Un avis sur « Plus belle sera l’aurore »

Patrice Bride, rédacteur de Dire Le Travail chronique régulièrement des ouvrages de travailleurs et travailleuses.

Voici ce qu’il écrit ici concernant « Plus belle sera l’aurore » de Tiphaine Devalière :

À quoi s’attendre en ouvrant un livre sous-titré « Journal de bord d’une soignante » ? Des descriptions des tâches à accomplir auprès des malades ? des considérations sur les conditions qui les rendent plus ou moins difficiles, plus ou moins possibles dans un hôpital aujourd’hui ? des explications sur les compétences à maitriser ou les qualités indispensables pour assurer les soins ? Rien ou presque de ce genre dans ce livre. On ne voit que très peu les collègues, des relations de travail, les gestes techniques, il n’y est pas question d’horaires, de charge de travail, encore moins du statut ou du salaire. Et pourtant, ces textes nous font pénétrer au vif du travail, au sens le plus fort du mot quand il est en question de souffrance et de mort. Ce sont des notes, peut-être quotidiennes, assez brèves, sans fil conducteur, dont l’accumulation finit par constituer un tableau saisissant du travail de leur auteur. Le style confine au langage poétique, moyen privilégié de saisir et de partager des affects, des sentiments.

Retrouvez l’intégralité de la chronique sur Medium.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Thème : Overlay par Kaira. Hébergement Yunohost
www.pourpenser.fr