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Face à la détresse en Haïti

Face à la détresse en Haïti

Comment ne pas être émotionnellement assommés par les témoignages que nous recevons d’Haïti ? Comment ne pas être sensibles à cette détresse ?

Assommé que j’étais, j’ai eu envie de me plonger dans ce qu’avaient pu écrire Voltaire et Jean-Jacques Rousseau suite au tremblement de terre de Lisbonne en 1755 qui avait fait entre 50 et 100.000 morts.
L’énorme différence est qu’à l’époque, il leur était impossible d’imaginer aller porter secours.
Ils ne pouvaient que se questionner sur “Une telle horreur a-t-elle un sens que nous ne percevons pas ?”

Aucun questionnement sur : “Comment puis-je les aider ?” “Pourquoi ma journée semble vide ?”
Car je ne sais pas pour vous mais, face à des évènements de cet ordre, ma vie prend soudain une couleur toute autre.
Pourtant, si je regarde très froidement : ma vie n’a en rien changé, mes enfants vont bien à l’école, à la fin du mois il faudra payer les prêts, et ce ne sont pas 75.000, 150.000 ou 300.000 morts sur une île coupée en deux qui changera quelque chose à l’affaire.

Face à ces émotions, des chiffres froids,
dénués de sens

Avez-vous fait attention à cela ?
Il y a actuellement 2 informations financières qui circulent dans les journaux :
le montant recherché par l’ONU pour subvenir à l’aide d’urgence : 532 millions de dollars
le montant des bonus qui vont être versés aux traders, que ce soit en France ou aux Etats-Unis (montant qui se compte en milliards d’euros)
Des chiffres qui nous posent froidement la question : « dans quel monde vit-on ? »

Alors que faire ?

Se dire, « A quoi bon ? » et rester là ?
Donner ?
Oui, mais à qui donner ?
à de grosses institutions dont on perçoit les coups de fonctionnement ?
à de petites structures qu’on ne connaît pas ?

Personnellement, je crois en la force du réseau.
De la même façon que je préfère acheter mon pain chez un artisan, mes légumes à l’AMAP : je préfère donner à une association que je connais, ou qui m’est directement recommandée.


Nous avons la chance de vivre au XXIe siècle, à une période charnière de l’histoire où peu de moyens suffisent pour communiquer en temps réel d’un point à l’autre de la planète.

Et là, nous avons justement des amis qui nous écrivent :

Isabelle et Jean-Luc, des amis d’enfance, qui sont permanents régionaux pour « Adoption Sans Frontières », une association qui a plus de 30 ans d’expérience dans l’aide à l’adoption me disent la chose suivante :

L’argent récolté ira directement à des orphelinats que nous connaissons bien et qui doivent faire face à de nombreuses urgences vitales (eau, insécurité, alimentation).
Merci pour tous les enfants.
Pour plus d’information, vous pouvez aller sur la page d’accueil de l’association adoption sans frontières.
Par avance merci de vos contributions.

Céline, avec laquelle je travaille sur un projet de webradio pour les enfants et qui me parle de son amie Fanette, enseignante dans une école solidaire en Haïti :

Je me permets d’attirer votre attention sur une action concrète que j’ai choisi de soutenir parce que c’est mon amie, Fanette, qui est au bout de cette chaîne de solidarité.
Fanette Bouquié est française, née le 18 septembre 1982, elle a grandi à Martel (dans le Lot, où son père élève des chevaux pur sang arabes et sa mère est éducatrice spécialisée). Elle a grandi dans un foyer modeste, dans une petite maison où j’ai longtemps aimé me ressourcer, parce que chez elle, c’était tout simplement « la maison du bonheur » : un lieu où tout semble en harmonie avec les valeurs profondes d’accueil, d’ouverture, de respect des autres. Une grande place pour la nature et les animaux, aussi.
Après un parcours d’études, stages et emplois en France, à son tour éducatrice spécialisée, Fanette a choisi d’enseigner dans une école solidaire en Haïti.
Elle s’est mariée dans ce pays il y a quelques mois, avec un Haïtien, et partage aujourd’hui le sort des sinistrés aux Gonaïves : actuellement, tous les enfants de l’école solidaire, Fanette et tout le personnel connaissent la faim.

Autant dire qu’ils manquent de tout, et pourtant, ils ne sont pas directement sur le lieu du sinistre.
Pour ma part, je choisis de soutenir mon amie par le lien affectif qui me lie à elle, évidemment, mais aussi parce que je connais son discernement, elle vit au contact de personnes démunies qu’elle saura aider avec un peu d’argent. Ensuite, je souhaite que l’intégralité du don que je souhaite faire serve à la population, et pas à financer les frais de fonctionnement d’une grande association (même si je reconnais tout leur mérite). C’est très personnel, mais pour ma part, je suis une « petite citoyenne » qui souhaite agir au plus près des « petites gens » qui ont une grande valeur et pourraient être oubliés…
Fanette mène aujourd’hui les actions que je ne peux pas mener, elle aide les enfants dans leur quotidien, sur les plans éducatifs et psychologiques.
Je peux l’aider en lui apportant quelques euros de là où je suis, sans bouger, parce qu’elle fera la suite, avec cet argent.

Aucun d’entre nous n’est peut-être bien riche pour faire un énorme don, mais ce sont les petites gouttes qui font les ruisseaux, puis les rivières, les fleuves …

Voilà les 2 projets que nous souhaitons, à notre mesure, aider.

Si vous-même recherchez des projets identifiables, je ne peux que vous encourager à les contacter :

Quant aux traders et aux sommes indécentes qu’ils vont empocher, puissent-ils vivre heureux tout en ayant pleinement conscience du monde qui les entoure.

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Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Nos projets pour 2010…

Nos projets pour 2010…

Voilà une grosse dizaine de jours que l’année 2010 a commencé.

  • Qu’allons-nous faire durant l’année qui commence ?
  • Quels titres allez-vous découvrir ?
  • Quels sont les salons que nous allons reconduire, quels sont ceux que nous allons laisser de côté – au moins pour cette année.

Ce sont quelques-unes des questions que nous nous posons à l’occasion de nos réunions.

Aujourd’hui, justement, toute l’équipe devait se retrouver pour déjeuner ensemble, puis échanger sur les projets à venir.

Mais avec l’alerte orange sur les départements 44 et 49, nous restons chacun dans nos contrées et Gaëtan regagne paisiblement les Côtes d’Armor… en train.

Sans vous ennuyer avec l’ensemble de nos questionnements, nous avions envie d’utiliser ce blog pour vous tenir informer et – si vous le souhaitez – vous inviter à réagir ou apporter votre contribution.

Rapide bilan de 2009

Avant toute chose, prenons un peu de recul et regardons cette année 2009.

Ce qui saute aux yeux, c’est que nous avons vendu plus de livres, et surtout, que nous avons quasiment doublé le nombre de points de ventes.

Ce dernier point nous fait doublement plaisir : d’une part, cela montre que le travail réalisé au quotidien par Gaëtan porte ses fruits et, d’autre part, que de plus en plus de personnes peuvent avoir accès à nos livres de façon simple.

Par contre, 2009 n’a pas été une bonne année sur les salons : nous avions prévu une année stable par rapport à 2008, alors que nous accusons un recul d’environ 15% des ventes directes lors des salons. De plus, les salons nous ont coûté plus cher en 2009 que l’année précédente.

Du coup, malgré plus de ventes de livres et donc une augmentation du chiffre d’affaires, il reste moins d’argent disponible pour le financement des projets à venir…

Les projets pour 2010

Rappelez-vous en 2009 : nous avons édité une douzaine de nouveaux titres !

Pour 2010, si l’on regarde les projets en cours, nous pourrions éditer 15 nouveaux titres d’ici septembre…

Même si nous avions la trésorerie adéquate, serait-ce bien nécessaire ?

Avons-nous envie de partir dans une course au nombre de projets édités ?

Ou bien, préférons-nous prendre le temps de suivre chaque projet, tant dans sa phase de création, que pour son lancement et son accompagnement auprès des lecteurs afin qu’il trouve sa place dans la bibliodiversité ?

Avons-nous besoin de vous souffler notre préférence ?

2010 sera donc une année de consolidation de notre catalogue et de multiplication des points de vente.

Ce catalogue comporte actuellement une cinquantaine de titres, sans doute en ajouterons-nous entre 5 et 10 au cours de l’année, mais pas plus.
Parallèlement, nous allons profiter de cette année pour mettre en avant certains titres qui semblent injustement oubliés.

Alors ? quels sujets pour 2010 ?

Nous avons quelques sujets forts et traités avec talent par des auteurs sensibles comme nous les aimons :

• le regard sur le handicap physique,
• les vagabonds (certains parlent de SDF, mais nous n’aimons pas cet acronyme),
• les enfants sans papiers,
• le lien familial pour les personnes en prison,
• la mort périnatale,
• la biodiversité,
• la colère,

A ce propos, si vous connaissez des associations à la recherche de livres pour aborder ces sujets, n’hésitez pas à nous mettre en relation.
Comme vous le savez, nos choix sont avant tout des choix du cœur.
C’est une fois le projet validé que nous regardons comment il peut être diffusé et commercialisé.

Nous avons également un nouveau jeu de carte prévu en 2010… Ce ne sera pas un memory, mais plutôt l’adaptation, à notre sauce, d’un jeu de carte très classique… Vous en saurez plus à ce sujet au mois de mai.

Les grands rendez-vous de 2010

Il y a quelques salons, quelques moments clés que nous ne manquerons pas :

  • Février : Salon Primevère, à Lyon / Salon de l’arbre au livre, à Parthenay,
  • Mars : Natura, à Rezé / Salon du livre, à Paris (où nous partagerons un stand avec 6 autres éditeurs « écolo-compatibles » – nous aurons l’occasion d’en reparler),
  • Avril : Printemps du livre, à Montaigu,
  • Juillet : Fête de notre maison – les 10 ans de la Princesse et la bergère (1er we de juillet, n’hésitez pas à réserver votre date),
  • Septembre : Salon Fougère, à Tours / Festival Biozone à Mur de Bretagne,
  • Octobre : Festival Ille et Bio, à Guichen / La 25e heure, au Mans,
  • Novembre : Marjolaine, à Vincennes.

N’hésitez pas à venir consulter notre agenda de temps à autre.

Nouveauté pour 2010 : Nous allons également ajouter à notre agenda les dates et lieux où des revendeurs sont présents sur des salons avec nos livres.

Mais encore ?

Nous avons envie d’ouvrir un site pour les enfants, autour de l’univers de nos livres.
C’est Athena, qui nous a rejoint en septembre, qui va prendre la chose en main.

Sur ce site (ouverture prévue fin mars) vous trouverez :

  • des petits jeux en lignes
  • des animations audio/video
  • et d’autres surprises…

Si vous-même (ou vos enfants) avez des idées sur ce que vous aimeriez trouver sur ce site à venir, n’hésitez pas à nous le dire !

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Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Entre 75 et 90% des livres pour enfants fabriqués en Chine ? (source : Terra-Eco / France-Inter)

Entre 75 et 90% des livres pour enfants fabriqués en Chine ? (source : Terra-Eco / France-Inter)

Une information entendue samedi 9 janvier sur France Inter lors de l’émission CO2 mon amour.

Denis Cheissoux s’entretient avec Walter Bouvais, co-fondateur et directeur du magazine Terra Eco.

Ensemble, ils parlent du dossier du n° de janvier et passent en revue certains produits et leurs lieux de fabrication :

Denis Cheissoux : « un thème qui m’est cher, les livres pour enfants, et bien, les livres pour enfants, c’est vrai qu’aujourd’hui… »
Walter Bouvais : « les livres pour enfants, oui, 90% fabriqués en Chine »
DC : « alors, peut-être pas 90, mais 75, je crois que c’est ça… oui…
WB : « …en tout cas, (bafouille un peu…) en plus, quand on a dans certains livres de l’électronique, là on a la certitude que ce n’est pas fabriqué chez nous.

(cet extrait est à 35 min 25 sec)

Si l’information est juste, alors nous sommes heureux et fiers de faire partie de cette minorité : car, de notre côté, depuis le départ, nous nous attachons à faire imprimer au plus proche de nos lieux de stockage.

Mais Denis et Walter, malgré toute l’estime que j’ai pour vous (et croyez bien qu’elle est grande), j’ai peur que vos chiffres soient faux… ou tout au moins très approximatifs.

De mon côté, cela fait plusieurs années que justement, je suis à la recherche de chiffres à ce sujet… Mais impossible de trouver une source fiable.

Tout d’abord, de quels livres pour enfants parle-t-on ?

  • des livres cartonnés très durs (pour les 0-24 mois) qui sont fabriqués il est vrai en très grande majorité en Chine (mais également en zone euros avec l’Italie et en Espagne) ?
  • des livres « pop-up », avec plein de tirettes et de pliages (également produits en quasi intégralité en Asie – celui qui m’exaspère au plus au point c’est le Kididoc « Protégeons la planète« , labellisé WWF et imprimé comme l’ensemble de la série Kididoc… en Malaisie) ?
  • des livres qui – comme l’indique Walter Bouvais – contiennent une puce audio (là encore, production non-hexagonale assurée)?

Mais que dire des autres ?

  • les albums illustrés dos carrés collés (là, un rapide sondage en librairie permet de constater que la production peut être hexagonale – même si elle me semble minoritaire) ?
  • les albums souples (pour lesquels la grand majorité est imprimée en France) ?

Et la question subsidiaire est : ces livres fabriqués en Asie représentent-ils 40, 60, 75 ou 90% des ventes ?
Et parlons-nous du nombre d’exemplaires vendus ou du chiffre d’affaires réalisé ?

Denis, Walter, et si nous partions à la recherche de ces chiffres ?

En mars, le salon du livre fête ses 30 ans. Nous serons au rendez-vous.

Et si nous profitions de l’occasion pour lancer une demande sur l’état des lieux de la fabrication du livre en France ?

Chiche ?

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Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
A vos souhaits !

A vos souhaits !

Pour débuter cette nouvelle année, nous avons choisi de partager avec vous les « Petits souhaits magiques« .

Petits souhaits qui sont nés du questionnement : « que peut-on souhaiter à un enfant qui arrive aujourd’hui ? » mais qui, finalement, peuvent également très bien convenir pour des souhaits entre grands.

Alors, feuilletez, imaginez, rêvez… et passez une très belle année 2010 !

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
le premier billet…

le premier billet…

J’ai beau collaborer régulièrement à pas mal de blogs, c’est toujours avec un petit pincement au coeur que je poste « le premier billet ».

En 2002, nous avons créé la maison d’édition avec Aline.
Très rapidement, le site internet a fait son apparition.
L’idée du site était de poursuivre le lien créé avec nos lecteurs lors des salons, mais nous n’avions pas encore sauté le pas du blog.

Voilà qui est fait !

Ce blog s’ajoute donc à notre page Facebook, et à notre compte Twitter.

Sur ce blog vous pourrez lire des billets signés par Aline, Athena, Gaëtan et moi-même.

Nous laisserons également la parole à nos auteurs, et quant à vous, lecteurs, ces commentaires sont là pour vous !

Bonne lecture, et à très bientôt !

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
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