Catégorie : liberté

Covid et privation de liberté : un livre pour en parler.

Covid et privation de liberté : un livre pour en parler.

Depuis mars 2020, je ne compte plus le nombre d’échanges que je peux avoir sur le questionnement de nos libertés individuelles, la protection des plus fragiles, les risques et les positionnements de chacun.

Je trouve que L’oiseau, l’enfant et le chat de Baptistine Mésange est un excellent moyen d’aborder la question. Que ce soit avec les adultes ou avec les enfants !

Protéger l’oiseau du chat, ou bien le laisser aller avec tous les dangers que cela comporte ?

Voici un album qui permet d’échanger et d’animer des débats philosophiques sur les thématiques de la liberté, de la bienveillance, sur notre relation à l’autre, notre posture de sauveur.

Ce livre promet des moments d’échanges et de réflexions intenses !

En 2020, nous sommes vraiment interpellés sur la place de nos libertés individuelles. Chaque pays suit une stratégie différente, de la Chine dont le gouvernement instaure un protectionnisme maximum, à la Tanzanie où le virus n’existe tout simplement pas, en passant par la Suède, où le gouvernement reçoit des critiques, des accusations « d’avoir laissé mourir les personnes âgées ».

Comprendre les choix de ces sociétés, de ces gouvernements, rentrer dans ces réflexions pour un enfant de 7 ans, c’est possible. Avoir un débat serein entre adultes, en mettant de côté ses convictions, c’est envisageable…

Une question philosophique est une question qui n’a pas de réponse. Mais ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas en parler, la laisser de côté. Au contraire, il semble qu’elle soit essentielle. Si une part appartient à chacun de savoir jusqu’où nous devons aller pour protéger l’autre, échanger nos points de vue est essentiel !

Ce livre questionne de façon philosophique sur la liberté, le vivre ensemble, l’amour, l’amitié, la bienveillance, la confiance, les peurs, l’entraide, l’écoute, la mort.

Bonne lecture, et bons échanges !

Pourquoi nous avons quitté Amazon

Pourquoi nous avons quitté Amazon

Crédit photo : Gwaar, photographe japonais (gwaar/Flickr/CC).

Il y a quelques années, lorsque nous assurions nous-mêmes la diffusion et distribution de nos livres, Amazon nous avait approchés avec son programme « avantages ». Un programme où le site de vente en ligne reverse royalement aux petits éditeurs 50% du prix du livre deux mois après avoir encaissé les 100% de la part des clients internautes.

Face à de telles conditions, nous avions préféré décliner l’offre (avec quel argent croyez-vous qu’Amazon “offre” les frais de port à ses clients ?).

Fin 2011, lorsque nous avons confié la distribution en librairie à Pollen, nous avons accepté que nos livres soient mis en avant sur ce site, il nous semblait important que nos livres soient aussi disponibles que possible.

Un jour, en regardant les rapports de vente, nous constatons que la remise de certains livres dépasse largement les 40% (alors que nous accordons plutôt autour de 30% aux libraires).
Du coup, fin juin, nous demandons à notre distributeur de retirer nos livres d’Amazon.

Cela aura pris quelques mois, mais depuis le début 2013 c’est fait. Les quelques livres de Pourpenser que vous pouvez encore trouver sur Amazon proviennent de revendeurs indépendants qui passent par Amazon.

Il y a quelques semaines, nous avons fait le point : en 2012, sur les ventes en librairies, Amazon a représenté à lui seul plus de 22% de nos ventes ! Nous ne pensions pas qu’Amazon était à ce point en position dominante.

Nous faisons le pari que ces 22% retourneront en partie sur le réseau des librairies indépendantes, et sur notre propre site. C’est pour nous une manière de nous sentir plus en cohérence avec nos choix d’indépendance et de soutien au commerce local.

Fin décembre un site anglais (Ethical Consumer) a lancé une campagne de boycott contre Amazon. Certes, les clients peuvent choisir de ne pas aller sur Amazon, mais c’est tout de même nous, éditeurs, qui décidons – ou pas – de mettre nos livres en vente sur tel site ou dans tel réseau de distribution.

Un des nombreux entrepôts d’Amazon – Voir le l’article à ce sujet sur flux et fixe

Je parlais il y a peu de cela avec un confrère éditeur qui me disait : « Je vous comprends, mais moi, je ne peux pas quitter Amazon. Si je fais ça, je coule la maison ».

Nous avons pu quitter le dealer car nous n’étions pas encore dépendants. La vente en librairie représente environ 15% de notre chiffre d’affaires. 22% de 15%, ça reste encore raisonnable. Mais pour de nombreux confrères, les ventes sur Amazon dépassent les 20% de leur CA total. Vous ne pouvez pas dire « adieu » à 20% de votre CA aussi facilement que ça…

Et s’il était là, le noeud du problème ?
N’y aurait-il pas des pistes à étudier pour permettre à des éditeurs qui le souhaitent de sortir de cette « Amazon-addiction » ?

Que serait Amazon sans le contenu fourni par les éditeurs ?
Contenu lui-même créé par les auteur-e-s.
Mais Amazon semble avoir déjà prévu la partie suivante : puisqu’aujourd’hui il s’adresse directement aux auteurs en leur proposant de publier directement en numérique – avec son format propriétaire.

Bref… Nous sommes bien contents d’avoir rapidement coupé les liens avec ce géant et de proposer aujourd’hui un programme adapté aux libraires qui souhaitent nous suivre de plus près.

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Thème : Overlay par Kaira. Hébergement Yunohost
www.pourpenser.fr