Mois : janvier 2011

Une journée à Rennes…

Une journée à Rennes…

Nous sommes 5 à travailler dans la maison…

Enfin… certains vous dirons que nous ne travaillons pas : nous prenons plaisir à partager notre plaisir.
Les mêmes (ou d’autres) pourront également vous dire que nous ne travaillons pas DANS la maison mais A la maison, chacun de chez nous.

Comme bien souvent, tout le monde aura un peu raison, chacun selon son point de vue 😉

Aujourd’hui, nous nous sommes tous retrouvés à Rennes (Albert ne serait pas là, nous dirions « toutes retrouvées »).
Rennes : point central entre les Côtes d’Armor, le Morbihan, le Maine-et-Loire et la Loire-Atlantique, nos lieux de résidence respectifs.

Cette journée nous a permis de mettre à plat quelques questions sur le rôle de chacun, de répondre à différents points techniques concernant les nouveaux outils de suivi des commandes, de voir « en vrai » le nouveau présentoir, et surtout de prendre un vrai bon moment ensemble.

Mais qui sommes-nous ?

De gauche à droite :

Aline : sans elle, le projet ne serait pas né en 2002. Au départ projet d’auto-édition, l’aventure s’est rapidement transformée en une véritable maison d’édition. Auteure, illustratrice, éditrice, gérante de la maison : ne l’appelez surtout pas « patronne » !

Albert : il a rejoint sa sœur dans l’aventure dès la première année. Son rôle : mettre en place les outils pour aider la maison à grandir de façon aussi cohérente et responsable que possible.

Aline T. : il y a encore quelques semaines, Aline vendait les livres de la maison dans sa boutique de Vannes. Elle a maintenant rejoint l’équipe pour s’occuper de la relation avec les libraires.

Marie-Madeleine : à bord du navire depuis septembre 2010, Marie-Madeleine est l’interlocutrice privilégiée des points de vente hors-librairies : Biocoop, magasins de jeux et jouets, magasins de puériculture…

Athena : la maison, elle y a grandi (c’est une des filles d’Aline…) ! C’est elle qui gère vos commandes sur le site, qui répond à vos questions si des livres tardent à arriver et qui réalise des clips et animations autour des dessins d’Aline…

Mis à part discuter entre nous et prendre des photos, qu’avons-nous fait de notre journée ?

Et bien, nous avons mangé !

Tout d’abord « Au cours des Lices » où le chef nous a régalés des produits du marché, puis, sous la direction de l’iPhone d’Athena, nous avons pris la direction de la rue St-Melaine pour y découvrir la maison de thé l’Enchanté.

Nous ne pouvons que vous conseiller cet endroit délicieux.

Tout y est beau et bon : les thés de chez Gaïa, les pâtisseries maison, un cadre reposant et un bar étonnant !

Nous avions proposé à celles et ceux qui nous suivent sur Facebook ou Twitter de nous rejoindre à partir de 16h. C’est ainsi que nous avons fait connaissance « en vrai de vrai » avec 2 twittos : Laurence et Brendan.

La journée s’est terminée vers 19h… La nuit était tombée depuis un moment et dehors le manège tournait…

Temps de rentrer chacun chez soi…

Mais promis, nous recommencerons, et avant juin !

Editions pour penser à l’endroit – www.pourpenser.fr
Cette semaine : atelier présentoirs…

Cette semaine : atelier présentoirs…

En septembre nous vous parlions de l’idée d’un concours pour nous aider à trouver une idée originale pour les nouveaux présentoirs.

L’idée nous plaisait bien…. Par contre, je ne sais pas si vous avez déjà organisé un concours, mais c’est un boulot à part entière !
Du coup, nous avons renoncé à l’idée du concours mais pas à celle de cogiter à nos présentoirs.

Nous avons déterminé deux grandes familles :

  • Les présentoirs d’exposition (pour les grands espaces, les foires ou les salons du livres)
    où il faut montrer un maximum de couvertures et utiliser tout l’espace à disposition
  • Les présentoirs de vente (pour les libraires et les petits espaces)
    où le but est de proposer en un minimum d’espace autant de livres que possible

Pour les présentoirs d’expo nous sommes encore en cours de réflexion… mais pour la vente, nous pensons tenir une idée à la fois simple, pas trop onéreuse, utilisant récup et matériaux simples (bois et carton).

Du coup, depuis quelques jours Aline a transformé son salon en véritable atelier pour réaliser les premiers prototypes :

Et voilà le résultat :

L’idée est toute simple : seules 2 couvertures sont visibles, mais nous pouvons mettre une cinquantaine de livres à feuilleter !
Les matériaux : une caisse carton savamment découpée et pliée, du papier kraft, une baguette de bois et des chutes de feuilles de passe pour les picto.

La partie que nous aimons le plus c’est la petite pancarte en haut :

Petite pancarte qui donne quelques-uns des thèmes abordés dans les livres.

Un premier test dans une vingtaine de magasins est prévu dans les semaines à venir… Si vous avez un point de vente et souhaitez tester ce nouveau présentoir, n’hésitez pas à contacter Marie-Madeleine ou Aline Talbot !

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Un poème de Jean-Luc Moreau

Un poème de Jean-Luc Moreau

L’autre soir, en revenant de l’école, mon fils avait ce poème de Jean-Luc Moreau à apprendre :
Si…
Si la sardine avait des ailes,
Si Gaston s’appelait Gisèle,
Si l’on pleurait lorsqu’on rit,
Si le pape habitait Paris,
Si l’on mourait avant de naître,
Si la porte était la fenêtre
Si l’agneau dévorait le loup,
Si les Normands parlaient Zoulou,
Si la mer Noire était la Manche,
Et la mer Rouge la mer Blanche
Si le monde était à l’envers,
Je marcherais les pieds en l’air,
Le jour je garderais la chambre,
J’irais à la plage en décembre,
Deux et un ne feraient plus trois
Quel ennui ce monde à l’endroit !
Jean-Luc Moreau
L’arbre perché
Les Éditions Ouvrières
J’ai d’abord cru qu’il s’agit de l’acteur de metteur en scène mais, non, il s’agit de l’écrivain, poète et universitaire.

En tout cas, c’était amusant à faire apprendre et puis le texte me plait bien.

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Livre numérique, souscription et autres questions…

Livre numérique, souscription et autres questions…

Depuis déjà 2 ans, nous proposons des livres au feuilletage sur notre site.
Suite à quelques abus (des écoles qui utilisaient directement nos livres en projection sans même avoir acheté un titre), nous avons opté pour un feuilletage partiel.

Mais cette solution ne nous plaît qu’à moitié.

Nous sommes persuadés que de nouveaux modèles économiques restent à développer autour du livre numérique, mais nous avons du mal à croire au tout numérique pour l’album jeunesse, que ce soit sur le plan pratique, économique ou ergonomique.

Là où nous voyons l’intérêt du numérique est avant tout dans sa grande souplesse :

  • dès que le projet est finalisé sur l’écran, il peut être transmis ;
  • le coût de mise à disposition n’est que de quelques euros (prix de la bande passante et du stockage en ligne) ;
  • le bouche-à-oreille est facilité avec le nombre croissant de médias sociaux.

Par contre, dans le contact avec l’enfant, rien ne remplace le bruit et la douceur du papier.
Vous pouvez laisser votre enfant s’approprier le livre, le garder dans son lit, le mettre dans son sac… Chose que vous ne ferez pas avec un ordinateur ou une tablette !

Le numérique pour transmettre, faire connaître, partager en groupe (vidéo-projection)…
Le papier pour lire, réfléchir et s’approprier le contenu.

Du coup, nous avons envie d’essayer quelque chose :
proposer l’album numérique en cadeau d’une souscription au livre papier.

Dès que nous avons réuni 500 souscriptions, nous imprimons le livre à 1500 exemplaires.

500 souscriptions à 5 euros, cela fait 2500 euros.
C’est une somme suffisante pour lancer un premier tirage, payer les premiers droits d’auteurs et financer le lancement du titre qui aura déjà bénéficié d’un “buzz” avec les 500 souscripteurs.

Cette nouvelle façon de procéder devrait par ailleurs nous aider à résoudre d’autres questions que nous nous posons depuis quelques mois :

  • Comment donner vie à des projets sans les laisser de longs mois dans les cartons ?
  • Comment financer une dizaine de projets par an tout en assurant le financement des retirages ?
  • Comment savoir si nous devons imprimer un titre à 1500, 3000 ou 5000 exemplaires ?

Que vous soyez auteur(e)s, illustrateurs, illustratrices, libraires, lecteurs ou éditeurs, n’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions concernant cette idée.

A suivre, quelques questions/réponses que nous compléterons au fur et à mesure de vos retours :

Qu’est-ce qu’une souscription ?
Cette méthode de participation au financement d’un livre date du début du XVIIIe siècle. C’est la somme versée par une personne valant engagement pour l’achat de l’ouvrage à venir.
Tous les détails sur le prix de souscription se trouvent sur le site du ministère de la culture.
Une même personne peut souscrire plusieurs fois à un même ouvrage : elle recevra alors autant de livres que de souscriptions effectuées.

Que se passe-t-il si les 500 souscriptions ne sont pas réunies ?
Le livre reste en souscription au maximum 12 mois. Si au terme de ces 12 mois il n’a pas trouvé 500 souscripteurs, alors 2 options sont possibles :
– l’auteur et l’illustrateur sont libres d’éditer le livre où ils le souhaitent, les souscripteurs sont alors remboursés.
– cependant, si au moins 250 souscriptions sont réunies, la maison d’édition finalise son engagement et imprime 1500 exemplaires.

Et les livres déjà édités ? comment les avoir en version numérique ?
Si vous possédez déjà une version imprimée de l’un de nos livres, vous avez droit à la version numérique. Il vous faut juste nous donner la preuve que vous avez bien le livre papier.
Pour cela, rien de plus simple : il vous suffit de partager via Facebook ou Twitter une photo de vous avec le livre en question. Vous ne désirez pas apparaître en photo ? mettez une peluche ou un animal de compagnie ! Les photos les plus originales seront récompensées !

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