Auteur/autrice : Pourpenser

Un poème de Jean-Luc Moreau

Un poème de Jean-Luc Moreau

L’autre soir, en revenant de l’école, mon fils avait ce poème de Jean-Luc Moreau à apprendre :
Si…
Si la sardine avait des ailes,
Si Gaston s’appelait Gisèle,
Si l’on pleurait lorsqu’on rit,
Si le pape habitait Paris,
Si l’on mourait avant de naître,
Si la porte était la fenêtre
Si l’agneau dévorait le loup,
Si les Normands parlaient Zoulou,
Si la mer Noire était la Manche,
Et la mer Rouge la mer Blanche
Si le monde était à l’envers,
Je marcherais les pieds en l’air,
Le jour je garderais la chambre,
J’irais à la plage en décembre,
Deux et un ne feraient plus trois
Quel ennui ce monde à l’endroit !
Jean-Luc Moreau
L’arbre perché
Les Éditions Ouvrières
J’ai d’abord cru qu’il s’agit de l’acteur de metteur en scène mais, non, il s’agit de l’écrivain, poète et universitaire.

En tout cas, c’était amusant à faire apprendre et puis le texte me plait bien.

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Livre numérique, souscription et autres questions…

Livre numérique, souscription et autres questions…

Depuis déjà 2 ans, nous proposons des livres au feuilletage sur notre site.
Suite à quelques abus (des écoles qui utilisaient directement nos livres en projection sans même avoir acheté un titre), nous avons opté pour un feuilletage partiel.

Mais cette solution ne nous plaît qu’à moitié.

Nous sommes persuadés que de nouveaux modèles économiques restent à développer autour du livre numérique, mais nous avons du mal à croire au tout numérique pour l’album jeunesse, que ce soit sur le plan pratique, économique ou ergonomique.

Là où nous voyons l’intérêt du numérique est avant tout dans sa grande souplesse :

  • dès que le projet est finalisé sur l’écran, il peut être transmis ;
  • le coût de mise à disposition n’est que de quelques euros (prix de la bande passante et du stockage en ligne) ;
  • le bouche-à-oreille est facilité avec le nombre croissant de médias sociaux.

Par contre, dans le contact avec l’enfant, rien ne remplace le bruit et la douceur du papier.
Vous pouvez laisser votre enfant s’approprier le livre, le garder dans son lit, le mettre dans son sac… Chose que vous ne ferez pas avec un ordinateur ou une tablette !

Le numérique pour transmettre, faire connaître, partager en groupe (vidéo-projection)…
Le papier pour lire, réfléchir et s’approprier le contenu.

Du coup, nous avons envie d’essayer quelque chose :
proposer l’album numérique en cadeau d’une souscription au livre papier.

Dès que nous avons réuni 500 souscriptions, nous imprimons le livre à 1500 exemplaires.

500 souscriptions à 5 euros, cela fait 2500 euros.
C’est une somme suffisante pour lancer un premier tirage, payer les premiers droits d’auteurs et financer le lancement du titre qui aura déjà bénéficié d’un “buzz” avec les 500 souscripteurs.

Cette nouvelle façon de procéder devrait par ailleurs nous aider à résoudre d’autres questions que nous nous posons depuis quelques mois :

  • Comment donner vie à des projets sans les laisser de longs mois dans les cartons ?
  • Comment financer une dizaine de projets par an tout en assurant le financement des retirages ?
  • Comment savoir si nous devons imprimer un titre à 1500, 3000 ou 5000 exemplaires ?

Que vous soyez auteur(e)s, illustrateurs, illustratrices, libraires, lecteurs ou éditeurs, n’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions concernant cette idée.

A suivre, quelques questions/réponses que nous compléterons au fur et à mesure de vos retours :

Qu’est-ce qu’une souscription ?
Cette méthode de participation au financement d’un livre date du début du XVIIIe siècle. C’est la somme versée par une personne valant engagement pour l’achat de l’ouvrage à venir.
Tous les détails sur le prix de souscription se trouvent sur le site du ministère de la culture.
Une même personne peut souscrire plusieurs fois à un même ouvrage : elle recevra alors autant de livres que de souscriptions effectuées.

Que se passe-t-il si les 500 souscriptions ne sont pas réunies ?
Le livre reste en souscription au maximum 12 mois. Si au terme de ces 12 mois il n’a pas trouvé 500 souscripteurs, alors 2 options sont possibles :
– l’auteur et l’illustrateur sont libres d’éditer le livre où ils le souhaitent, les souscripteurs sont alors remboursés.
– cependant, si au moins 250 souscriptions sont réunies, la maison d’édition finalise son engagement et imprime 1500 exemplaires.

Et les livres déjà édités ? comment les avoir en version numérique ?
Si vous possédez déjà une version imprimée de l’un de nos livres, vous avez droit à la version numérique. Il vous faut juste nous donner la preuve que vous avez bien le livre papier.
Pour cela, rien de plus simple : il vous suffit de partager via Facebook ou Twitter une photo de vous avec le livre en question. Vous ne désirez pas apparaître en photo ? mettez une peluche ou un animal de compagnie ! Les photos les plus originales seront récompensées !

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Liste des revendeurs au 21/12/2010

Liste des revendeurs au 21/12/2010

En attendant une nouvelle carte de nos points de vente à jour sur le site (nous y travaillons…) nous trouverez déjà au lien suivant une liste par département des principaux endroits (libraires, magasins de puéricultures, magasins bio…) où vous pouvez trouver nos livres.

Pour la Belgique, nous vous invitons à contacter notre distributeur, Veragreen :

VeraGreen
Rue du Doyenné,32
1180 Bruxelles
Tel.: +32/2/340.19.50
Fax: +32/2/340.19.59
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Le calendrier 2011 !

Le calendrier 2011 !

Il est vrai qu’avec les nombreux agendas électroniques qui ponctuent notre quotidien, l’idée d’un calendrier papier peu paraître saugrenue, décalée.

Et bien, nous assumons ! 😉

D’autant que cette année, nous avons pris un peu d’avance et que nous vous proposons le calendrier 2011 avant même la fin de l’année 2010 !

Un calendrier que vous pouvez feuilleter, télécharger et imprimer chez vous.



N’hésitez pas à partager avec vos amis, c’est une bonne manière de faire connaître la maison et ses auteurs !

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A propos du nouveau site, et ce qu’il change pour vous.

A propos du nouveau site, et ce qu’il change pour vous.

Depuis le 1er décembre, notre site a fait peau neuve.

Pas de gros changements dans la navigation, mais cela nous permet d’être mieux organisé sur le suivi des commandes.

Par contre, durant la migration nous avons dû ré-initialiser l’ensemble des mots de passe.

Normalement, ce nouveau mot de passe vous a été envoyé, mais si vous ne l’avez pas reçu (possible également qu’il soit passé dans vos spams) pas de panique, il y a une autre solution !

Il vous suffit d’aller sur cette page et d’indiquer votre email : un nouveau mot de passe vous sera automatiquement envoyé.

Et si jamais vous rencontrez d’autres soucis, n’hésitez pas à nous contacter.

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Petit retour sur la 26e édition du salon du livre jeunesse de Montreuil

Petit retour sur la 26e édition du salon du livre jeunesse de Montreuil

Et voilà, le rideau est tiré sur cette 26e édition du salon du livre et de la presse jeunesse (la 8e en ce qui nous concerne). Je ne reviendrai pas sur la polémique du placement gros / petits éditeurs que j’avais commentée suite à un courrier des lecteurs dans Télérama l’année dernière, mais la question reste entière.

Il est vrai qu’en ce qui nous concerne nous vivons une situation privilégiée : un stand mis en place et financé par la Région Pays de la Loire et un libraire (l’Atalante pour la 2e année) qui s’occupe de tout sur place. Merci à eux, car nous pouvons dans cette configuration nous concentrer à 100% sur les rencontres.

Un salon riche en rencontres.

C’est toujours un plaisir de mettre une voix, un visage, sur des personnes que l’on croise en ligne. Cette année encore, nous avons croisé des illustrateurs-trices que nous aurons peut-être le plaisir de vous faire découvrir à travers de prochains livres.

Il y a également ces rayons de soleil lorsqu’une bibliothécaire vient nous voir car de plus en plus de parents lui demandent nos livres, ou quand la responsable d’un salon souhaite nous inviter parce que des écoles lui en font la demande.

Comme nous le disons régulièrement : « si les livres que nous éditons ont une place, ils sauront la trouver ». Rien ne sert de forcer les ventes, de jouer à celui qui fera la plus grosse pile chez le libraire ou d’écraser le voisin à coup de publicités. Continuons à faire confiance au bouche à oreille.

Livres lost-costs ou livres locaux ?

Cette année encore, je me suis prêté à un petit jeu qui consiste à vérifier les lieux d’impression des ouvrages…
Et malheureusement, force est de constater que l’impression en Asie pour les albums reste bien ancrée chez de nombreux éditeurs jeunesse.

Je me suis permis d’engager la conversation avec certains d’entre eux (au risque de passer pour un extrémiste vert…). Les premières réponses sont généralement du type : « Mais je ne peux pas faire autrement ! » et « Arrêtez, ce n’est rien comparé à des industries comme l’automobile ».  Puis souvent, la conversation glisse sur « la culpabilité que l’on essaie de faire porter aux citoyens ».

Une éditrice, m’a tout de même confié ne pas être fière d’imprimer à l’autre bout du monde, mais qu’elle n’avait pas d’autres solutions.
« Pas d’autres solutions ? » alors qu’elle a créé sa maison il y a moins de 4 ans et qu’elle pouvait inclure dès le départ dans les contraintes économiques de son projet une impression locale ?

Je peux tout à fait comprendre que des maisons qui tournent sur un business modèle bien huilé depuis 20 ou 30 ans aient des difficultés pour intégrer les contraintes environnementales, mais je reste pantois devant de jeunes maisons qui impriment la grande majorité de leurs albums à des milliers de kilomètres de leurs lieux de lecture.

Nous sommes à un moment de l’Histoire passionnant : nous n’avons jamais eu autant de moyens pour échanger l’information, pour faire circuler les idées. Nous avons la capacité technique et intellectuelle de repenser les schémas traditionnels. Alors pourquoi ne pas essayer de nouvelles pistes ? Pourquoi copier ce qui se fait « chez les grands » ?

Des lecteurs inconscients du problème.

Un rapide sondage auprès de quelques visiteurs m’a confirmé que seul un petit quart prêtait attention au lieu d’impression des ouvrages.

Cela me renforce pleinement dans ma conviction que les prescripteurs (journalistes, libraires, bibliothécaires) ont un rôle important à jouer en ce sens.
Par exemple, des journalistes pourraient tout à fait dire qu’à partir de ce jour ils ne chroniqueront en priorité que des albums imprimés en Europe.
Même chose pour les listes d’ouvrages recommandés par les bibliothécaires ou mis en avant dans les librairies.

Il ne s’agit pas de boycotter, mais de préférer. Une forme de discrimination positive en quelque sorte 😉

Journalistes, bloggueurs chroniqueurs, bibliothécaires, libraires : n’hésitez pas à réagir à cette idée en commentant ce billet.

Chacun peut être acteur du changement.

Oui, tout le monde, même vous auteurs et illustrateurs : rien ne vous empêche de stipuler dans votre contrat que vous souhaitez que l’ouvrage qui portera votre nom soit imprimé en France, ou tout au moins, en Europe sur des papiers labellisés ou recyclés.

Aujourd’hui, en tant qu’éditeur, nous en faisons un facteur de différentiation (« un + produit » diront les marketeux), mais mon souhait serait que cela n’en soit plus un d’ici à 5 ans.

Ceci dit, même si les albums imprimés en Asie restent majoritaires, les choses évoluent et les éditeurs jeunesse à la recherche d’une démarche environnementalement et socialement cohérente me semblent tout de même de plus en plus nombreux.

Aujourd’hui aucun outil pour les repérer, mais l’initiative mise en route par le collectif des éditeurs écolo-compatibles avec la charte en cours de finalisation devrait permettre de proposer une solution dans le courant de l’année 2011.

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Grand ménage !

Grand ménage !

Ce soir, à la veille du salon du livre et de la presse de jeunesse de Montreuil, c’est le grand ménage sur le site de www.pourpenser !

Si tout va bien, retour des écrans vers 22h…

A tout à l’heure !

Mise à jour  –  23:55 : 
La migration s’est bien passée mais il reste qq détails à régler.
Le site sera à nouveau opérationnel au plus tard dans la matinée de ce mercredi.

Mise à jour  –  0:50 : 
Et voilà ! à vous de jouer !
Les portes du site www.pourpenser.fr sont à nouveau ouvertes.
Bon… le plâtre est encore un peu frais, et il reste un dernier coup de pinceau pour que ce soit parfait, mais vous pouvez rentrer, et même nous faire part de vos remarques.
Pas de gros changement dans le design et la navigation mais un gros changement pour nous en terme de gestion des commandes et un hébergement qui nous laisse de quoi grandir tranquillement.
Dans quelques heures, vous pourrez nous retrouver « en vrai de vrai » à Montreuil et dès vendredi à La Rochelle !
Un grand merci à Patrice d’Ubimedia pour sa patience et son efficacité !

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La philosophie en maternelle : ce n’est qu’un début

La philosophie en maternelle : ce n’est qu’un début

Dès l’Antiquité, il était régulièrement question de l’âge idéal pour commencer à philosopher.

Alors que les stoïciens le situaient à partir de 14 ans, Epicure, dans la lettre à Ménécée, écrivait :

« Quand on est jeune, il ne faut pas hésiter à s’adonner à la philosophie, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser d’en poursuivre l’étude. Car personne ne peut soutenir qu’il est trop jeune ou trop vieux pour acquérir la santé de l’âme. »

En terminale, on étudie plus l’histoire de la philosophie que la philosophie elle-même.

La philosophie – littéralement « amour de la sagesse » – n’a pas d’âge pour être enseignée.

De même, le goût pour le questionnement, pour la curiosité, pour l’attention à l’autre n’a pas d’âge pour être cultivé.

La question n’est pas tant de savoir à quel âge il convient de parler de philosophie aux enfants, mais de savoir ce que l’on met derrière ce mot.

Sorti au cinéma cette semaine, ce film semble générer sur certains blogs des commentaires moqueurs du genre : « qu’ils apprennent déjà à lire », « au stade anal, ils disent je pense donc j’essuie » mais les personnes qui l’ont vu sont plutôt d’accord sur la grande sensibilité qui s’en dégage et l’envie de poursuivre l’expérience.

Je n’ai pour le moment pas vu le film, mais s’il passe près de chez moi, je ne manquerai pas de me glisser dans la salle.

Et vous ? l’avez-vous vu ?

Qu’en avez-vous pensé ?

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Nous en rêvions, l’ISO l’a fait !

Nous en rêvions, l’ISO l’a fait !

Ce 1er novembre 2010, l’ISO a rendu publique la première mouture d’une norme sur la responsabilité sociétale : la norme ISO 26000.
Cette nouvelle norme, en préparation depuis 2004, est une feuille de route qui permet à toute organisation (de la TPE à la grosse agence inter-gouvernementale) de mesurer son impact sociétal et de mettre en place des procédures de contrôle et d’amélioration.

La norme ISO 26000 se décline autour de 7 questions centrales :

Comme l’indique le site de référence : « ISO 26000 n’est pas une norme de système de management. Elle n’est pas destinée ni appropriée à des fins de certification ou à une utilisation réglementaire ou contractuelle. »
C’est une différence majeure par rapport à des normes telles que ISO 9001 et ISO 14001.
Une différence qui permet sans doute une mise en place plus rapide et moins coûteuse, mais qui pourrait également favoriser le greenwashing…

Chaque organisation, qu’elle soit de type privée, associative, gouvernementale, est invitée à utiliser et appliquer cette norme qui prône la responsabilité, mais n’impose rien.

La responsabilité sans contrainte ? J’aimerais pouvoir y croire…
En tout cas, c’est une norme que nous allons étudier de près avec nos collègues membres des éditeurs écolo-compatibles. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

En attendant, je vous invite à regarder ce clip de quelques minutes qui présente de très belle manière les 7 questions centrales :

Pour aller plus loin :
un questions/réponses autour de la norme ISO 26000
une page riche en ressources autour de la norme ISO 26000
la page wikipedia à propos de la norme ISO 26000
la norme téléchargeable contre 192 francs suisses

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