur ces sujets sensibles, il suffit, parfois, de passer du temps, de rester là, proche de son enfant. L’inviter à parler, ou bien être simplement présent et partager ses silences. 
Lui demander « C’est comment pour toi ? Ça se passe comment dans ta tête ? ». Laisser le temps, parler de nos propres doutes et de nos croyances, et faire chemin auprès de lui. 

Parler de la mort à un enfant est un sujet profond, intime, qui est un lien unique entre la personne et l’enfant.  N’ayons pas peur d’aborder ce sujet en toute simplicité, avec ce que nous sommes, et nos ignorances. 

Un bel article sur Naitre et Grandir : aider la enfants à comprendre la mort 

Trouver un livre pour
 parler de la mort à son enfant.

Deux histoires à propos de la mort, de la disparition de l’être cher. 

Une bulle dans l’oreille est un très beau conte, à partir de 4 ou 5 ans, pour aborder ce thème de la mort et la disparition d’un être cher. Sigismond est un petit garçon de huit ans qui ne s’imagine pas ne plus prendre de bain magique avec sa mamie bulle. Pourtant… 

Sigismond passe par les différentes émotions que suscite le perte d’un proche : la tristesse, la colère, l’incompréhension de ce qu’est la mort, avant de comprendre que sa mamie bulle vit encore en lui, à travers lui. Il s’apaise alors peu à peu, jusqu’à se sentir léger comme… une bulle de savon !

 

Une bulle dans l'oreille

Ce conte sur la mort est écrit par Alexandra Lucchesi et illustré par Laura Hedon.

Il fait partie du livre :    

Le Panse coeur – Tome 1
Manuel de secours à l’usage des jeunes personnes.

Veillons aux blessures de nos enfants, prenons-en soin, soyons attentifs à ces moments de vie, ces « rites » de passage, étapes parfois difficiles de leur vie. 

Le Panse coeur

9782371760882
14,50 €

La robe invisible est un autre conte qui aborde ce thème de la mort avec douceur. Un jour, un mauvais jour tout gris, la mamie d’Amandine tomba malade. Ce n’était pas un rhume ou une petite bronchite de rien du tout. C’était un peu plus grave… 
Au delà de la mort, ce conte aborde les non-dits autour du mourant, la vérité que nous nous cachons, pour éviter de parler, d’en parler. La mamie va pourtant parler de sa présence invisible, une fois qu’elle sera partie. 
La robe invisible

Ce conte est écrit et illustré par Aline de Pétigny. Vous le retrouverez dans l’album : 
La princesse et la bergère

La princesse et la bergère
et deux autres contes

Ce premier album de la maison d’édition fait partie de nos meilleures ventes. Le deuxième conte, « La robe invisible » est sur le deuil. Un livre à lire à partir de 4 ans. 
La princesse et la bergère
9782915125283
12,00 €
Mots clefs et recherches à propos de ces livres et contes :

– Conte pour parler des proches, des êtres qui nous sont chers. 
– Conte pour échanger sur la vie, et la mort, ce (ceux) qui reste(nt).
– Conte pour parler de la mort à son enfant. 
– Perdre un être cher, en parler. 
– Après la mort, il y a quoi ? 

La petite soeur de virgile : la mort périnatale

Le prince des milles et une vies : La ré-incarnation. 

Le secret de Fatima : Maladie, patience, mort. 

Autre livres et histoires autour pour parler de la mort avec les enfants : 

L’arbre sans fin de Claude Ponti
La découverte de Petit-Bond de Max Velthuijs
Au revoir Blaireau de Susan Varley

Un autre article et  autres lectures sur Pomme d’Api.


 

 

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Pourpenser dans les carnets de campagne de Philipe Bertrand

Pourpenser dans les carnets de campagne de Philipe Bertrand

France–inter, carnets de campagne, philippe Bertrand

Philippe Bertrand

Le  Vendredi 4 septembre 2020, Philippe Bertrand présentait la maison d’édition Pourpenser dans ses carnets de campagne.

Cette petite maison qui passait pour être innovante lorsqu’elle décida à sa création, il y a 18 ans, de publier des contes philosophiques pour les enfants

Aujourd’hui la philosophie a plus la cote auprès des parents, des enseignants, pourtant nous pensons toujours être innovant dans le domaine. Avec la tradition philosophique d’inspirer plutôt que de moraliser. L’idée de montrer des points de vue sur des sujets sensible ou positif de la vie est toujours au coeur de notre ligne éditorial. A travers des contes et des histoires toujours d’actualité. Si notre catalogue s’étoffe, nos histoires restent.

 Mais surtout ces éditions continuent à penser le livre et la chaîne du livre autrement

Que ce soit dans le travail sur nous même en tant que travailleur, nous dans la maison d’édition, nous avec les auteurs, avec les libraires, les autres éditeurs…
Nos projets sont vastes !

Voir le rapport d’activité 2020 : https://issuu.com/home/published/rapport_d_activite_

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Armella – Emotions, enquête et mode d’emploi T3 – dans psychologie positive magazine

Armella – Emotions, enquête et mode d’emploi T3 – dans psychologie positive magazine

Armella
Emotions, enquête et mode d’emploi
Tome 3
Renouer avec soi

 

Pshocologie Positive n°33

Dans les propositions de lecture du magazine psychologie positive du mois de septembre, octobre 2020 nous trouvons le troisième tome de la BD émotions, enquête et mode d’emploi d’Armella.

« Dans ce troisième tome, l’auteure vulgarise les fondements de l’IFS : l’Internal Family Systems, un modèle qui considère le psychisme de chaque personne comme un système où plusieurs parties cohabitent. D’abord, il y a “l’exilé” : cette part de nous qui a subi un traumatisme, même léger (humiliation, blessure, dénigrement…) et a été isolée, oubliée, pour que l’émotion ne continue pas à nous faire souffrir. Ensuite, il y a le “manager”, cette autre part en nous qui fait tout pour que cette blessure ne se reproduise pas. Ses moyens d’action sont le jugement, la critique, la recherche de la perfection. 

Mais malgré les précautions du manager, la blessure refait parfois surface. C’est là qu’intervient le « pompier », prêt à tout pour éteindre le feu de l’émotion. Le pompier est souvent une addiction : aux drogues, à l’alcool, à la nourriture, au sexe, aux réseaux sociaux ou au travail. Cette bande dessinée nous apprend à faire communiquer ces différentes parties de nous entre elles. /T.C

Émotions : enquête et mode d’emploi, tome 3, Art-mella, Pourpenser, 2020, 18,50 €.

Page lecture n°33

 

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Aline de Pétigny, Une éditrice pleine d’optimisme.

Aline de Pétigny, Une éditrice pleine d’optimisme.

 

Connaissez-vous Peps, le magazine de la parentalité positive ? 

https://pepsmagazine.com/

Une bonne dose de peps dans ce magazine qui vous aidera au quotidien à accompagner petits et grands avec bienveillance en vous donnant des pistes multiples.

Une magnifique idée mise en œuvre par Catherine Dumonteil Kremer.

PEPS est un magasine que nous apprécions pour ses chroniques, ses articles (très) approfondis, études scientifiques, BD, interviews, témoignages…. Bref une bonne dose de vitamine pour se recharger, s’inspirer avec des pistes de réflexion pour vivre une vie de famille  épanouissante, créative, riche et stimulante !

Dans ce numéro 29 – peps magazine, un long article d’Anne-Marie Bosems que nous retranscrivons ici. 

Portraits de femme qui changent le monde.

Aline de Pétigny,
Une éditrice pleine d’optimisme !

Aline de Pétigny écrit depuis plus de trente-cinq ans. Il y a vingt ans, après avoir écrit et illustré La princesse et la bergère et deux autres contes, elle a décidé de s’auto-éditer, pensant intuitivement qu’il ne serait pas pris chez des éditeurs. Deux ans après, avec son frère Albert, elle a créé la maison d’édition Pour penser.

 

Aline de Pétigny 2019

 
Je suis sortie de l’école à 16 ans et 30 secondes. Notre frère aîné avait un magazine, et je me suis occupée de la mise en page et de la saisie de texte pour ce magazine. Puis j’ai été maman assez tôt, avant 18 ans mon premier fils était né, le second est arrivé trois ans plus tard. À 21 ans j’avais donc deux fils, mes deux filles sont nées après. Je me suis alors dit que je voulais travailler chez moi et ne pas mettre mes enfants chez une nounou, je ne voulais pas de patron ni d’horaires. Je voulais aussi faire quelque chose que j’aime et gagner ma vie. Ce dernier point a été un petit peu long à venir, mais il est venu. J’étais prête à tout tant que ça correspondait à ces cinq points-là, ç’aurait donc pu être beaucoup de choses. Je suis partie sur différentes pistes et c’est l’écriture qui est restée, les autres se sont éteintes d’elles-mêmes, ce n’était pas les bons chemins.

Source

La maison d’édition est venue de mon souhait de ne pas être dépendante d’éditeurs pour m’exprimer à travers les livres. J’ai écrit des commandes pour d’autres éditeurs, mais mes propres textes, je ne voulais pas qu’on en bouge une virgule. J’ai eu l’expérience de mots qui ont été changés dans des textes sans qu’on me demande mon avis mais pour moi les nuances des mots sont importantes et certains ne peuvent pas être changés.

Après La princesse et la bergère, j’ai auto-édité Tout est possible (best-seller). Mais pour le troisième, La petite voix d’Honoré, je me suis dit que ce n’était pas possible, je ne pouvais pas continuer. J’étais auteur mais j’étais en train de vendre des livres et ce sont deux statuts qui ne sont pas compatibles. Avec un livre tous les trois ou quatre ans, ça aurait pu passer, mais pas un tous les trois ou quatre mois.

Lâcher-prise

Ma philosophie est basée sur le questionnement, et les remises en cause. Avoir assez confiance en soi pour ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu’on nous dit. Par exemple, tout ce qui est technique de communication, ça ne me parle pas; alors oui, tout a été pensé, et peut-être bien pensé, mais si on ne modifie rien, c’est du prêt-à-penser. Et moi, j’ai besoin de remettre en question, quitte à revenir à ce qu’on m’avait proposé au départ parce que je suis arrivée à la même conclusion

après réflexion. Je n’aime pas l’obéissance, je préfère avoir un enfant désobéissant mais qui m’explique pourquoi il a désobéi. C’est vrai que l’obéissance est confortable pour celui qui ordonne, c’est pratique, mais un enfant ou un adulte qui obéit, est-ce que c’est un être pensant ?

Les enfants ont cette capacité à se questionner, qu’on peut malheureusement facilement étouffer en y mettant de la volonté.

Apprendre aux enfants à dire non, à remettre en cause, à réfléchir, certaines fois à savoir s’opposer à l’autorité, c’est un des plus grands services qu’on peut leur rendre.

Je comprends que remettre en question les acquis d’une société est difficile. Si je prends le sujet de l’école, on se contente de si peu pour un sujet si important ! On connaît des méthodes qui fonctionnent, il y a d’autres pays qui les utilisent. Mais on laisse en l’état. Je ne remets pas en cause les professeurs, mais la machine. Je trouve qu’il y a mieux à faire, que le sujet est important et vaste et riche, c’est tellement dommage !

Liberté

On fait notre part, comme le colibri, en accueillant des auteurs qui nous touchent, en se disant qu’ils peuvent aussi toucher les lecteurs, on ne peut pas déplaire à tout le monde… Il y a des choses sur lesquelles il est important de revenir, des choses simples, essentielles, comme prendre du temps. On ne laisse pas le temps aux enfants. À quel moment est-ce qu’on leur laisse du temps libre, et pas une heure par-ci par-là mais avec générosité ?

Il y a bien de petits changements, par exemple en 2000, quand je parlais de contes philosophiques pour les enfants, on me regardait avec une totale incompréhension. Contes philosophiques ça fonctionnait, contes pour enfants ça fonctionnait aussi mais pas les trois mots ensemble. 

J’avais des réflexions du style : « Vous croyez vraiment que les enfants peuvent comprendre ? » Aujourd’hui il y une vraie évolution, c’est un concept sur lequel tout le monde est d’accord depuis quelques années déjà, même si je sais qu’on a un lectorat particulier et qu’on n’atteint pas toute la population.

La société évolue, de là à dire qu’elle change… Je ne vois pas ce qu’il faudrait pour la changer sauf si tout s’écroule et qu’on peut reconstruire.

Ça fait cinquante ans que j’observe l’école, j’y ai été parent d’élève pendant trente-trois ans et c’est plus ou moins toujours la même chose.

On n’a pas eu de vrai projet au départ, on a fait quelque chose, on s’est dit que ça durerait le temps que ça durerait, et ça continue. Bien sûr, la maison d’édition a beaucoup de projets, on est à l’écoute de ce qui arrive, et si c’est le bon moment et la bonne chose, ça se fait assez facilement. Je suis pour la loi du moindre effort, quand les choses doivent se faire, elles se font facilement. Quand il faut mettre plein d’énergie dans quelque chose, pour moi, c’est que ce n’est pas le bon moment. C’est un fonctionnement qui me va. Je pense qu’une des économies d’énergie qu’on à à faire, c’est par rapport à soi-même – c’est-à-dire savoir s’écouter, Se ressourcer, à chacun de trouver quelles sont ses ressources pour reprendre de l’énergie. 

Intuition - carte paroles de fée

Je m’appuie beaucoup sur mon intuition. Un jour, quelqu’un m’a dit : « Mais il faut une grande sécurité intérieure pour écouter son intuition. » Il faut surtout avoir la confiance naïve d’un enfant, ne pas chercher à comprendre ou à analyser. On ne peut pas être raisonnable avec son intuition, l’intuition et la raison sont deux choses opposées. Si l’on se trompe, on se trompe, et ce n’est pas grave. Mais personnellement ça m’a toujours réussi dans beaucoup de domaines.

Vers 2010/2011, nous avons eu un moment de découragement lié à une usure au niveau financier. On ne peut pas tout faire, on ne peut pas porter tous les projets sur une année, donc on est obligé de reporter d’un an. Là, on commence à remplir notre planning pour 2022. C’est un peu frustrant, même si on a toujours réussi à sortir les titres qu’on voulait.

Oser

Ce qui me fait vibrer, c’est le lien à moi-même, le lien aux autres et le lien à la nature – avoir des liens de qualité. À quelqu’un qui n’ose pas agir, je dirais : « Écoute-toi, tu es ton meilleur ami, et puis ose, il vaut mieux oser que d’avoir le regret de ne pas l’avoir fait. L’argent est un outil, ce n’est pas une finalité. Trouve les compagnes et compagnons de route, tissez la bonne chose et les chemins s’ouvriront. N’hésitez pas à changer pour un temps et à revenir. »

Pour conclure, je dirais qu’il faut prendre du temps, écouter son intuition, on ne prend pas assez de temps pour ça, et aussi prendre soin du lien avec soi-même, car chaque pas que je fais vers moi me rapproche de l’autre. « 

 
 
 
 

 

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Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Une nouvelle interlocutrice pour nos libraires !

Une nouvelle interlocutrice pour nos libraires !

Bonjour je m’appelle Marie-Madeleine Gérard et depuis quelques jours je remplace Gaëtan Pégé au poste de « Responsable des relations libraires ».

Cela ne devrait pas changer grand chose à votre manière habituelle de travailler avec la maison d’édition : l’email « libraires@pourpenser.com » et le N° de fax sont restés les mêmes mais vous pouvez également me contacter directement à :

mariemadeleine@pourpenser.com

A compter du 1er octobre vous pourrez me joindre sur le N° de téléphone qu’utilisait Gaëtan, le 06 37 23 79 52.

Vous avez besoin d’un nouveau présentoir ? Vous souhaitez plus de catalogues ? Vous souhaiteriez mettre en place une animation dans votre librairie ? Ou vous avez juste envie de partager vos impressions sur nos livres ?

N’hésitez vraiment pas à venir vers moi : nous pourrons échanger sur vos envies, vos désirs, nos livres et je suis là pour répondre toutes les question que vous pouvez vous poser concernant la maison… et si jamais je n’ai pas la réponse sous la main, j’irais la chercher pour vous !

A très bientôt

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