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Rencontres estivales de Pourpenser

Rencontres estivales de Pourpenser

Depuis maintenant 10 ans, toute l’équipe de Pourpenser profite de l’été pour se retrouver pendant 5 à 10 jours et inviter quelques ami·e·s de la maison à passer. Ces rencontres permettent d’apprendre à (mieux) se connaître entre artistes, prestataires, jardinières, passeurs, lecteurs et lectrices… Et ce, dans un rythme différent de celui des salons et festivals.

Cette année, nous avions décidé de limiter les invitations à seulement quelques jardinières présentes autour de la Vendée et nous avons finalement annulé ces invitations à la dernière minute compte tenu des nombreux points qui surgissaient au fur et à mesure de nos échanges.

Nous n’allons pas rentrer ici dans le détail de nos échanges, mais c’est avec grand plaisir que nous vous partageons ce qu’il en ressort :

  • Une grande fête pour les 20 ans de Pourpenser : cette fête aura lieu en Vendée, tout début juillet 2023. Nous avons de très belles idées pour faire de ces quelques jours des moments riches d’échanges et de joie.
  • Une fin d’année 2022 riche en salons, festivals et rencontres : 12 rendez-vous de septembre à décembre à Paris, Notre-Dame du Marillais (49), Presqu’île de Ruys (56), Jard sur Mer (85), Lille, Lyon, Mouans-Sartoux (06), Nantes, Pau…
  • Départ de Dominique en 2023 : après 10 ans à nos côtés sur l’opérationnel du projet, Dominique sent l’envie et le besoin d’aller à la découverte de nouveaux projets.
  • Un nouveau site internet et un outil de gestion open source : ces 2 projets sur lesquels Dominique travaille depuis déjà un bon moment vont entrer en phase de production dans les semaines à venir.
  • Un programme de publications pour 2023 presque finalisé : ce ne sont pas les projets qui manquent, le plus compliqué est de reporter à 2024 ceux que nous pourrons pas éditer de suite ! Nous souhaitons limiter les nouveaux projets à éditer afin de nous consacrer au mieux à leur diffusion tout en gardant du temps et de l’énergie pour le reste du catalogue.
  • Validation des statuts de la coopérative : nous avons validé les points qui restaient en suspend, il reste maintenant à finaliser les statuts avec l’URSCOP et CERFrance. La signature finale est prévue pour le 27 septembre.

La coopérative et le cœur opérationnel

« Rendre plus visible et concret ce que nous faisons de façon « évidente » depuis le début du projet« 
« Formaliser un peu et imaginer des cadres mouvants autour d’invariants structurants« .
Voilà comment je présentais il y a quelques mois le travail en cours sur le changement de notre structure.

Nous nous sommes quittés vendredi autour de ces petits dessins tout simples qui de notre point de vue résument assez bien la structure coopérative que nous mettons en place et le cœur opérationnel du projet.

Mon Moment Magique & Pourpenser : un livre, un atelier, une collaboration magique !

Mon Moment Magique & Pourpenser : un livre, un atelier, une collaboration magique !

« Heureusement il y a des petits trucs, des choses à faire pour ne pas oublier notre magie. Des choses toutes simples, comme prendre son temps, faire ce que l’on aime, se masser, écouter son coeur.
Tout simplement prendre soin de soi pour ainsi, être mieux avec les autres. »

Aline de Pétigny, Guide de magie personnelle.

Aux éditions Pourpenser, nous sommes conscients que les enfants sont les adultes de demain et nous savons à quel point les accompagner à travers la lecture à penser par eux-mêmes, à se questionner, à stimuler leur imaginaire, à se relier à leur magie personnelle est précieux. Cela favorise leur épanouissement individuel et, par effet ricochet, facilite le vivre ensemble !

De cette conviction est née un partenariat, une co-création originale mêlant notre univers à celui de Mon Moment Magique, un concept original d’ateliers bien-être créé par Juliette Siozac en 2015 et qui se déploie dans le monde entier grâce à sa Communauté de plus de 500 ambassadrices et ambassadeurs. L’un des points communs que nous partageons avec Mon Moment Magique, c’est d’aborder avec les enfants quelques-unes des « grandes questions » qu’ils se posent.

Que ce soit par le biais d’un livre ou d’un atelier, nous avons à coeur de semer des graines d’amour, de bonheur, de magie, de confiance dans le coeur et l’esprit de nos enfants.

Le résultat de cette co-création ? Un livre, « Les caresses du vent, mon papa et moi » de Katia Belsito, enrichi de six rituels bien-être proposés par Mon Moment Magique.
« Les caresses du vent » égrène les différentes émotions qui vont et viennent dans la vie de l’enfant et l’importance du lien et de la présence de l’un de ses parents à ses côtés dans ces moments parfois tumultueux.

Ce partenariat a également fait naître un atelier bien-être entièrement dédié à cette histoire, animé dans le réseau Mon Moment Magique.

Pourquoi des rituels bien-être dès le plus jeune âge ?

Loin d’être un simple effet de mode, le développement personnel est une nécessité.
Apprendre à se connaître, à être bien avec soi permet d’être disponible et ouvert aux autres.
Donner des clés à nos enfants dès leur plus jeune âge, c’est leur permettre de grandir avec l’idée que prendre soin de soi est important, au même titre que n’importe quel autre apprentissage fondamental. C’est leur permettre aussi de devenir des adultes autonomes et épanouis, à l’écoute de leurs besoins et doués d’empathie. C’est les aider à gravir la pyramide des besoins de Maslow jusqu’en haut, pour devenir la meilleure version d’eux-mêmes !

La base de cette pyramide de Maslow, ce sont les besoins physiologiques : la faim, la soif, le sommeil etc. A l’étage suivant on trouve le besoin de sécurité : en effet, si je me sens en sécurité et calme intérieurement, je me sens aussi capable d’oser et d’explorer le champ des possibles qu’offre la vie.

Les ateliers MMM (ndlr : Mon Moment Magique) offrent cet espace de sécurité grâce à un cadre bienveillant et à la succession de rituels pensés et adaptés en fonction de l’âge des enfants, de leurs besoins et de leur développement psycho-affectif.

Pratiques corporelles, histoire partagée, cercle de parole, jeux coopératifs, dessin, auto-massage, relaxation… le tout dans la simplicité, le respect, l’authenticité, le partage et bien-sûr, la joie !

Un exemple de rituel bien-être à réaliser avec votre enfant

La posture du volcan :
• Debout face à face, les pieds serrés, mains posées sur la poitrine.
• Je tends mes bras au-dessus de ma tête en inspirant puis je saute en écartant les pieds, en descendant les bras et en expirant très fort !
Cette posture est idéale pour se débarrasser d’une frustration ou d’une colère.
A refaire plusieurs fois si besoin !

5 euros de réduction sur votre atelier MMM grâce à Pourpenser

Si ce rituel vous donne envie d’en découvrir d’autres, si ce partenariat résonne en vous et que vous souhaitez faire vivre un véritable moment magique à votre enfant, cliquez sur le lien ci-après, nous sommes heureux de vous offrir 5 euros de réduction pour un atelier Mon Moment Magique.

Pour en savoir plus sur Mon Moment Magique :

https://www.monmomentmagique.com/
https://www.instagram.com/monmomentmagique
https://www.facebook.com/MonMomentMagique

Vivre de sa plume et de ses crayons…

Vivre de sa plume et de ses crayons…

« Quelle place occupent les artistes.auteurs.rices dans notre société ? Quelles mutations du travail rencontrent les artistes, quelles sont leurs réalités ? Comment trouver des alternatives pour faire collectif et comment s’émanciper d’un système précaire et inadapté et repenser nos modèles économiques ? »

C’était le thème des journées pro proposées par Mobilis Pays de la LoireMAISON FUMETTI et le Pôle arts visuels Pays de la Loire ces 8 et 9 juin.

Un thème qui me parle bien puisque notre maison d’édition s’est créée en 2002 autour du projet d’une artiste autrice-illustratrice qui souhaitait vivre de son art.
20 ans plus tard, nous sommes 5 à veiller au quotidien du projet, et nous avons publié les ouvrages d’une soixantaine d’artistes.

Ces 2 journées réunissaient des artistes et des personnes en lien avec les artistes. Cette pluralité de points de vue a permis de riches échanges.

  • Journée 1 : nourrir le constat, prendre la mesure des enjeux.
  • Journée 2 : imaginer des solutions et des pistes d’actions concrètes.

Le format (matin pour recevoir de l’info / aprem pour partager et explorer) m’a bien plu.

Ce que j’en ai retenu…

Voici quelques un·e·s des constats / idées / remarques qui m’ont marqué / inspiré :

  • Penser le travail en fonction de ses liens et ses interactions avec le monde
  • Si changer le système n’est pas à ma portée, comment puis-je mieux le comprendre pour jouer avec ?
  • Documentons… il en restera toujours quelque chose !
  • Si des bullshits jobs sont valorisés à plus de 1000 € la journée, pourquoi des artistes doivent-ils se battre pour valoriser 500 € leur journée ?
  • Revaloriser le 1,1% diffuseur pourrait être une source intéressante pour créer un fond solidaire.
  • Les artistes du spectacle vivant semblent plus organisé·e·s, plus politisé·e·s que les artistes du mot ou de l’image.
  • Pourrait-on imaginer une taxe Sofia sur le livre d’occasion ? (en plus d’une contribution volontaire ?)
  • Pourrait-on imaginer un domaine public payant ? (en revisitant la notion d’ayant-droits).
  • Toute activité artistique n’aboutit pas à une production : comment valoriser ce temps nécessaire du cheminement ?
  • Avec un nombre de nouveautés croissant et un nombre de lecteurs et lectrices stagnant, continuer à rémunérer sur les ventes devient compliqué.
  • Voir les artistes comme des chercheurs et chercheuses, permet d’imaginer d’autres possibles.
  • A un problème complexe il n’existe pas une solution miracle mais de multiples pistes d’amélioration.

Et après, on fait quoi ?

Qu’allons-nous faire maintenant de ces réflexions et pistes d’actions ?
Comment donner suite à ces 2 journées qui auraient méritées une plus large participation ? (sur l’ensemble des Pays de la Loire, j’estime que moins de 50 personnes sont passées sur ces 2 jours, et principalement des personnes de Nantes et sa périphérie – c’est déjà bien, mais peu et pas représentatif).

L’action collective et coordonnée prend du temps, demande de l’attention et du suivi.
Les raisons de s’épuiser avant d’arriver à la moitié de l’objectif sont nombreuses.

Mais néanmoins, je continue d’y croire ! (sinon, je ne posterais pas ce billet 🙂 ).

  • Multiplier les initiatives concrètes à petite échelle sur le terrain (hacker, jouer avec les règles existantes) tels que peuvent déjà le faire des projets comme Jubilee, FLBLB, Octopus (si vous avez d’autres exemples, n’hésitez pas à les citer en commentaire).
  • Politiser le débat en interpellant les élus et en allant titiller les institutions, il est possible pour cela de rejoindre des associations ou syndicats tels que : La Charte ou La Ligue.
  • Multiplier les rencontres, les échanges de pratiques afin de s’outiller intellectuellement.

Sont quelques-uns des moyens d’actions à notre portée.

De notre côté, chez Pourpenser, nous avons fait le choix dès 2002 de calculer les droits des artistes sur les quantités imprimées et non vendues. Ces droits sont entre 10 % et 15 % du prix public HT. L’idée de salarier des artistes (comme le propose les éditions FLBLB) est une piste qui nous intéresse, mais à ce jour nous n’avons pas trouvé les moyens de le faire.

Préambule des statuts de notre coopérative…

Préambule des statuts de notre coopérative…

Dans le cadre de la transformation de notre structure, nous sommes amenés à mettre en mots les valeurs et les engagements que nous portons à travers Pourpenser.

Comme je le disais déjà dans un précédent billet « l’idée derrière tout ça est de rendre plus visible et concret ce que nous faisons de façon « évidente » depuis le début du projet. »

Après avoir hésité entre une société commerciale de l’ESS avec un agrément ESUS et une coopérative, le choix se porte sur la coopérative et plus spécifiquement une Société Coopérative d’Intérêt Collectif, une SCIC.

Vous trouverez à suivre le préambule des nouveaux statuts en cours de rédaction.

Bonne lecture !

Pendant que vous êtes là, j’en profite pour vous inviter à découvrir le dernier titre paru chez Pourpenser : La fabrique des plantes de Yoan Coudert, illustré par Louise Joor et avec une préface de Francis Hallé. Un titre que vous pouvez commander sur notre site ou directement dans votre librairie habituelle !

Préambule

Pourpenser : Méditer longuement ; penser mûrement à (un but donné).
Examiner quelque chose sous tous ses aspects,
envisager toutes les éventualités que présente quelque chose.

1. Finalité d’intérêt collectif de la SCIC

La raison d’être de ce projet collectif est de transmettre et partager du questionnement, d’inspirer et faciliter pour chacun, petit et grands, le pas de côté, le pied dans la porte, le grain de sable permettant de se reconnecter à soi, aux autres et par là même à l’ensemble du vivant.

Pour réaliser ce projet, Pourpenser rassemble des ressources qu’elle met à disposition de celles et ceux qui le souhaitent.

Ces ressources sont créées par des artistes et sélectionnées pour la résonance qu’elle provoque chez Pourpenser.

Ces ressources peuvent être multiples et variée, matérielles, numériques ou immatérielles.  Pourpenser peut proposer des livres, des jeux, des affiches mais également des vidéo, des interventions, du théâtre…

La mise à disposition peut être libre ou conditionnée à rémunération en fonction des besoins et des circonstances. Cette mise à disposition peut-être directe ou indirecte et s’appuyer sur un réseau de passeurs et jardinières : des structures et personnes à même de créer le lien avec le public.

Pourpenser veille à rester en cohérence entre les valeurs partagées dans les ressources sélectionnées et la manière de les transmettre.

Une attention toute particulière est portée sur le bien-être des personnes impliquées et sur l’empreinte environnementale.

Par essence, une maison d’édition est un organe collectif.

C’est à travers une communauté ouverte d’artistes, d’artisans et artisanes du livre, de passeurs et jardinières, de lecteurs et lectrices partageant ces mêmes objectifs que Pourpenser réalise son projet.

Ainsi, l’implication de l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème de la création dans notre projet coopération a notamment pour objectif de partager les points de vues et attentes de chacun et chacun·e :

  • Pour innover dans la création et la réalisation de ressources variées et dans la diffusion auprès de publics diversifiés
  • Pour inventer et tester des méthodes de création et diffusion sobres en énergie et en ressources matérielles.
  • Pour garantir au mieux l’indépendance et la cohérence de l’esprit initial du projet tel que décrit dans ce préambule.
  • Pour prendre en compte les équilibres économiques de toutes les parties prenantes et de l’outil commun.

La SCIC permet de formaliser ces interactions et de donner une place aux personnes diversement investies dans cette entreprise : cette association de parties prenantes est le cadre choisi pour contribuer à assurer la pérennisation, le développement et l’indépendance de Pourpenser.

2. Valeurs

La réalisation de ce projet s’articule autour de quelques invariants :

  • nous sommes faillibles, nous acceptons donc d’apprendre par l’expérience,
  • nous souhaitons travailler dans la confiance et la coopération,
  • nous souhaitons avoir une empreinte aussi faible et légère que possible, tant sur le travail des artistes que sur l’environnement,
  • ce qui est autour de nous est source d’inspiration,
  • un cadre est là pour faciliter un projet collectif et répondre au besoin de sécurité de chacun, lorsque celui-ci limite, contraint, il doit être remis en question collectivement.

3. Principes d’actions

La société coopérative Pourpenser se développe autour de trois axes : agir en tant qu’acteur culturel, participer à la diffusion de pratiques sobres en ressources et créatrices de lien, maintenir une activité économique, sociale et solidaire pérenne.

a/ Un projet culturel

Par une proposition de ressources variées, la société coopérative Pourpenser participe à la transmission du questionnement, incite à la curiosité et à la découverte de la diversité. L’ensemble de ces ressources est mis à la disposition d’un public aussi large que possible avec une intention d’aller au plus proche des publics éloignés.

b/ Un projet de société

Au delà des ressources proposées, la société coopérative Pourpenser souhaite participer activement à l’expérimentation et à la diffusion de pratiques joyeuses sobres en ressources et créatrices de lien. A ce titre, Pourpenser s’implique activement dans d’autres projets collectifs œuvrant au bien commun.

c/ Un projet de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS)

Le choix de la forme de société coopérative d’intérêt collectif constitue une adhésion à des valeurs coopératives fondamentales telles qu’elles sont définies par l’Alliance Coopérative Internationale avec notamment :

  • la prééminence de la personne humaine ;
  • la démocratie ;
  • la solidarité ;
  • un sociétariat multiple ayant pour finalité l’intérêt collectif au-delà de l’intérêt personnel de ses membres ;
  • l’intégration sociale, économique et culturelle, dans un territoire déterminé par l’objet social.

Le statut SCIC se trouve en parfaite adéquation, par son organisation et ses objectifs, avec le projet présenté ci-dessus.

4. Évaluation des actions menées

Dans le but d’émettre annuellement notre bilan d’utilité sociale et de le porter chaque année à la connaissance de l’Assemblée Générale ordinaire, nos engagement seront mesurés et évalués à partir de critères objectifs.

Les critères permettant d’apprécier la réalisation de ces objectifs sont a minima les suivants :

Action culturelle
  • nature et nombre des ressources proposées
  • nombre de ressources diffusées
  • nombre de nouveaux/nouvelles artistes diffusées
  • nombre de manifestations auxquelles Pourpenser a participé
Action de société
  • nature et nombre de projets auxquels Pourpenser a participé
  • nombres d’heures consacrées par les salarié·es
  • actions portées par les coopérateur·rices
Action économique et sociale
  • évolution du CA global
  • nombre de sociétaires
  • nombre d’heures de travail effectuées par les salarié·es
  • montant des salaires et indemnités versées aux artistes, prestataires et intervenant·es

Au-délà de ces critères, et de ces trois catégories, tout ce qui atteste du rayonnement du projet peut être pris en compte : abonné·e·s aux lettres d’information et aux réseaux sociaux, mentions dans la presse et les médias, obtention de labels, reconnaissance institutionnelle, etc.

Agrément ESUS ou passage en coopérative ?

Agrément ESUS ou passage en coopérative ?

La semaine dernière l’équipe de Pourpenser se réunissait pour faire le point sur les projets en cours et travailler sur la révision des statuts pour adapter au mieux notre structure à nos modes de travail et au futur souhaitable pour la maison d’édition.

Depuis plusieurs mois nous nous orientons vers une SAS avec des statuts de société commerciale de l’ESS en vue d’obtenir un agrément ESUS. Lorsque nous avons réalisé qu’un salarié ayant un mandat social perdait ses droits à Pôle Emploi cela nous a quelque peu refroidis et nous nous sommes tournés vers les statuts coopératif : SCOP et SCIC.

Une SCOP est vraiment tournée vers les salariés. Hors, dans notre cas, tout le monde dans l’équipe n’aspire pas au salariat et surtout, notre souhait est de pouvoir à terme intégrer au mieux des artistes à la gouvernance du projet.

Illustration : CRESS de La Réunion

En ce sens le modèle de SCIC : Société Coopérative d’Intérêt Collectif nous semble vraiment intéressant à étudier de plus près. L’édition est par nature un projet collectif faisant intervenir de multiples parties prenantes.

Nous avons par ailleurs découvert qu’il existait déjà plusieurs maisons ayant adoptés ce modèle dont les éditions Anacharsis, Deuxième époque ou les éditions Théatrales.

Nous allons donc voir pour échanger avec ces coopératives et continuer à travailler sur la transformation de notre maison…

Semaine radio !

Semaine radio !

La semaine dernière 2 passages radio pour la maison :

Le premier sur France-Inter dans l’émission Carnets de Campagne (ce n’est pas la première fois que Philippe Bertrand relaie nos informations) et le second avec Aline au micro de RCF Vendée dans le cadre du Printemps du livre de Montaigu.

Dans cette émission, Aline de Pétigny est en compagnie de l’auteur Till the Cat et parle des sujets sensibles que les livres permettent d’aborder avec les enfants.

Des livres pour accompagner les familles

Dans cette émission sur RCF vous entendrez notamment parler de Tout est possible, de La princesse et la bergère, de La fée sans ailes et Lou y es-tu, deux livres autour du harcèlement scolaire et de La nouvelle vie d’Alienor, sur la séparation des parents.

Aline parle également de La petite sœur de Virgile – d’Evelyne Planchin et illustré par Anne-Soline Sintes, un livre touchant sur la mort périnatale et du livre de Michel Cordebœuf illustré par Mélanie Busnel sur l’histoire d’un papa en prison : Le pays de Papa.

Changements à venir…

Changements à venir…

Il y a quelques semaines j’annonçais que nous venions de signer pour un accompagnement avec la Chambre d’Economie Sociale et Solidaire (CRESS) des Pays de la Loire pour nous aider à passer notre structure actuelle (une sarl classique) en une entreprise commerciale de l’économie sociale et solidaire.

L’idée derrière tout ça est de rendre plus visible et concret ce que nous faisons de façon « évidente » depuis le début du projet… il y a déjà 20 ans ! Formaliser un peu et imaginer des cadres mouvants autour d’invariants structurants.

Ce changement va également passer par un changement de statuts et de forme juridique, nous sommes accompagnés pour cela par le service juridique de CERFrance 49.

Dans les semaines et mois à venir, je vais essayer de prendre le temps de venir vous raconter régulièrement les étapes que nous traversons, qui sait, peut-être cela pourra intéresser d’autres maisons d’éditions et d’autres PME ?

D’ici là, si vous ne la connaissez pas déjà, je vous invite à découvrir Unikarb, la BD de Laura Hedon qui est récemment sortie et qui fait partie de nos meilleures ventes en librairies en ce début 2022 !

Du sens et des livres…

Du sens et des livres…

Chez Pourpenser nous avons fait le choix de l’auto-diffusion. Cela signifie qu’il n’y a pas d’intermédiaire entre nous et les libraires pour présenter la maison et les titres du catalogue.

Cette démarche commerciale, je l’ai reprise il y a quelques mois et j’aime prendre le temps d’un courriel mensuel aux libraires qui nous suivent. Habituellement, dans ce courrier je parle des nouveautés à venir, présente les artistes, rappelle les engagements de la maison…

Ce matin, j’avais beau retourner mon texte dans tous les sens, les mots ne venaient pas.

Et puis, finalement, j’ai laissé courir les doigts sur le clavier.

Extrait :

Il y a 2 semaines je me réjouissais d’aller passer quelques jours à Lyon avec nos amies Sarah et Angela de La Cabane Bleue. Et la veille de notre départ, nous apprenions la décision de Vladimir Poutine d’envahir l’Ukraine… Y’a mieux pour se réjouir, non ?

Alors oui, j’ai la chance d’être au cœur d’un projet riche de sens. La chance également de voir que les livres de Pourpenser se vendent suffisamment bien pour me laisser du temps afin de m’impliquer dans des associations. Mais combien de temps allons-nous pouvoir collectivement tenir ainsi ?

Lorsque nous avons lancé le projet de Pourpenser il y a 20 ans avec Aline, notre souhait était d’apporter notre contribution à un monde meilleur… Et là, je me dis que c’est pas gagné…

Cependant je continue à croire que des textes sensibles peuvent semer du questionnement, faciliter le décalage du regard et, pourquoi pas, aider les hamsters que nous sommes parfois, à sortir de la roue. 

Lors de ce salon à Lyon, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les lecteurs et lectrices que je n’avais pas vu depuis 2 ans (à l’exception du Festival du livre de Mouans-Sartoux en octobre dernier). Les échanges étaient riches : et nous passions rapidement du « je cherche un livre pour un enfant de 7 ans » à « qu’est-ce que je souhaite transmettre à un enfant que j’aime ?« 

Poser la question de la transmission, des valeurs que nous souhaitons partager transforme un acte d’achat devenu presque banal en une démarche consciente et militante.

Un livre n’est définitivement pas un bien matériel comme bien d’autres. 

« Le chant d’un oiseau« , un texte d’Ingrid Chabbert illustré par Marjorie Béal


Pas de pistage chez Pourpenser !

Pas de pistage chez Pourpenser !

La CNIL estime que le transfert des données collectées par Google Analytics est illégal, ça tombe bien : chez Pourpenser nous n’utilisons pas Google ni d’autres outils pour vous pister sur notre site !

La nouvelle a fait bouger quelques millions d’octets ces derniers jours que ce soit dans des médias spécialisés comme le Journal du Net, Numérama, LMI ou généralistes comme Le Monde ou Le Figaro ou Libération.

Il existe bien un outil ouvert proposant des fonctionnalités performantes d’analyse du trafic d’un site web et compatible avec la législation française et la RGPD. Mais pour le moment nous ne nous sommes pas résolus à utiliser ce type de pistage, même anonymisé, tel que le propose Matomo.

Alors oui, sans doute ne sommes nous pas ultra performants dans nos emails et notre marketing digital. Peut-être devrions nous porter un peu plus d’attention à celles et ceux qui nous disent qu’il est possible d’allier responsabilité numérique et pistage…

Mais pour le moment, nous ne sommes pas convaincus et nous continuons de faire confiance au bouche à oreille sans algorithmes, à la recommandation d’humain à humain, pour faire connaître ces livres qui nous touchent et que nous proposons à notre catalogue.

Et toi, connais-tu les Confkids ?

Et toi, connais-tu les Confkids ?

Lors d’une récente discussion avec Nora et Julien de l’équipe d’e-graine (une association dont je vous parlerais prochainement…) Julien me demande si je connais les Confkids
Et bien, maintenant, oui ! je connais ce projet imaginé et animé par Déborah Le Bloas

Illustration Olivier Sampson

Des conférences discussions pour enfants à partir de 8 ans

Le projet part d’un constat simple : aujourd’hui les enfants ont accès à l’ensemble des informations et nombreux sont conscients des enjeux et de l’urgence d’une transition.

D’un autre côté, ces informations ne sont que très rarement adaptées à une compréhension active des enfants. Soit le propos n’est pas à leur hauteur, soit, à force de simplification nous privons les enfants d’une capacité de participation aux solutions.

L’idée des Confkids est de créer ce lien entre des personnes actives et porteuses de solutions et des enfants curieux. Comment ? avec des conférences / dialogues / ateliers organisés dans des écoles, entreprises ou une salle municipale et des événements en ligne, ou les enfants peuvent participer, poser leurs questions.

Les Confkids déjà réalisées sont disponibles gratuitement et vous y trouverez des sujets tels que : science et conscience, oser réaliser ses rêves, la biosphère : tous reliés, l’océan du vivant, transformer notre monde, bien s’informer, les robots sont-ils vraiment nos amis ? …

Et hop, voici à titre d’exemple, le « best-of » de la Confkids sur Biosphère et tous reliés avec Jean-Pierre Goux :

Le seul bémol que j’apporterai à mon enthousiasme est de voir que Confkids s’appuie sur des outils propriétaires souvent liés au GAFAM mais j’attribue cela à un manque de moyens et de compétences et je me dis que Confkids et des Chatons pourraient surement imaginer ensemble un bel ecosystème numérique pour accueillir ces échanges riches de sens et porteurs d’espoir.

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