Auteur/autrice : Pourpenser

Albums jeunesse : qui gagne quoi… et pourquoi ?

Albums jeunesse : qui gagne quoi… et pourquoi ?

Régulièrement, il nous arrive, sur les salons ou par email, de répondre à des questions du type « combien gagne un auteur jeunesse ? » ou « est-ce que vous pouvez me faire un prix sur vos livres ? ».

Nous vivons dans des sociétés où il est quelquefois très compliqué de comprendre le prix des choses, et curieusement peu d’entreprises semblent prêtes à expliquer de façon claire la composition de leur prix de vente.

Cela fait plusieurs mois que nous avions envie d’aborder ce sujet avec vous. Nous savons qu’en ouvrant ce débat des questions vont surgir. Surtout, n’ayez pas peur de les poser, nous essaierons d’y répondre de la façon la plus claire et détaillée possible.

Ce qu’il faut savoir sur le marché du livre en France…

Certaines règles sont communes à toutes les maisons d’éditions :

  • soit de par la loi :
– le prix public d’un livre est fixé par l’éditeur. Que le livre soit vendu en direct par l’éditeur, par une grande surface ou un libraire, il n’est pas possible de vendre le livre à un autre prix.
– le maximum de remise accordée aux particuliers sur ce prix public est de 5%.
– le livre est soumis à une TVA réduite de 5,5%.
  • soit de par les habitudes de la profession :
– un libraire touche entre 20 et 40% du prix de vente d’un livre.
– un distributeur et un diffuseur (souvent une même structure) se partagent entre 15 et 35%.
– la part auteur varie entre 5 et 12%.

La part de l’impression est, quant à elle, très variable d’un éditeur à un autre, notamment en fonction du papier utilisé, de la quantité imprimée et du lieu d’impression.
Sur ce terrain-là, petits et grands éditeurs ne jouent absolument pas à armes égales.
Un même livre peut être fabriqué pour 15 cts ou 2 euros selon qu’il est imprimé à 50.000 exemplaires en Malaisie ou à 500 exemplaires en France.
Certes, l’investissement initial est différent, mais la marge également.

En ce qui nous concerne, nous imprimons au plus proche de nos lieux de stockage, avec des quantités qui varient entre 1500 et 5000 exemplaires par tirage.

Voici ce que donne la décomposition, poste par poste, pour un livre à 6 euros (le prix moyen de nos livres) sur 2009 et 2010 :

(cliquez sur l’image pour la voir en taille réelle)

Quelques précisions

Nous n’avons pas de distributeur exclusif et nous vendons en direct une partie de nos livres, soit à l’occasion de salons, soit sur notre site internet.
Il nous arrive donc d’encaisser la part librairie et la part distribution/diffusion en plus de notre part éditeur. Nous avons alors les frais inhérents à ces activités : location d’espace sur les salons, frais de commercialisation mais globalement, compte tenu de notre volume de ventes, cela revient sensiblement au même.
Nous payons les auteurs sur la quantité imprimée, et non sur la quantité vendue.
C’est une forme étendue de l’à-valoir.

Pourquoi publier ces informations ?

D’une part, parce que régulièrement des auteurs ou des lecteurs nous demandent comment fonctionne l’économie d’une petite maison d’édition.
D’autre part, parce qu’il nous semble important que le lecteur/consom’acteur comprenne où va l’argent qu’il met dans ses achats :

  • En achetant chez un libraire que vous aimez, vous l’aidez à continuer son activité, vous l’encouragez à rechercher pour vous des titres rares et vous maintenez le commerce de proximité.
  • En achetant en direct sur notre site, vous nous aidez à financer les prochains projets éditoriaux, vous nous donnez un ballon d’oxygène et contribuez ainsi à la bibliodiversité.

Les deux sont importants.

Ajout le 23/06/2010 : Lorsque j’écrivais en tête de ce billet qu’il est aujourd’hui très compliqué de comprendre le prix des choses, je pensais surtout aux biens et services qui entourent notre quotidien. Mais ce billet de Françoise Benhamou du 22 juin montre également à quel point le prix d’une entreprise peut varier d’un moment à l’autre, d’un point de vue ou d’un autre : « …il en résulte que le groupe Le Monde, hors Le Monde Interactif, a une valeur négative ! L’ensemble constitué par Le Monde, Le Monde diplomatique, La Vie, Telerama et une partie de l’imprimerie (détenue avec Le Parisien) vaudrait moins que zéro… » (voir le billet sur le blog de Françoise Benhamou)

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Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr

Il y a quelques jours, je suis retombé sur les invariants pédagogiques de Célestin Freinet, un texte que j’avais croisé il y a quelques années.

Du coup cela m’a donné envie de me plonger dans la vie et le parcours de cet homme dont je regrette de ne pas plus souvent croiser le nom dans les lieux où il est question de pédagogie.

Si vous avez quelques minutes, prenez donc le temps de regarder cet extrait du film « l’Ecole Buissonnière » et n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires…
 

L’école Buissonnière – un film de Jean-Paul Le Chanois avec Bernard Blier dans le rôle d’un instituteur inspiré par les première années d’enseignement de Célestin Freinet.
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Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Mise à jour de la carte de nos meilleurs points de vente

Mise à jour de la carte de nos meilleurs points de vente

Et voilà ! cela faisait un petit moment que ça trainait, la chose est faite :
je viens de mettre totalement à jour la liste de nos points de ventes les plus dynamiques.

Plutôt content de la solution technique adoptée, j’invite les webmasters à la recherche d’une solution simple et dynamique de cartographie à tester celle proposée par France-Map.

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Nous ne pouvons pas garantir que nos livres sont sans OGM…

Nous ne pouvons pas garantir que nos livres sont sans OGM…

Il y a quelques mois, sur un salon bio, un lecteur me dit : « mon enfant n’arrête pas de mettre tout et n’importe quoi à la bouche, au moins, en achetant vos livres, je suis tranquille »

Et là, je me suis posé la question de savoir ce qu’il y avait vraiment dans les encres que nous proposent les imprimeurs.

Certe, sur le plan marketing ils relaient le message de leurs fournisseurs : « Nos encres sont sur base végétale ».

Oui, mais de quel végétal parlons-nous ? et quid des pigments ? Utilise-t-on aujourd’hui des nanoparticules pour faciliter le séchage, la tenue des encres ?

Du coup, j’ai demandé les fiches de données de sécurité…

La belle affaire !! Impossible de comprendre quoi que ce soit, la chose est rédigée dans un jargon propre à leur métier et impossible de savoir si l’huile végétale utilisée est de l’huile de colza OGM, du soja ou du lin et si des composés nano sont utilisés.

Résultat, alors que j’essaie de comprendre comment être plus responsable dans la fabrication de nos livres, je me heurte à un mur.

Evidemment, nous pourrions prendre le temps de mettre une personne à creuser l’info, mais nous n’en avons ni les compétences en interne, ni les moyens financiers. Nous pouvons simplement considérer que s’ils sont sur le marché, alors ces produits sont sans risques… Mais n’est-ce pas un poil naïf ?

Aline qui me voyait tourner la question dans tous les sens me dit : « Ne serait-ce pas plutôt là un vrai travail de journaliste, un travail d’investigation ? »

Et voilà… aujourd’hui j’ai envoyé cette question à quelques journalistes et je la poste ici publiquement…. N’hésitez pas à relayer !

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2 nouveaux points de vente !

2 nouveaux points de vente !

Voici 2 nouvelles adresses où vous pouvez retrouver nos livres :

Association Petites Ailes
26 rue des halles
44430 Le Loroux-bottereau
tél : 09 51 75 49 58
L’association Petites Ailes s’intéresse surtout à ce qu’on appelle habituellement le maternage proximal (portage, peau-à-peau, massage), à l’éducation respectueuse (atelier des parents, éducation non violente) et à un maternage respectueux de l’environnement.

Librairie Thuard
24 rue de l’étoile
72000 Le Mans
Tél : 02 43 82 22 22
Créée en 1987 la librairie Thuard est, dans la région mancelle, l’espace offrant la plus grande diversité de livres immédiatement disponibles en magasin. La librairie Thuard se veut être un lieu de rencontre agréable entre lecteurs, auteurs et futurs lecteurs. Toujours à l’écoute de l’actualité culturelle nationale et locale, la librairie invite régulièrement à des rencontres, conférences et dédicaces.

Pour la petite histoire, la librairie Thuard vendait déjà nos livres, mais uniquement suite aux commandes de ses clients.
C’est à l’occasion d’une rencontre éditeurs/libraires/bibliothécaires organisée par le Centre de ressources du livre au Mans que le contact s’est réellement établi avec Anne-Sophie Thuard. Contact d’autant plus naturel que nous partageons avec Anne-Sophie un goût prononcé pour le thé et l’écologie.

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Le nouveau titre du printemps !

Le nouveau titre du printemps !

Il arrive… il est en cours d’impression et nous venons de récupérer les premières feuilles de passe.

« Et tu riras… » a été écrit par Sytou et illustré par Marianne Pasquet à qui nous devons déjà les illustrations de « Un petit air et puis s’en va« .

A neuf ans, Jeanne a une drôle d’envie : Jeanne voudrait bien être une vieille dame.
Parce qu’une vieille dame, pour Jeanne, c’est très tentant.
Ce n’est pas l’avis de sa famille et de sa meilleure amie, mais Jeanne s’en moque, parce qu’elle s’est trouvée une alliée, qui va lui offrir une leçon de vie.

Un récit tout en justesse sur le lien entre les générations, le temps qui passe et les joies de la vie.

Le livre sera disponible dans les jours à venir en commande chez nos libraires habituels ou directement sur notre site.

Vous pourrez rencontrer Sytou à l’occasion du Salon du livre en Bretagne, à Vannes, les 19 et 20 juin.

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d’un salon à l’autre…

d’un salon à l’autre…

Long silence sur le blog ces dernières semaines pour cause de salons à répétition (oui, nous avons beau emporter des ordinateurs, nous ne prenons pas toujours le temps de mettre à jour le blog)

Il y a quinze jours, c’était Natura (à Rezé) et le Salon du Livre de Paris.
Le we dernier, nous étions à Montaigu pour « Le printemps du livre », et là, le we prochain nous serons à Angers à l’occasion d’Ecolobio.

Malgré la fatigue physique qu’engendre ce type d’événement, c’est toujours un grand plaisir de vous croiser, d’échanger avec vous.

Le site, le blog, la page Facebook, le fil twitter… tout ça ne sont pour nous que des moyens de cultiver les liens que nous créons avec vous « en vrai » lors de ces rencontres sur les salons.

Merci de vos visites et des échanges qui en résultent.

A très bientôt !

Aline, Athena, Albert et Gaëtan

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Imprimer en Serbie…

Imprimer en Serbie…

Alors que nous allons participer dans quelques jours au Salon du Livre de Paris sur le pôle « Ecologie » avec le collectif des éditeurs écolo-compatibles nous venons de recevoir une offre de service de la part d’un groupement d’imprimeurs en Serbie.

Je vous épargne l’ensemble du courriel et notamment les nom des éditeurs français qu’ils citent en référence mais ne résiste pas à vous livrer ces 2 passages :

Imprimer en Serbie représente de nombreux avantages. C’est un  pays leader dans la région des Balkans qui connait un essor économique remarquable ces dernières années. Avec un salaire moyen mensuel de 300 euros, beaucoup d’investisseurs étrangers y trouvent facilement leur compte en employant une main d’œuvre qualifiée à bas prix. Situé à seulement 2 heures de vol de Paris, Londres ou Bruxelles, la liaison avec Belgrade est assurée par plusieurs vols quotidiens depuis les plus grandes villes d’Europe.
Ce qu’on vous propose dans l’immédiat, c’est d’organiser une réunion au Salon du livre à Paris afin de vous présenter plus en détail notre activité et les livres qu’on a déjà réalisé. Vous pouvez d’ores et déjà nous envoyer des devis en français auxquelles nous répondrons dans les plus brefs délais avec des offres concrètes, de manière à ce que vous vous rendiez compte des écarts de prix qui existent entre les imprimeries serbes et italiennes, par exemple.

Vous remarquerez qu’ils ne parlent pas d’éditeurs, mais d’investisseurs.
Par ailleurs, ce ne sont pas aux imprimeurs français qu’ils viennent faire concurrence, mais aux imprimeurs italiens qui sont souvent reconnus pour être les moins chers d’Europe.

Amis lecteurs, prenez l’habitude de poser des questions. N’hésitez pas à demander où et comment sont imprimés les livres que vous achetez.

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Un prix décerné par des enfants de 8 à 14 ans…

Un prix décerné par des enfants de 8 à 14 ans…

Le Festival du Livre et de la Presse d’Ecologie organise chaque année un prix qui récompense un livre jeunesse sur le thème de l’écologie.

Les enfants âgés de 8 à 14 ans peuvent participer à cette sélection. Il suffit pour cela de prendre contact avec Philippe Delacroix, l’animateur environnement du Centre d’animation des Abbesses à Paris.

Tous les détails sont sur le courrier ci-dessous :

Et dans un prochain billet nous vous parlerons d’un autre prix… Un prix où des enfants encore plus jeunes donnent leur avis !

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