Catégorie : entrepreneurs d’avenir

Organiser son travail, gestion des priorités.

Organiser son travail, gestion des priorités.

J’ai ri de moi, mercredi dernier, en voyant ce que j’avais fait d’une bonne partie de ma journée alors que je suivais la veille, le mardi, une journée professionnelle avec le Coll.LIBRIS et Livre et lecture en Bretagne sur le thème : optimiser son temps de travail et gérer ses priorités.

Mardi, nous avons longuement échangé sur là où nous mettions notre énergie.

Les éditeurs du coll.libris, sont tous plutôt engagés, le travail que nous réalisons se situe bien souvent dans la vocation, la passion, et avons du mal à passer dans l’Ikigai. Ensemble mardi, nous avons repris les ToDoux listes de chacun. Et au réveil mercredi matin j’étais vraiment volontaire pour être dans l’Ikigai ! Surtout que la maison d’édition à un besoin cruel de diffuser son catalogue et sa brochure.

Puis voilà que j’entends l’interview d’un politique sur les difficultés de mises en œuvre des objectifs carbone de la cop26 sur les transports. Je ne pouvais plus travailler dans l’Ikigai, mes émotions, ce que j’avais envie de témoigner était trop fort. Je basculais dans le sentiment de vide de ma mission, en dessous de l’espace Ikigai du schéma.

Alors, à l’instar de Sha, le chat, révolté par le saccage de la planète par les hommes, il me fallait me mobiliser. Je ne pouvais pas convoquer une Assemblée générale de tous les animaux…

Alors je réfléchis à une autre manière de me mobiliser. Trouvant sur voxpublique les mails des députés de ma circonscription, des autres députés en charge du développement durable, du cabinet ministériel et j’écrivis :

« Lettre ouverte au Ministère chargé des transports, rattaché au ministère de la transition écologique

Messieurs, Mesdames,

Ayant déjà interpellé directement les députés de ma circonscription, je profite d’une situation concrète pour illustrer  une problématique nationale.

Cela fait déjà de nombreuses années que m’interroge sur le coût, pour les usagers, du voyage par le train et les objectifs de transition écologique. Si nous avons un réseau ferroviaire régional et national formidable, avec des trains de qualités, le coût reste exorbitant, en regard des autres moyens de transport (voiture et même avion).

Voici un exemple concret d’une liaison régionale : Angers-Rennes (49-35), pour illustrer mon propos.

Habitant en périphérie sud de l’agglomération d’Angers je prends ma voiture pour rejoindre la gare.
Je mets autant de temps à rejoindre la gare que le parking relais du tramway.
Ce dernier met 10′ pour rejoindre la gare, le matin il démarre à 5:48, seuls les trains SNCF à partir de 6:05 sont accessibles par ce moyen de transport. Le soir à partir de 20h30 le tramway fonctionne toutes les 20′.
Entre le temps supplémentaire de trajet (30′ de plus minimum), et des horaires non compatibles, je rejoins donc la gare en voiture.

Je mets ma voiture au parking pour la journée : 22,80€
Coût du train aller-retour : 28,60€ x2 =57,20 €
Coût total aller-retour : 80€.
En comparaison, ce déplacement avec mon véhicule diesel, m’aurait coûté seulement 30€.
(Je mets de coté le fait que nous étions 2 à faire le déplacement, dans notre déplacement réel, le coût du train est donc multiplié par deux.)

Voici ma question :
Sachant que prendre le train au lieu de la voiture a un impact environnemental évident et qu’un tarif de transport accessible à tous a un impact sociétal également évident.

A quel moment pensez-vous que, pour un individu voyageant seul, le coût du train deviendra toujours inférieur, aux autres moyens de transport : moto, voiture, avion ?

Voici un objectif clair, mesurable facilemententrant dans les enjeux de la COP26, dans les urgences pointées par le rapport du GIEC, dans les problématiques sociétales actuelles. Enfin, au regard des complexités actuelles, cet objectif me semble facile à mettre en œuvre.

Qu’en pensez-vous ? »

La tache rouge
#que faire d’un problème

À ce jour sur plusieurs dizaines de mails, de listes, et d’interpellations directes je n’ai aucune réponse.

Ce n’est pas grave, car comme dans la tache rouge, j’étais content d’avoir transformé mes idées sombres apparues le matin, en joli soleil.

Pourtant, le mercredi midi, après avoir passé la matinée sur le sujet, ma culpabilité revenait. Un peu, car je trouvais plutôt drôle de regarder avec un pas de côté, les échanges de la veille sur la nécessité de prioriser, ce que j’avais prévu et le constat de ce que j’avais réellement fait. Suivant le schéma ci-dessus, j’avais fait le chemin inverse, du vide à la précarité, sans passer par la case Ikigai.

J’étais pourtant en accord avec ma vraie nature, et j’avais suivie mon intuition. J’étais en cohérence avec ce que nous proposons dans nos ouvrages, ce que je transmets en atelier…

Oui et comme l’objet de la maison d’édition est de transmettre sur des sujets sensibles et positifs de la vie. Il ne me restait finalement qu’à vous partager mon expérience. 😉
Merci pour votre lecture, je vous souhaite plein de belles inspirations !

Libraires : et si vous profitiez des retours pour gagner de l’argent et rencontrer de nouveaux clients ?

Libraires : et si vous profitiez des retours pour gagner de l’argent et rencontrer de nouveaux clients ?

Comme je l’écrivais dans ce billet sur notre blog, chez Pourpenser nous sommes convaincus qu’il existe de nombreuses pistes à explorer dans la relation entre libraires et éditeurs. L’une d’elles concerne les retours.

Ne pratiquant pas d’envois d’offices, nous n’avons que très peu de retours.
Ceci étant, certains libraires parient sur nos livres, en commandent et peuvent se retrouver avec quelques titres à dormir au fond des étagères.

La tentation (l’habitude ?) est alors forte de renvoyer ces livres chez le distributeur histoire de soulager la trésorerie du libraire (l’effet secondaire, c’est que c’est la trésorerie de l’éditeur qui trinque…)

Mais… s’il y avait mieux à faire ?
Si ces retours pouvaient rapidement se transformer en vente et amener de nouveaux clients dans la librairie ?

Voilà ce que nous proposons :

  • Au lieu de retourner les livres, le libraire nous envoie une photo des livres en situation.

De notre côté :

  • Nous publions cette photo sur notre page FB avec une mise en avant géographique sur la commune et ses environs ;
  • nous envoyons un courriel à nos lecteurs de la zone géographique les invitant à passer dans la librairie.

Cette idée est née d’une situation concrète que nous avons vécu avec une libraire lyonnaise en avril 2013.

Plus que jamais, nous sommes convaincus de la complémentarité entre circuit court (vente directe) et économie locale (commerce de proximité).

Ensemble, nous pouvons proposer à nos clients/lecteurs d’autres modèles que ceux véhiculés par les géants… Ensemble 😉

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Osez vous fier à votre intuition !

Osez vous fier à votre intuition !

Tout d’abord un grand merci au réseau « Entrepreneurs d’avenir » sans qui nous serions passés à côté de cet article de Capital.

Car « Osez vous fier à votre intuition », ce n’est pas nous qui le disons, mais Céline Deval dans cet article publié sur le site de Capital. Un article où elle cite des entrepreneurs tels que : Jack Welch, Pierre Kosciusko-Morizet, Thierry Boiron, Edouard de Broglie, Tristan Farabet, Ray Kroc, Bertrand Collomb et des consultants spécialisés sur le sujet : Christophe Haag, Ricardo Croati, Vanessa Mielczareck ou encore Nicolas Dugay.

Un article que Céline Deval conclut par :

« La meilleure décision se prend en combinant raison et intuition. Une approche qui vous aidera aussi à convaincre votre équipe. Difficile, en effet, de révéler que vous avez opté pour un projet après avoir entendu «une petite voix». Mieux vaut évoquer des arguments rationnels… même si, en réalité, c’est votre intuition qui vous a guidé. »

Ici, dans notre maison, non seulement nous revendiquons cette part intuitive et émotionnelle dans nos choix, mais en plus, nous la cultivons et éditons des livres sur le sujet !

Et à propos d’intuition, voici trois livres qui pourraient vous intéresser  :

La petite voix d’Honoré (Aline de Pétigny)

L’intuition est le sujet central de cet album où le héros commence à trouver curieux le nombre de signes qui se multiplient pour l’inviter au voyage. Ira-t-il au bout ? Ecoutera-t-il sa « petite voix » ?

Octave et Rose (Chrystele Huteau et Lise Daulin)

Octave a une petite voix et elle s’appelle Rose…
Mais pour sa copine Vanille, c’est n’importe quoi ! En plus, le rose, c’est pour les filles, tout le monde le sait !
Octave va argumenter et démontrer à son amie que l’on peut être un garçon, être sensible et aimer le rose.
Une petite histoire pour toutes celles et tous ceux, petits et grands, qui pensent encore que le rose est pour les filles et que les petites voix n’existent pas.

Reconnaître ses vraies richesses (Aline de Pétigny)

Ecrit sous la forme d’un dialogue entre une fée et un enfant, ce livre aborde des thèmes tels que l’intuition, le don, les talents, les émotions…
“Reconnaître ses vraies richesses” est un livre à mi-chemin entre conte de fée et guide de développement personnel. La fée apporte des réponses tout en indiquant que ces réponses sont le fruit de son expérience ou de ses croyances. La fée invite surtout l’enfant à vérifier, à essayer, à trouver son propre chemin.
Par exemple, à propos de la colère, la fée indique : “Elle nous oblige à nous poser des questions, à réfléchir”.

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