Catégorie : inspiration

Pourquoi publier des livres sur le bonheur ?

Pourquoi publier des livres sur le bonheur ?

Quand nous étions petits, dans la chambre de nos parents il y avait un livre, un joli livre orné de roses… C’était “Le livre du bonheur”.

Peut-être est-ce pour ça qu’aujourd’hui nous éditons des livres sur ce vaste et pétillant sujet qu’est le bonheur…

En 2002, nous avons décidé, en toute conscience, de passer d’un projet d’auto-édition à une maison d’éditions. Nous avons également décidé d’éditer des livres sur le bonheur.
Des livres qui transmettent un point de vue positif sur la vie.

Pourquoi ce choix ?

Parce que nous croyons que la recherche du bonheur est le moteur du pire comme du meilleur et que cette quête est profondément ancrée en chacun de nous.
La recherche du bonheur est peut-être la recherche de la moindre souffrance.
Certains en ont fait la quête d’une vie, d’autres l’ont chanté, écrit, dansé, tous, petits et grands, chacun à notre façon nous y pensons et le rêvons.

Les marchands de bonheur…

L’un comme l’autre, nous en avons croisé des marchands de bonheur.

  • Il y a ceux que l’on voit venir de loin avec leur grands panneaux publicitaire, qui nous disent que le bonheur est simple comme un coup de fil, ou qu’il faut ouvrir une bouteille ou offrir un bouquet pour ressentir le bonheur.
  • Il y en a autres qui vous propose leur méthode miracle, sous forme de livre, de pilules ou d’exercices.
  • Et puis il y a celles et ceux qui vous proposent tout simplement de partager avec vous ce qui les rend heureux, ou, tout au moins, ce qui soulage leur souffrance.

C’est cette dernière famille qui nous inspire et dans laquelle nous souhaitons nous placer.

Le marchand de bonheur par Les Compagnons de la Chanson
(la chanson commence après 15 sec)

Les auteur-e-s qui nous confient leurs projets ont, pour la très grande majorité, vécu de façon directe l’histoire qu’ils/elles nous raconte.
En mettant leurs histoires à la portée des plus jeunes, c’est au coeur de chacun-e de nous qu’ils s’adressent.
Notre souhait est de réunir des histoires qui s’écoutent et se répondent, des histoires dont le fil conducteur s’appelle bonheur.

En parlant du bonheur nous désirons rappeler à chaque enfant qui nous lit, que le bonheur se construit chaque jour et qu’il peut-être tout simple… comme « bonjour »…  (petit clin d’oeil à celles et ceux qui connaissent bien “La princesse et la bergère”).

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
C’est l’été : un bon moment pour se replonger dans les classiques…

C’est l’été : un bon moment pour se replonger dans les classiques…

« Dans ce monde, chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l’avons oublié. »


« Nous sommes inhumains à force d’intelligence, nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d’humanité. »

« Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence et tout est perdu. »

Ces phrases sont de Charlie Chaplin, et font partie du discours final du film « Le Didacteur » réalisé en 1940. Merci à Ingrid et Cécile de m’avoir rappelé ce film.

Pour celles et ceux qui souhaitent voir (ou revoir) le passage complet le voici en VO puis en VF, avec entre les deux, la transcription du discours en français.


(version originale)

« Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juif, chrétien, païen, blanc et noir. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits.

Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Dans ce monde, chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l’avons oublié.

L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l’abondance nous laissent dans l’insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques.

Nous sommes inhumains à force d’intelligence, nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d’humanité.

Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence et tout est perdu.

Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité, l’amitié et l’unité de tous les hommes.

En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes, de femmes, d’enfants désespérés, victimes d’un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.

Je dis à tous ceux qui m’entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’avidité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l’Humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr.

Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu’il faut faire et ce qu’il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.

Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur. Vous n’êtes pas des machines. Vous n’êtes pas des esclaves. Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le cœur. Vous n’avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour. Soldats ne vous battez pas pour l’esclavage mais pour la liberté.

Il est écrit dans l’Évangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est dans l’être humain », pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir, le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur.

Vous, le peuple, vous avez le pouvoir, le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.

Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, décent et humain qui donnera à chacun l’occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.

Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient. Ils n’ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront. Les dictateurs s’affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.

Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur.

Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous ! »


(version française)
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