La philosophie en maternelle : ce n’est qu’un début

Dès l’Antiquité, il était régulièrement question de l’âge idéal pour commencer à philosopher.

Alors que les stoïciens le situaient à partir de 14 ans, Epicure, dans la lettre à Ménécée, écrivait :

« Quand on est jeune, il ne faut pas hésiter à s’adonner à la philosophie, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser d’en poursuivre l’étude. Car personne ne peut soutenir qu’il est trop jeune ou trop vieux pour acquérir la santé de l’âme. »

En terminale, on étudie plus l’histoire de la philosophie que la philosophie elle-même.

La philosophie – littéralement « amour de la sagesse » – n’a pas d’âge pour être enseignée.

De même, le goût pour le questionnement, pour la curiosité, pour l’attention à l’autre n’a pas d’âge pour être cultivé.

La question n’est pas tant de savoir à quel âge il convient de parler de philosophie aux enfants, mais de savoir ce que l’on met derrière ce mot.

Sorti au cinéma cette semaine, ce film semble générer sur certains blogs des commentaires moqueurs du genre : « qu’ils apprennent déjà à lire », « au stade anal, ils disent je pense donc j’essuie » mais les personnes qui l’ont vu sont plutôt d’accord sur la grande sensibilité qui s’en dégage et l’envie de poursuivre l’expérience.

Je n’ai pour le moment pas vu le film, mais s’il passe près de chez moi, je ne manquerai pas de me glisser dans la salle.

Et vous ? l’avez-vous vu ?

Qu’en avez-vous pensé ?

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr

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