Nous ne pouvons pas garantir que nos livres sont sans OGM…
Il y a quelques mois, sur un salon bio, un lecteur me dit : « mon enfant n’arrête pas de mettre tout et n’importe quoi à la bouche, au moins, en achetant vos livres, je suis tranquille »
Et là, je me suis posé la question de savoir ce qu’il y avait vraiment dans les encres que nous proposent les imprimeurs.
Certe, sur le plan marketing ils relaient le message de leurs fournisseurs : « Nos encres sont sur base végétale ».
Oui, mais de quel végétal parlons-nous ? et quid des pigments ? Utilise-t-on aujourd’hui des nanoparticules pour faciliter le séchage, la tenue des encres ?
Du coup, j’ai demandé les fiches de données de sécurité…
La belle affaire !! Impossible de comprendre quoi que ce soit, la chose est rédigée dans un jargon propre à leur métier et impossible de savoir si l’huile végétale utilisée est de l’huile de colza OGM, du soja ou du lin et si des composés nano sont utilisés.
Résultat, alors que j’essaie de comprendre comment être plus responsable dans la fabrication de nos livres, je me heurte à un mur.
Evidemment, nous pourrions prendre le temps de mettre une personne à creuser l’info, mais nous n’en avons ni les compétences en interne, ni les moyens financiers. Nous pouvons simplement considérer que s’ils sont sur le marché, alors ces produits sont sans risques… Mais n’est-ce pas un poil naïf ?
Aline qui me voyait tourner la question dans tous les sens me dit : « Ne serait-ce pas plutôt là un vrai travail de journaliste, un travail d’investigation ? »
Et voilà… aujourd’hui j’ai envoyé cette question à quelques journalistes et je la poste ici publiquement…. N’hésitez pas à relayer !